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Bertil
Bertil
Assistant mage
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Sujet: Les tribulations d'un mage mais pas trop (Bertil) Dim 25 Mar - 17:51

Bertil
24 ans | Célibataire | Homosexuel | Hale Appelman | Erudit
Race & origine  Malgré son physique fluet, Bertil est un nordique pure souche. Il a passé la majeure partie de son enfance à voyager en compagnie de son père, aussi n’a-t-il jamais ressenti le moindre sentiments patriotiques à l’égard de Bordeciel. D'ailleurs il a tendance à oublier qu'il est un Nordique. Il est issu d’une famille de commerçants mais n’a jamais eu le sens des affaires. Affiliation A ses yeux, la Légion est majoritairement composée d’andouilles mal-fagotées en jupettes et les Sombrages sont des péquenauds sans éducation alors… On ne peut pas dire qu'il ait la fibre politique, mais si il devait choisir un camps, ce serait l'Académie de Fortd'Hiver. Les mages sont civilisés au moins ! Mais il est avant tout loyal à son maître, Wyn Ysciele. Métier Il est l’assistant de Wyn Ysciele. Ou plutôt, il l’empêche de mourir de faim.Dieu Il possède une amulette de Kynareth qui lui fût transmis par sa mère. Ayant passé ses jeunes années sur les routes, il a prit l’habitude de régulièrement s’arrêter au temple de la déesse céleste. Malgré ses errances, il est toujours arrivé à bon port, si bien qu’il a finit par se convaincre qu’elle veillait sur lui.  Bien qu’il ne lui rende hommage aussi souvent qu’il le voudrait, il lui adresse toujours une prière le soir et dépose des offrandes en son nom sur les autels qui bordent les routes de Tamriel.
Son séjours parmi les magiciens l’a indéniablement conduit à vénérer Julianos. Fasciné par la connaissance et la magie, il s’est vite investit dans ce culte qui lui correspondait parfaitement. Si Kyrnareth a une place plus ‘’affective” dans son coeur, Julianos est bel et bien son Dieu le plus révéré.
Il est passionné par les Daedras et leurs mystères, mais la prudence, et le bon sens, l’ont toujours amené à s’en tenir éloigner...pour le moment.

