Apparence, vêtements, anecdotes Relativement petit malgré ses racines Nordiques, on a fortement tendance à l’infantiliser ou à ne pas bien jauger son degré de dangerosité; erreur débutante vis à vis d’un homme pour qui les éléments sont ses plus fidèles alliés. S’il n’a pas le tour d’épaule et la taille vertigineuse qu’on pourrait imaginer chez l’un des descendants d’Ysgramor, il a toutefois une charpente discrète quoique correcte, puisqu’entretenue.

Un teint laiteux et des yeux d’un bleu céruléen, un visage habillé par une barbe généreuse. Des cheveux longs d’un noir charbon, souvent noués ou tressés avec soin. Il n’aurait tout de même pas été question de laisser traîner quelques mèches dans une de ses concoctions alchimiques, d’autant qu’elles sont encore loin d’être irréprochables…

De manière générale il prend soin de son apparence, sans pour autant en faire une fixette — il le fait naturellement et il lui arrive donc, comme beaucoup, d’être moins présentable certains jours, par manque de temps ou de par des circonstances fâcheuses.

Nelkir ne revêt aucune armure, pas par manque de vigueur mais par désir de commodité. Comme le font nombre de ses homologues mages, il s’affuble d’une robe en tissu épais (à la doublure en peau lorsque le froid se fait plus mordant), la cintrant par le cuir d’une écharpe à sa taille, à laquelle il noue bourse et sacoche d’apothicaire pour le petit quotidien. Il en dispose d’un certain nombre, naturellement, mais rares seront les fois où on l’apercevra sans. Si ce n’est pas le cas, il lui arrivera parfois de revêtir une chemise en tissu couverte par un habit d’étoffe semi-épais, mais jamais sans un ceinturon en cuir pour habiller son bassin.

Aux parures fluctuantes s’ajoute la balafre rugueuse et irrégulière d’une brûlure, située dans la paume de sa main gauche (dont il ne parlera certainement jamais, bien que ce soit la plus visible d’entre toutes).
Aussi marqué par quelques cicatrices de tout horizon, souvent bénignes pour celles-ci et récoltées dans des situations plus ou moins cocasses, voire stupides. Elles sont en général localisées au niveau de ses mains et avant bras, même si une poignée d’entre elles pourraient être justifiées par le souvenir d’une dispute d’enfant avec son frère aîné… qui s’était clôturée par une mauvaise chute de sa part sur la roche.
Il en porte les stigmates pour son arcade droite légèrement creusée, une vieille et longue entaille perpendiculaire à la presque-commissure de ses lèvres, ou encore l’arc osseux de sa mâchoire et ses avant bras. S’il a beaucoup souffert sur le moment, il en parle aujourd’hui avec le sourire… lorsqu’on lui fait remarquer certaines balafres discrètes sur son visage, pour peu qu’il soit possible de les discerner facilement, ces dernières étant - pour la plupart - camouflées par sa barbe.

Toute balafre mise à part, il s'est fait graver au fil d'une aiguille encrée quelques tatouages, de runes et de symboles sur la quasi-intégralité de son dos, certaines se logeant sur ses cervicales. Ce travail fut long, fastidieux et douloureux, et c'est avec d'autant plus de fierté qu'il l'a accueilli.



— Il a pour habitude de jeûner pendant le mois d’Ondepluie, ne s’abreuvant que d’eau pendant les journées, et se restaurant avec parcimonie une fois le soleil couché sur l’horizon.
— Possède un réseau de « chat sauvage » qui veille dans l’ombre son frère Frothar et  sa sœur Dagny, étant très (trop) préoccupé par leur sécurité. Nelkir en a fait presque une obsession, et cela croît naturellement avec le retour des dragons.
— Depuis qu’il a vu un dragon pour la première fois dans leur propre châtellerie, il redouble d’efforts pour en apprendre plus sur ces créatures de légendes. Bien que partageant le Thu’um avec ces derniers, il y a encore bien des choses qu’il ignore encore sur le sujet et ce n’est pas sans le fasciner…
— Lorsqu’il réfléchit, Nelkir a la fâcheuse tendance à se mettre à chanter. Certains diront qu’il s’agit d’un autre don de Kyne — il n’empêche toutefois que son chant est apprécié… lorsqu’il ne s’élève pas près d’une personne assoupie ou de mauvais poil. Il accompagne parfois son frère et apprécie particulièrement ces moments qu’ils partagent ensemble.
— Il a prit pour habitude de rejoindre Rivebois à la seule force de ses jambes, méditant le long de la Rivière Blanche des heures durant. C’est là un caprice auquel il s’adonne malgré tous les dangers que cela peut représenter pour un noble de la Cour tel que lui. Ses aînés, résignés, auront au moins réussi à le faire accompagner par quelques gardes, ce qui reste un bon compromis.
— Sa seule ambition est celle qu’il s’est forgée : à protéger les siens et servir leurs intérêts au possible. S’il n’avait pas été rattrapé par le destin qui lui a arraché son père Balgruuf, il aurait très certainement voué sa vie au culte de Kynareth; plus qu’il ne le fait déjà aujourd’hui.
— Nelkir adore l’eau et prend le temps de longues baignades dans des eaux tantôt glacées, tantôt tempérées. La nudité ne lui pose — étrangement — que peu de problème. Il se sent davantage en phase avec la nature une fois dépouillé de ses atours.
— Il se rend quotidiennement au temple de Kynareth de la ville pour y prier. Souvent, parfois de nuit, où il prend le temps de discuter avec certains prêtres, avec qui, pour certains, il s'est lié d'amitié.
— Bon vivant, il apprécie beaucoup les bons plats et ne lésine pas sur la quantité, ce qui a le don de surprendre au vu de son gabarit.
— Si aujourd'hui alcool rime avec modération, c'est parce qu'il lui est arrivé de franchir ses limites et de finir saoul… ce qui n'est pas très beau à voir, avouons-le. Il préfère éviter le poids d'une honte supplémentaire, plus que celle qui le poursuit malgré lui dans la bouche taquine de ses aînés.
— Nelkir se vexe vite : il a tendance à s'emporter puis se renfermer lorsqu'il est ainsi touché, l'ombre d'un enfant blessé le poursuivant.
— Il rêve de pouvoir adopter un chat, de ceux que l'on trouve communément en Hauteroche.