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Attheia Wavrick
Attheia Wavrick
Chasseur de dragon
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Sujet: I'm just a woman trying to make a name for herself outside her family | Attheia Sam 13 Jan - 13:23

Attheia Warvick
33 | Célibataire | Bisexuelle, ignore encore sa préférence pour les femmes | Mallory Jansen | Combattants
Race & origine Impériale de sang pur, d'une famille noble et combattante, descendante des premiers gardes dragons par sa lignée paternelle. Son père était une Lame, et est mort en 172 durant la guerre, sa mère poursuivit la guerre contre le domaine Aldmeri jusqu'au bout, et gravement blessée, échappe à la mort de peu. Sa mère a épousé un Altmer en seconde noce en 175 - c'est un mariage de soumission, car sa famille était trop proche de l'Empereur pour être tuée après le traité, trop fière et combattante pour accepter le traité sans broncher. Affiliation Jusqu'il y a quelques mois, elle était questrice dans la légion impériale. Elle avait été approchée par les Vigiles, qu'elle admire profondément et qu'elle envisage de rejoindre une fois sa quête actuelle terminée. Pour l'heure, elle se revendique neutre. Métier Ex-questrice. Combattante, elle a décidé de mener une troupe de combattant averti contre les dragons, prête à tout pour éliminer cette nouvelle menace qu'elle voit comme un défi lancé par les Aedras. Cependant, contrairement aux anciennes lames, elle revendique une neutralité complète;  mais elle compte trouver comment abattre les dragons par ce passé.Dieu Akatosh principalement - surtout depuis qu'elle a aperçu un dragon pour la première fois. Elle aurait aimé être assez juste et protectrice pour Stendarr, mais elle ne s'en juge que peu digne, et si elle l'implore parfois de la guider vers les bons choix, elle sait qu'elle ne correspond pas à ses champions. Elle demeure curieuse envers Talos, aimant ce qu'il symbolise, le courage des hommes, la possibilité de choisir son destin... mais elle n'a pas été élevée ainsi, et il y avant tout une part de rébellion lorsqu'elle pense à ce dieu. Non, elle aime Akatosh.