Caractère Qu'est ce qu'il se passe dans la caboche de Bertil ? Un tas de choses et pas forcement les plus agréables.
Bertil est quelqu'un de fier et de renfermé. Il refuse que quiconque puisse ne serait-ce qu'entrapercevoir ses tourments. Il affiche une attitude indolente qui frise l'insolence et son usage immodéré du sarcasme a fait grincer bien des dents. La bêtise l'agace et il méprise ouvertement ceux qui se complaisent dans leur ignorance. Il cherche constamment à prouver son talent et son intelligence et peut se vexer très facilement si on les remet en cause. Il n'aime pas se forcer à quoi que ce soit, et certainement pas à être agréable avec autrui.
Il y a de la rage, de la peur, du dépit et surtout, énormément de tristesse en lui.
De la colère, il en ressent toujours envers son père qui le tyrannisait. Les années d'humiliations et de sévices, qu'on ne peut imputer à une simple "éducation à la dur" l'ont suffisamment traumatisées pour qu'aujourd'hui encore, il garde une haine farouche pour cet homme qu'il aurait dû aimer.
La violence le terrifie, surtout si elle vient de quelqu'un proche de lui. Un mot trop haut, une bousculade, un geste un peu  brusque et voilà Bertil qui se liquéfie sur place. D'une manière générale, le mage n'est pas quelqu'un de tactile et à moins qu'il ne soit en train de faire la cour à un bel homme, il évitera au maximum le contact physique avec autrui. En fait, il ne supporte pas la promiscuité avec les personnes qu'il ne connait pas et malheureusement pour lui, les gens de Bordeciel sont du genre démonstratif.
Il ne sait pas écrire et n'a appris à lire qu'avec de grandes difficultés au fil des années. Le comble pour un garçon qui aspire à devenir érudit... Les heures passées avec son père à tenir une plume fébrilement n'ont jamais réussi à lui inculquer les gestes nécessaires. Doté d'une intelligence vive, capable de retenir une quantité astronomique d'informations qu'il aura simplement entendu, il n'est pourtant pas capable d'écrire le plus simple des textes. La persévérance lui a permis de devenir un bon lecteur, mais l'écriture est restée une épreuve impossible à surmonter. Il voit ce handicape comme une honte personnelle, lui qui vénère la connaissance et le savoir, d'ailleurs il le cache à tous ceux qui l'entourent. Quand il était élève à Fortd'Hiver, seuls quelques professeurs étaient dans la confidence, mais jamais au grand jamais il n'aurait accepté que ses camarades soient au courant. Ce sujet est très sensible et mieux vaut ne pas l'aborder.
Depuis toujours, Bertil est d'une nature mélancolique, un état qui tend à s'aggraver au fil des années. Outre ses émotions à fleurs de peau il est victime de nombreux passages dépressifs où lui viennent des idées noires. Il arrive régulièrement que ces pensées morbides lui parasitent assez l'esprit pour qu'il envisage de passer à l'acte et se faire physiquement du mal, voir pire. Pour palier à ces crises, Bertil n'a trouvé qu'une solution : L'alcool, le sexe, le skooma, ou les trois à la fois. Quand il sent poindre ces moments de détresse, il va de lui même s'enfermer dans ses appartements ou sort en ville et ne revient qu'au matin. Jusque-là, il a réussi à faire en sorte que cet état mental n'empiète pas sur son travail, mais ses vieux démons ne sont jamais loin.
Il aime la beauté, particulièrement chez ses partenaires sexuels. Il choisit plus ses amants en fonction de leur physique que de leur conversation et de ce fait, se lasse très facilement d'eux. Il se cantonne à des relations superficielles, et affirme qu'il n'a pas besoin de plus. En réalité, il a bien trop peur de s'ouvrir à quelqu'un et de s'exposer à la déception comme cela a pu lui arriver.
Bertil peut faire preuve d'une grande douceur envers ceux qui ont su toucher son coeur, parfois de façon déconcertante. Il communique très mal avec ceux qu'il aime et montre son affection par les actes plus que par les mots. Alors qu'il a la langue bien pendue en public, dans l'intimité il est très maladroit et préfère se taire de peur de ne pas trouver les bons mots, mais aussi de se dévoiler. Sa loyauté, une fois acquise, est indéfectible.
Bertil adore les oiseaux. Il passe des heures sur les hauteurs de Markarth à les nourrir et à les dessiner. Sa chambre est tapissée d'esquisses d'oiseaux et de plumes et il ramène régulièrement des volatiles blessés pour les soigner. Il fait preuve d'une grande délicatesse avec eux et leur parle comme s’ils étaient humains.
Contrairement à ce que peut laisser présager son attitude hautaine, Bertil a beaucoup d'humour et pour peu qu'il soit à l'aise avec quelqu'un, il laisse facilement éclater une personnalité flamboyante et délurée.


Apparence, vêtements, anecdotes Brun de cheveux et pâle de visage, Bertil a une silhouette élancée qui sied mieux aux salons de danse qu'aux champs de batailles, un port altier et une gestuelle gracieuse si ce n'est maniérée. Il use sans compter d'onguents, d'huiles et d'autres potions alchimiques pour prendre soin de son apparence. Ses cheveux sont soyeux, bien que récalcitrants à être coiffés, son teint est sans imperfection épidermique, et il a des ongles parfaits. On peut le qualifier sans trop de mal de beau garçon, d'autant qu'il ne manque pas de charme quand il se donne la peine d'être agréable. Il aime les beaux vêtements, les tissus de qualités et les bijoux, l'argent tout particulièrement. Lorsqu'il voyage, il sait se montrer prudent et s'habiller en conséquence pour ne pas attirer la convoitise des détrousseurs. Quant il est à Markath, il se laisse volontiers aller à ses penchants fastueux. Pourtant tous ces artifices ne peuvent guère cacher la vérité à un observateur avisé. Les yeux de Bertil sont marqués de cernes, témoignages de ses nombreuses insomnies, et le blanc de ses yeux est souvent rougi par son inhalation fréquente de skooma.
Ses doigts sont tordus et couverts de cicatrices, marques indélébiles d'une éducation cruelle. Son père lui a cassé les doigts plusieurs fois, et encore aujourd'hui, certains mouvements lui font ressentir de la gêne et même de douleur. Pour cacher ses blessures, il porte constamment des gants quand il est en public. Il fait un véritable blocage psychologique sur ses mains et se supporte pas qu'on les touche quand elles sont découvertes.
Il porte une amulette de Kynareth autour de son cou depuis toujours et ne s'en sépare qu'à de rares occasions. Il a cousu dans la doublure de ses vêtements différentes amulettes qu'il a récupéré durant ses voyages, plus particulièrement celles de Julianos, mais également des autres Dieux du panthéon nordique. On n'est jamais trop prudent !
Il ne se départ jamais de sa sacoche de cuir. On y trouve à l'intérieur différentes potions allant du breuvage médical à la fiole d'acide à jeter au visage d'un agresseur. Il y range aussi de quoi dessiner, des parchemins, des livres...Il y garde également une dague, qu’il a piqué dans l'armurerie de sa caserne à l’époque où il était légionnaire. Non pas qu’il sache s’en servir très adroitement, mais c’est toujours utile d’avoir un objet tranchant sous la main. Et il connaît les bases : Le bout pointu va vers l’ennemi...

Compétences et équipementSon bref, mais intense, passage dans la Légion lui a permis de développer quelques talents utiles.
Malgré son physique de crevette, Bertil a une bonne endurance et court très vite quand il s'agit de fuir.
Sa plus grande force réside dans ses capacités d'apprentissage exceptionnelles. Il possède une mémoire visuelle et auditive très développées. Durant son service militaire et ses voyages, il a eu l'occasion de rencontrer différentes personnes issu de peuples variés et il possède de solides bases dans plusieurs langues étrangères, bien qu'il manque de pratique. Dès que l'occasion se présente, il essaiera de converser avec des gens d'autres pays pour améliorer sa maitrise de leur langue ! Il possède une très grande culture générale, qu'il ne manque pas de montrer à maintes occasions plus ou moins pertinentes. Il est amusant de constater que si ses connaissances dans les arts magiques, en sciences de l'alchimie, en littérature, en linguistique et en histoire ne sont plus à prouver, il est totalement ignorant dans les domaines qui ne l'intéresse pas.
A son grand désespoir, il n'a jamais réussi à dépasser les bases de la magie, et ce dans aucune école. Si la théorie n'a aucun secret pour lui, il est tout bonnement incapable de dépasser le stade ''d'apprenti".
Malgré sa frustration, il s'est plongé à corps perdu dans l'alchimie et s'est révélé être très doué dans cette discipline, même si pour l'instant il n'ose pas encore se lancer dans les expérimentations hors des sentiers battus.
La cuisine n'étant pas bien différente de l'alchimie a ses yeux, il est plutôt doué.
Il a une grande capacité de concentration, sauf quand il s'agit d'écrire. Il est très bon dessinateur et s'exerce régulièrement quand il en a le temps. Il a fait quelques essais en peinture mais en est venu de lui-même à la conclusion que les croquis et les schéma étaient plus adaptés ! Il aime dessiner les gens qui l'entourent quand il a du temps devant lui. Personne n'est au courant à Markarth, mais il a auparavant gagné sa vie en réalisant des parchemins à contenu érotique...
Son héritage génétique des contrées du nord n'est pas très visible, pourtant il est bien présent. Bertil résiste très bien au froid, et malgré les apparences, il a un métabolisme en acier, ne tombant malade que très rarement.
Il a toujours sa sacoche de cuir avec ses potions et des affaires de dessin, ainsi que sa dague. Il porte une amulette de Kynareth et de Julianos. On le verra généralement en tenue de grande qualité, surtout s'il est à la cour.