Caractère Attheia est ambitieuse, déterminée, et ne recule devant rien. Elle a quitté une place haut-gradée dans la légion, vient d'une famille noble et reconnue pour sa valeur guerrière : elle sait ce qu'elle veut et ce qu'elle vaut et ne se cache pas derrière une fausse humilité ... à part face aux aedras. Quelque peu impatiente, elle finit souvent par prendre les choses en main elle même pour aller plus vite et s'assurer que la tâche est faite convenablement. Elle est avant tout exigeante et perfectionniste. Son niveau d'exigence est quasiment impossible à atteindre, et il n'est pas rare qu'elle roule des yeux et tourne des talons, déçue face à ce que quelqu'un d'autre appellerait parfait, ses lèvres pincées de mépris. Cette exigence se retrouve dans tous les domaines et surtout, s'applique également à elle. Elle demande le meilleur, rien de moins, et ne condescend pas à la demi-mesure ou à la médiocrité : que ce soit ses armes, ses troupes, sa chevelure, ses gâteaux au citron - ou ses amant(e)s.  Pour autant, elle a l'habitude de déléguer à des hommes de confiance : meneuse d'hommes, elle a l'autorité naturelle de son sang et sait commander une armée, que ce soit sur le champ de bataille que sur des plans plus restreint - et sait se faire obéir comme punir. Pragmatique, elle ne s'emballe pas facilement pour de grands principes ou idées extravagantes, préférant réfléchir à des solutions réalistes pour atteindre son but. Et s'appuyer sur quelques personnes de confiance est une étape essentielle; toute trahison susciterait une colère froide mais pas moins cruelle. Sa détermination est largement de l'obstination, c'est une tête de mûle Et comme elle déteste avoir tort en public ( en privé, elle peut se montrer raisonnable et reconnaître ses torts, à condition 1) qu'elle ait bel et bien tort 2) que l'apprentissage de son erreur puisse lui être profitable, mais humiliez la en public et elle vous jurera vengeance ) , cela promet de nombreuses prises de bec. Essayer de la faire changer d'avis est une option risquée, la contrarier tout autant. Elle ne fait pas dans la demi-mesure: une fois lancée, rien ne l'arrête et elle n'hésite pas à employer le charme ou la violence pour arriver à ses fins. Elle est indépendante : plutôt mourir que s'avouer vaincue, plutôt mourir que demander de l'aide. Elle est fière - soyons honnêtes, elle en a rarement besoin. On pourrait la qualifier de féministe : elle estime les femmes égales aux hommes et est prête à en passer plusieurs par ses lames pour le prouver, ainsi qu'à venir en aide à toute femme la lui demandant, mais elle méprise la faiblesse et si vous vous complaisez dans votre malheur - selon elle - elle vous laissera sans regret dans l'égout. Du coup, lorsqu'elle éprouve un sentiment, une faiblesse, une hésitation, elle fait tout pour la cacher, se montrant hautaine et méprisante, s'enfermant... elle ne comprends pas ce qu'elle ressent, mais à la place de s'en nourrir ou de l'analyser, elle essaie juste de colmater les brèches. Pourtant, c'est une femme passionnée, une flamme, brûlante - qui ressent parfois de la gêne, de la surprise, ou des doutes. Elle est fascinée par la gente féminine, celle qui n'est pas habillée en armure : ayant été élevée dans un milieu guerrier, comme un guerrier, et sa mère étant avant tout une guerrière, elle connaît mal ses femmes à l'apparence fragile. Elle les observe toujours avec des yeux - relativement - plein d'étoiles.  En fait, elle a tendance à avoir un crush/tomber amoureuse de toutes les femmes qu'elle rencontre - enfin. Celles dignes, royales, régaliennes, intelligentes, belles, cultivés et dotées d'un sens du style certain - Ayant été dressées à considérer que si elles ne sont pas des guerrières, elles sont méprisables et que les sentiments sont une faiblesse, elle ... quitte la pièce dans ces cas là. Et se montre sarcastique, hautaine et blessante. Enfin, ce n'est pas qu'elle ment à la perfection - simplement que le sarcasme et l'ironie sont tellement implanté dans sa voix qu'il est difficile de se rendre compte de ses réels sentiments. Elle n'est pas nordique, mais elle comprend leur sentiment d'invasion et leur envie de se rebeller mieux que personne - elle ressent la même chose face à son beau-père et les Altmers... et l’entièreté de l'Empire qui a failli à ses yeux. Ils ont capitulé, ont souillé sa famille et elle ne leur pardonnera jamais. Sa vie dans la Légion avait avant tout comme but que de "relever le niveau" de l'Empire qu'elle aimait et qui l'a déçu. Elle a vécu son enfance comme un indigène conquis dans son propre foyer et elle protège soigneusement ce qu'elle pense réellement et cache ses faiblesses.


Apparence, vêtements, anecdotes ▲ Elle porte ses cheveux nattés en tresses complexes, à la nordique, alors qu'ils tombent au milieu de son dos au naturel. Elle aime les tiares, et les bijoux sertissant les cheveux lorsqu'elle ne porte pas son casque. ▲ Coquette, féminine, ses vêtements sont un mélange d'armure et d'élégance ; elle aime les robes et les corsets, mais son univers quotidien n'est pas adapté et elle porte l'amure ; maintenant qu'elle a quitté l'uniforme de la légion, elle porte des longues jupes aux tons rouges, ouvertes en pans libres pour pouvoir bouger, et a le haut du corps cuirassé de métal et de cuir. En civil, elle affectionne les tissus nobles et luxueux, les robes dans les teintes bordeaux. ▲ Elle affiche de nombreuses cicatrices - résultat d'un entraînement dur avec un beau-père dur et une mère plus dure encore. La plus grande est sur la cuisse - elle a failli perdre la jambe cette fois là parce qu'elle refusait d'implorer grâce malgré le fait qu'elle se vidait de son sang. Elle boîte encore lorsqu'elle est épuisée. Elle a souvent des bleus causés par des chutes car elle est somnambule. ▲ Elle adore ce qui brille - les bijoux sont son point faible, et elle éprouve une préférence marquée pour l'or et les rubis. Et surtout, surtout, les tiares et diadèmes. Difficile à inclure dans sa tenue lorsqu'on mène sa vie, mais elle porte toujours de l'or sur elle d'une manière ou d'une autre. ▲ Elle possède un faucon dressé, l'un des rares cadeaux que sa mère lui ait jamais fait ; elle ne l'avouera jamais mais elle y tient comme à la prunelle de ses yeux.   