Paramètres systèmesPseudo/Prénom Appelez moi Vic ! Age J’ai 20 ans ^^ Pays Je viens du pays du fromage et des bérets.  Comment as-tu connu le forum ? En tapant ‘Forum RPG’ sur Google...x) Des remarques ? Tout comme Bertil, je suis dyslexique (enfin lui, il est plutôt dysgraphique mais bon) et j'ai pas mal de problèmes d'orthographe. J'utilise un correcteur en ligne mais il laisse passer quelques grosses coquilles alors si quelqu'un en a un à me conseiller, je suis preneur ^^. Sinon je trouve ce forum très cool et j'espère que nous allons tous vivre de merveilleuses aventures ensemble !
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Bertil
Bertil
Assistant mage
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Sujet: Re: Les tribulations d'un mage mais pas trop (Bertil) Dim 25 Mar - 17:51

“...even a mirror will not show you yourself, if you do not wish to see.”

Les dragons ont toujours été une légende, du folklore : maintenant, on dit qu'un d'entre eux à attaquer la forteresse d'Helgen.. Y croyez-vous ?

Comment dire...les Nordiques sont comme ils sont et je ne fais pas confiance à des gens capables d'ingérer autant d'alcool sans en mourir. On ne me fera pas croire que leur perception de la réalité n'en est pas altérée ! Les témoignages historiques de l' existence de dragons recèlent sans aucun doute une part de vérité, mais jusqu'à preuve du contraire, les seuls gros lézards que j'ai vu sont ceux qui se bronzent sur les pierres des remparts de Markarth. Mais dans l'éventualité où ces rumeurs seraient fondées... et bien je suppose que vivre à proximité d'une mine aux souterrains profonds pourrait avoir ses avantages. Je préfère ne pas y penser.

La mort du haut-roi des mains du chef des rebelles, le siège de Fortdhiver sont deux actions qui ont fait éclaté la guerre civile, longtemps larvée entre Impériaux et Sombrages : comptez vous vous engager d'un côté ou de l'autre ?
Je suis un homme de lettre et de science, je n'ai pas à prendre parti concernant cette guerre civile. De plus, je trouve les deux camps d'une bêtise insondable. Je n'ai aucun amour pour la Légion qui fait des courbettes au Thalmor, et les Sombrages ont perdu le peu d'estime que j'avais pour eux quand ils se sont attaqués à Fortd'Hiver qui fût mon foyer. Si cette histoire de Dragons pouvaient tous les calmer, ce serait pour le mieux ! Mais quand l'ego est en jeu, je crains que même des reptiles cracheurs de feu ne puissent y faire grand-chose...



Raconte-moi ton histoire...

Bertil enrageait.
Il serrait ses poings si fort que les jointures de ses doigts en étaient blanches. Les douleurs articulaires chroniques qui traversaient ses mains ne l'atteignaient même plus. Seul dans son dortoir d'apprenti, il ne pouvait empêcher des larmes de dépit et de rage couler sur ses joues. Ca faisait des années qu'il n'avait pas pleuré. Pourtant, aujourd'hui, en cette glaciale après midi à Fortd'hiver, il était incapable de contenir ses émotions. Lui qui était d'habitude si calme, si patient, affichant toujours une expression détendue, avait soudainement quitté le cours, emportant dans un bruissement de parchemins et de plume toutes ses affaires pour aller se réfugier dans un lieu où personne ne le dérangerait. Il avait presque couru pour échapper au regard de ses camarades et de son professeur. Il irait s'excuser plus tard auprès de lui, quand il serait calmé. Après tout, ce n'était pas de sa faute.
Bertil n'en pouvait tout simplement d'être assis sur une chaise, à écouter les consignes d'exercices qu'il avait entendu mille fois. Pour un jeune débarquant fraichement à l'Académie, ces tâches pouvaient sembler impressionnantes. Ca faisait six ans que Bertil était assis sur cette chaise.
Quand il était arrivé à Fortd'Hiver, il ne s'attendait pas à devenir un magicien en un claquement de doigt bien sûr. Il savait que la magie était une discipline complexe qui réclamait un éprouvant investissement personnel. Mais Bertil était déterminé. Jamais dans toute sa vie il n'avait douté que la magie était la voie que le destin lui réservait. Sans jamais se plaindre, sans jamais remettre en cause les instructions qu'on lui imposait, sans jamais cesser de travailler, il avait passé six ans à étudier les domaines occultes à corps perdu. Il avait dévoré un nombre impressionnant d'ouvrages de la bibliothèque, passant des nuits blanches à traduire des textes anciens pour acquérir leur savoir, il avait conversé de nombreuses heures avec ses professeurs, pour tout connaître des secrets ésotériques. La théorie et l'histoire de la magie le passionnaient. En vérité, il excellait dans toutes les disciplines intellectuelles de l'Académie. Bien qu'il en éprouvait une certaine fierté, Bertil ne s'intéressait nullement aux félicitions ou au succès. C'était bel et bien sa soif de savoir qui le motivait.
Malgré ça, au bout de quelques temps, les professeurs avaient commencé à être soucieux de son avenir. Une fois les bases acquises, ils s'attendaient à ce qu'il montre l'entendu de son talent.
Bertil stagnait. Il était incapable du moindre sort plus complexe que les fondamentaux. Toutes ses heures d'entraînement, toute sa concentration mobilisée et toute son énergie dépensée n'y changeaient rien.Malgré son intelligence et son érudition, malgré toutes ses connaissances théoriques, il était tout simplement un mage médiocre.
Cette prise de conscience fût un véritable coup de poignard pour le jeune homme, dont la vie n'avait jusqu'à lors tourné qu'autour de ça. A chaque fois qu'il avait faillit, à chaque moment difficile qui avait ponctué son existence, il se raccrochait à ce rêve d'enfant : Devenir un grand mage.
Tout s'effondrait, il perdait pied. Il n'avait même plus le goût de vivre à vrai dire... Bertil avait toujours été un garçon solitaire, assez austère et cynique pour faire fuir la plupart des gens qui prenaient le temps de lui parler et quand bien même il eut quelques amis qu'il appréciait sincèrement, il n'avait personne à qui partager son chagrin. Il en était tout simplement incapable.
Le nordique inspira grandement, essayant de reprendre ses esprits. Ca ne lui ressemblait pas de perdre le contrôle de lui-même comme ça, et en ressentait une grande honte. Profitant que les cours ne soient pas terminés et que les couloirs soient vides d'âmes qui vivent, il se dirigea vers la salle d'eau de son dortoir. Il avait besoin d'eau froide et de silence.
Bien qu'il soit très émotif et d'une plus grande sensibilité qu'il ne le laissait paraître, Bertil n'aimait gère les épanchements d'émotion. Les plaintes et les pleurs étaient une perte de temps pour lui. Quand quelque chose lui déplaisait, il s'arrangeait pour ne plus avoir à la supporter. Cette méthode s'appliquait aussi bien aux situations qu'aux gens, et ça lui avait toujours réussi.
Mais que pouvait il contre sa propre imperfection?
Enfant, Bertil avait eu un père violent et autoritaire, qui terrorisait sa femme et son fils. Un commerçant qui avait réussi à s'élever au-dessus du simple vendeur de pomme de terre, mais qui n'avait jamais atteint les sommets. Il comptait largement sur sa progéniture pour prendre sa suite. Evidemment, rien ne s'était passé comme prévu. L'alcool, les problèmes financiers, son fils incapable d'apprendre à écrire correctement... Si un jour Bertil avait eu une vie de famille saine, il ne s'en souvenait plus. En revanche les hurlements de colère et les coups avaient gardé une solide netteté dans sa mémoire.
Il baissa les yeux sur ses mains gantées. Son père lui avait cassé plusieurs fois les doigts, et encore aujourd'hui, sa main droite souffrait d'une rigidité douloureuse et en période d'humidité, il avait l'impression que ses os allaient imploser. Heureusement, il était gaucher et pouvait encore largement se débrouiller dans la vie. Il n'était pas le premier nordique à avoir un père violent et alcoolique, c'était même la norme dans la plupart des villages de Bordeciel, et il le vivait plutôt sereinement. Ou du moins il essayait.