Compétences et équipementElle a été commandante de la légion, membre de l'infanterie d'élite de la légion. C'est une combattante, qui a appris à tenir des armes et en selle dès qu'elle a su marcher - les armes sont sa raison de vivre, sa manière d'exister et il ne passe pas un jour sans qu'elle s'entraide. Elle utilise une épée large et longue, massive, comme la Spatha impériale. De l'autre main, elle utilise parfois une dague, mais principalement son large bouclier triangulaire, lourd. Elle possède de bonnes compétences en stratégie, et commandement de troupes, habituée à se faire entendre des soldats. Eloquente et persuasive, elle sait tenir des discours et a été éduquée dans la maîtrise de l'étiquette et de la politique de Tamriel bien que la diplomatie soit plus un art appris que naturel pour elle ; son caractère s'y prête peu, mais elle a appris à serrer les dents. Elle s'est depuis peu prise de passion pour les arbalètes et s'efforce de s'améliorer à leur tir. Elle est à l'aise à cheval et se bat aussi bien à pieds qu'a cheval. Elle est doté d'une excellente résistance à la douleur, et on ne l'entendra jamais se plaindre ou abandonner - tant qu'elle peut encore respirer, ça va.


Paramètres systèmesPseudo/Prénom Elorin / Elvire Age
25 ans Pays France Comment as-tu connu le forum ? AMOUA  :omfg:   Des remarques ? .
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Attheia Wavrick
Attheia Wavrick
Chasseur de dragon
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Sujet: Re: I'm just a woman trying to make a name for herself outside her family | Attheia Sam 13 Jan - 13:23

Men fight wars, women win them.

Les dragons ont toujours été une légende, du folklore : maintenant, on dit qu'un d'entre eux à attaquer la forteresse d'Helgen.. Y croyez-vous ?
"- Je rentrais avec des prisonniers lorsque Alduin attaquait Helgen - j'étais à cheval, à cinq cent mètres, lorsque je l'ai vu se percher sur la tour de notre Forteresse et réduire ceux avec qui je riais encore le soir même en cendres. J'y crois. Je crois dur comme fer que l'on peut se débarrasser de cette menace, comme les hommes d'autrefois et je ne m'arrêterais pas avant d'être morte ou victorieuse. Les dragons sont de retour, et je le martèlerais dans la tête de chacun jusqu'à ce qu'ils y croient et agissent en conséquence. Je refuse d'être à nouveau impuissante. "

La mort du haut-roi des mains du chef des rebelles, le siège de Fortdhiver sont deux actions qui ont fait éclaté la guerre civile, longtemps larvée entre Impériaux et Sombrages : comptez vous vous engager d'un côté ou de l'autre ?

" - Non. Il y a encore quelques mois, j'aurais été la première à inciter le Légat à agir, à prendre les armes. Je comprends le ressentiment nordique, et je comprends leur rébellion, la même qui court dans mes veines, mais j'étais de la Légion et j'aurais agi comme telle, par devoir. Et par amour du combat. Aujourd'hui je refuse de me mêler de ça - les Nordiques ont raison d'agir ainsi, mais la Légion ne peut se retirer ainsi - je méprise déjà notre Empire pour sa capitulation, les voir baisser les armes en Bordeciel m'aurait rendu folle... Mais non. Il y a plus urgent, et pour mener mes plans à bien, je me dois de rester indépendante et neutre. Et surtout de convaincre le Conseil et Ulfric que c'est le cas. "



Raconte-moi ton histoire...