Quand son père avait appris par des rumeurs que son fils fréquentait des adolescents de son âge et ce de façon très peu prude, et qu'il l'avait traité avec un mépris venimeux, déclarant qu'il aurait préféré qu'il meurt à la naissance, Bertil avait encaissé sans broncher. Après tout, ça aurait pu être pire. Et de toutes façons, un jour il serait mage.
Quand le ventre de sa mère commença à s'arrondir de nouveau et que son père n'avait plus besoin de son aîné encombrant et lui faisait bien comprendre, Bertil encaissa. Quand son père le traîna jusqu'à un campement de légionnaires pour l'obliger à s'engager, espérant ainsi s'en débarrasser, Bertil avait encaissé. Après tout, la Légion n'était pas si terrible. Il regrettait surtout de ne pas avoir dit au revoir à sa mère. Et de toutes façons, un jour il serait mage.
Quand Bertil s'était fait tabasser par ses camarades de régiment, en partie à cause de ses remarques pertinentes mais peu prudentes sur leur manque profond de réflexion intellectuelle, et qu'il s'était retrouvé une dizaine de fois le visage dans la boue, il avait encaissé. Après tout, durant ses trois ans dans l'armée, il avait eu l'occasion de discuter avec plusieurs personnes d'horizons différents qui avaient nourri sa culture générale et grâce à eux, il avait apprit les rudiments de l'orsimer, de l'elfique et du yoku. De toutes façons, un jour il serait mage.
Un jour il avait pris un mauvais coup durant un entraînement musclé. Le plastron d'un camarade s'était logé en plein dans son nez. Un bête accident. Quand il s'était réveillé dans la tente des guérisseurs, il sut qu'il tenait sa chance.
"Je suis Barenziah la Magnifique, Reine de Longsanglot et souveraine des Dunmers ! Que tous se prostèrnent devant ma grandeur !"
Ainsi il fût reformé pour cause de démence. Encore aujourd'hui, il se demande comment un bluff aussi culotté à pu marcher...
En repensant à cet épisode de sa vie, Bertil ne pu s'empêcher de sourire un peu. Il ôta ses gants et plongea ses mains dans l'eau du bassin pour ensuite les passer sur son visage blafard. Il s'appuya sur le rebord de marbre et soupira.
Après avoir quitté la Légion, il n'était pas rentré chez lui. Il n'avait pas coeur à rencontrer ce petit frère qui avait pris sa place, de plus il voulait mettre le plus de distance possible entre son passé et lui. Il avait erré en Cyrodiil, généralement dans des conditions précaires. Pendant un moment, il gagna sa vie en dessinant, puis en travaillant chez différents libraires. Une fois qu'il eut rassemblé assez d'argent pour voyager, il pris la direction de l'Académie de Fortd'Hiver à bord d'un bateau marchand.
Son choix de retourner au pays de ses origines, était non seulement motivé par l'excellente réputation de l'archimage Arquen mais également par la promesse qu'avait fait son père de ne jamais remettre les pieds en Bordeciel. Une excellente raison donc.
Et c'est comme ça qu'il se retrouva là, dans cette salle d'eau.
Il releva la tête mollement et croisa son regard dans le miroir. Il pouvait y lire toute la grandeur de son échec.
Pour la première fois, il prenait conscience à quel point il ressemblait à son père.
Sur cette révélation particulièrement répugnante à ses yeux, il décida qu'il allait abandonner le peu de dignité qu'il avait et d'aller se saouler à la Taverne de Fortd'Hiver jusqu'à oublier son propre nom.
Il serait probablement mort d'un comas éthylique ou d'hypothermie après être tombé endormi dans la neige si l'Archimage ne l'avait pas convoqué ce jour-là.
Bertil avait toujours eu un profond respect teinté de peur pour cette femme. Il admirait sa puissance, ses cheveux soyeux, son érudition, sa connaissance, sa garde robe et la façon dont elle gérait l'Académie. Quand il l'avait rencontré pour la première fois, il s'était senti très intimidé ce qui est assez rare pour être souligné. Il s'attendait franchement à ce qu'elle lui dise qu'il n'avait plus rien à faire parmi les mages et qu'il devait partir au plus tôt. Mais pas à ce qu'elle lui donne une lettre de recommandation. Elle lui parla de Wyn Ysciele, le mage de la cour de Markarth qui cherchait un assistant. Elle semblait penser que Bertil était idéal pour ce poste et qu'il saurait en tirer de grands apprentissages. Il était assez perplexe, mais en même temps intrigué par cet homme à la réputation sulfureuse. Il accepta bien évidemment cette main tendue et parti pour la Crevasse dans les plus brefs délais.
Même si Wyn avait un caractère bien à lui et que Bertil se demandait souvent et sérieusement ce qu'il faisait là, il se surprit à de plus en plus apprécier la vie à Markarth. Non seulement la demeure du mage débordait de livres sur des sujets aussi divers que variés, mais en plus Bertil avait véritablement le sentiment de servir à quelque chose. Parfois, il était frustré que son maître lui confie des missions de basse qualité comme les courses ou le repassage, mais c'était là des sacrifices nécessaires. Du moins c'est ce qu'il se disait pour se motiver quand il devait nettoyer le laboratoire après qu'un voleur se soit amusé à laisser du sang partout avant de mourir.