165 Falco Warvick est un garde du corps de l’empereur, un guerrier des Lames, descendant des premiers gardes dragons akavirois. Fidèle de Talos, guerrier incontesté, mage de destruction, c’était un homme droit et honnête, proche du roi, il est Lame avant d’être impérial et s’il passe beaucoup de temps auprès de l’empereur, il agit également en couverture dans les réseaux criminels, espionne, tue, et a l’oreille de l’empereur. 165 il tombe éperdument amoureux d’une guerrière de la Légion Impériale, Rena, commandante d’une troupe d’élite et composite, spécialisée dans les guerres de harcèlement – leur première étreinte est en armure, contre un barraquement, la première de nombreuses alors que les deux combattants semblent incapables de se passer l’un de l’autre. Pourtant, malgré leur noblesse de sang et de rang, l’idée du mariage ne leur vient que lorsque le ventre de Rena s’arrondit – leur passion se nourrissant autant des armes que du scandale, sans doute.  168 Attheia née du feu de ses parents, et sa mère, stationnée en Bordeciel jusqu’alors, accepte de rentrer en Cyrodiil et de poser les armes pour les premières années de sa vie. Le 30 Soufflegrive, 171 les elfes décapitent des Lames en guise de provocation et déclare la guerre à l’Empire. Des amis proches de Falco lui sont arrachés comme un crachat et l’homme répond à l’insulte en se jetant à corps perdu dans la guerre, donnant tout ce qu’il a. L’enfant de trois ans est laissée aux serviteurs tandis que sa mère reprend arme et armure légère.

De cette période, Attheia ne se souvient de rien. Elle ne se souvient pas du visage de son père et lorsque des années plus tard, elle verra les vestiges de l’affrontement, elle ne pourra reconnaître le crâne momifié, décapité, de son père, sur une pique au milieu d’autres membres de l’Ordre. En 172 Falco est fait prisonnier ; torturé pour des informations, démembré, souillé, décapité, son corps ne sera jamais rendu à sa famille. Attheia ne se souvient pas avoir survécu à une épuration ethnique, cachée par une servante alors qu’enfant elle était dans la cité impériale. Elle se souvient des corps dans le lac et des hurlements, et d’avoir perdu tous ceux restés avec elle dans leur maison de la capitale. Elle se souvient, en 4E 174, à la fin des cinq jours d’assaut, de sa mère, en sang et en armure, la sortir du coffre où elle était cachée avec une dague serrée contre sa poitrine, la serrer contre elle, imprégnant sa robe de tâches de sang qui ne partirent jamais, les morceaux métalliques de sa cuirasse coupant la chair de l’enfant et ses lèvres coupées, déposant un baiser sur sa joue, elle se souvient de chuter, le corps de sa mère cédant sous elles. Rena avait suivi son empereur durant les cinq jours de la bataille de l’anneau rouge, et avait continué à se battre après avoir été blessée gravement jusqu’à ce que les elfes soient exterminés, la bataille gagnée, et sa fille en sécurité. La bataille de l’anneau rouge était une victoire mais pour la famille Warvick se fut le début d’une nouvelle ère – mauvaise.

Le père était membre de l’Ordre des Lames. La mère une combattante émérite, connue pour sa forte tête et avoir participé au carnage elfique de la fin de la bataille. La famille était proche de l’Empereur, mais propice à la sédition et le traité de l’or blanc, si douloureux soit il devait être respecté pour ne pas semer la mort à nouveau parmi les civils. Il fallait briser la rage de vaincre de Rena, qui n’avait pas été abattue par la perte de son âme sœur – aujourd’hui, Attheia pense encore que sa mère, si elle avait été plus jeune aurait suivi Ulfric jusqu’à la mort ou aurait commandé sa propre rébellion dans l’Empire. Pourtant, sa mère fut brisée elle aussi.