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Wyn Ysciele
Wyn Ysciele
Mage
Messages : 862
Sujet: Re: Les tribulations d'un mage mais pas trop (Bertil) Dim 25 Mar - 19:57
Bertil :wah: :wah: Ciel mon assistant ! J'aime beaucoup ce que je lis et j'ai pas eu l'impression de coquilles ou autres qui dérangeraient la lecture pour l'instant :miam: Tu as sept jours pour terminer ta fiche, mais si tu as besoin d'un délai ou des questions, n'hésite pas et surtout bienvenue ! :minicoeur:
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Yildun Silvereyes
Yildun Silvereyes
Prêtre
Messages : 117
Sujet: Re: Les tribulations d'un mage mais pas trop (Bertil) Dim 25 Mar - 20:10
Bienvenue officiellement parmi nous Bertil :wah:
Hâte de voir cette fiche terminée, je veux un lien :hf:
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Bertil
Bertil
Assistant mage
Messages : 124
Sujet: Re: Les tribulations d'un mage mais pas trop (Bertil) Dim 25 Mar - 20:44
Wyn > Merci :wah: Je vais essayer de finir ma fiche le plus vite possible !

Yildun > Merci aussi :plz: Avec plaisir pour le lien, après tout, tu as sauvé la vie de mon maître (Aaaah celui-là, on peut pas le laisser seul cinq minutes sans qu'il ne perde une jambe ) :hihi:
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Erendis
Erendis
Chambellan
Messages : 143
Sujet: Re: Les tribulations d'un mage mais pas trop (Bertil) Dim 25 Mar - 21:42
huhu bienvenue !
Contente de voir ce scenar !
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Berich Beratius
Berich Beratius
Chef des Voleurs
Messages : 148
Sujet: Re: Les tribulations d'un mage mais pas trop (Bertil) Lun 26 Mar - 3:45
Un nouvelle fois bienvenue :drama:
T'as bien du courage de venir supporter Wyn, on sait tous à quel point c'est un homme difficile, jamais content, irresponsable et.. 'fin voilà :sisi:

J'viendrais sûrement t'embêter aussi mais en attendant, j'te souhaite bon courage pour la suite de ta fiche :cutie:
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Arawn Valtieri
Arawn Valtieri
Chef des Voleurs
Messages : 779
Sujet: Re: Les tribulations d'un mage mais pas trop (Bertil) Mar 27 Mar - 17:34
Bertil a écrit:
Malgré son physique de crevette, Bertil a une bonne endurance et court très vite quand il s'agit de fuir.
Bonjour, la guilde des voleurs recrute…

Blague à part, encore une fois bienvenue et (Appleman :mygod:) bonne rédaction à toi  :eyes:
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Wyn Ysciele
Wyn Ysciele
Mage
Messages : 862
Sujet: Re: Les tribulations d'un mage mais pas trop (Bertil) Jeu 29 Mar - 16:43
Je ne peux pas relever le nombre de citations où j'ai eu envie de pleurer ou bien où j'ai éclaté de rire :chatpotte: :chatpotte:
C'est parfait, et je pense que Bertil et Wyn sont faits pour s'entendre, et faire de grandes choses :what: :omfg: :runlove: ( J'entends déjà certains qui disent que ça va virer en castastrophe, mais c'est ça aussi la science et les expérimentations :judge: )

( Tu es solennellement invité à éponger le sang de Berich en intrigue si ça te dit ! )


Bienvenue parmi nous !
Allez dans le menu des compétences pour les augmenter



❖ Tu peux maintenant passer signer les bottins Il y en a pas mal parce qu'on aime bien que tout soit bien rangé, mais il ne faut pas passer à côté, pour que tout soit clair pour tout le monde ensuite N'oublie pas aussi de signaler ton rôle et si tu as un clan
❖ Toujours dans la section obligatoire, il faut que tu crées ton agenda de rp : non, ce n'est pas une fiche de lien, c'est juste pour poster un lien à chacune de tes réponses, pour voir ton activité rp ! Tout est expliqué juste là mais en cas besoin, n'hésite pas à mp le staff!
❖ Pour trouver des liens et des rps, il est fortement conseillé de te créer une fiche de lien et passer dire coucou dans celle d'autrui !
❖ A propos de liens, pour créer ton propre pré-lien et ton propre scénario il n'y a aucun souci ! Tout est expliqué par là ! Attire de nouveaux camarades, petit dovahkiin
❖ Les journaux de bord sont optionnels, mais je te donne leur emplacement sur la carte : faire ta chronologie, le carnet de note de ton perso, un p'tit rp solo, noter son évolution tout ça est libre !
❖ Enfin, tu peux aller jeter un coup d'oeil du côté du système de dés et des demandes diverses : toujours bien de savoir ce que tu peux faire De même pour ouvrir un rp et/ou archiver un rp il faut jeter un oeil ici !
Et ça c'est quoi ? ça c'est là où l'on vote sur le forum Paraît que c'est vachement utile pour ramener de nouveaux membres et faire prospérér l'empire la rebellion la non-consanguinité en Bordeciel
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Bertil
Bertil
Assistant mage
Messages : 124
Sujet: Re: Les tribulations d'un mage mais pas trop (Bertil) Jeu 29 Mar - 21:24
Owiiii merci à tous ! Je vais de ce pas m'atteler à l'administration ^w^
(Berich ? Pourquoi penses tu à Berich quand on parle de voleurs morts ? :8D: )
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Sujet: Re: Les tribulations d'un mage mais pas trop (Bertil)
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Les tribulations d'un mage mais pas trop (Bertil)

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