Undil Arquen, Attheia ne le comprendra jamais. Elle ignore si l’homme déteste ceux qui ne sont pas de sa race, s’il adhère à l’idéologie Thalmor ou s’il a juste de mauvaises fréquentations. Elle ignore ce qui l'a poussé à accepter ce mariage métisse – l’envie de soumettre, violer, briser une impériale si hargneuse ? La beauté de sa mère ? L’envie de prouver sa valeur à sa famille, de se faire un nom, d’assertir le pouvoir aldmeri en Cyrodiil ? L’envie de leur échapper, de sauver cette femme enchaînée au mariage abject, l’envie de fuir Cyrodiil ? Mais Undil a épousé sa mère : un mariage forcé, un mariage de soumission.
Le nouveau couple et l’enfant du premier lit déménagèrent en Bordeciel – séparer sa mère de ses alliés et amis ? Se cacher de la honte de ce mariage métisse ? Fonder quelque chose ? Surveiller les nordiques ? Attheia avait sept ans, et elle se souvient des cris, des hurlements du ménage, des objets brisés, des luttes. Puis, c’est la dignité de sa mère, rapidement. Attheia n’a pas de souvenir maternel de Rena, le fossé entre les deux femmes est vertigineux. Brisée par son mariage, par la perte de son époux, la flamme de Rena est morte, et il ne reste qu’une carapace digne c’est ce que pense Attheia. Pourtant, Rena aura un second enfant, métisse. Pourtant, Rena, parfois sourit à Undil, Undil s’appuie doucement contre son épaule. Pourtant il y aura passé les premiers mois, une certaine entente qui grandit entre les adultes mais Attheia y est aveugle. Elle les déteste. Elle déteste l’Empire qui a capitulé, son père qui est mort, Undil qui est l’un des conquérants, sa mère qui baisse les bras et qui vit. Elle aime l’Empire, celui des légendes, de Tiber Septim, de l’ordre des Lames et des dragons. Des sacrifices.

On apprend à la jeune fille les langues, l’histoire, la mythologie, l’étiquette. On lui apprend à porter des robes et des couronnes, sourire, séduire. Attheia apprend les armes. Undil est avant tout un lanceur de sort, mais il lui trouve des maîtres d’armes, exigeants, durs, trop durs pour une fillette d’une dizaine d’années qui refuse de capituler. Le pire, c’est sa mère. Attheia ne sera jamais sûre de savoir si Rena se venge de quelque chose, ou si Rena l’entraîne à être plus forte, à être la meilleure pour prendre sa revanche, leur revanche, accomplir ce qu’elle n’a plus. Elle croit dur comme fer au second lorsque Rena l’entraîne sans pitié, manque de lui sectionner la jambe, parce qu’elles combattent à armes de fer et qu’elles ne s’économisent pas. Rena et les maîtres d’armes font de l’adolescente une guerrière, elle prend un bain, elle paraît dans les cours. Elle s’endurcit.
Dès qu’elle a l’âge, elle entre dans la légion. Elle n’a aucun amour à la maison, ou elle n’en accepte aucun, et elle ne se retourne pas. Elle gravit les échelons, comme une tornade. Attheia refuse l’échec, la demi-mesure, elle serre les dents et elle avance. Elle voudrait réformer l’Empire à elle toute seule, lui rapporter sa grandeur passée en criant sur ses hommes. Elle monte les échelons. Elle est ambitieuse, une femme accomplie, mais elle est une enfant à bien des égards – elle ne connaît pas l’amour, peu l’amitié, elle ne ressent pas la peur, sa vie est son bras armé.

Sauf ce jour là, à Helgen. Elle était partie  en patrouille avec un groupe de légionnaires, et lorsqu’ils reviennent à la Forteresse, les flammes s’élèvent déjà. Alduin est perché sur un toit qui s’effondre sous son poids, bien visible de l’extérieur des remparts – les remparts n’ont servit à rien, les hommes sont calcinés, les armes, des épingles. Attheia arrête son cheval pour regarder Alduin sévir, incapable de bouger, de rejoindre le massacre. Autour d’elle, ses subalternes demandent quels sont ses ordres, que faire, et elle ne les entends pas. Pour la première fois de sa vie, Attheia connaît la peur. Et cela la pétrifie, incapable de dire ou de quoi faire quoi que ce soit, jusqu’à ce que le dragon se soit envolé dans les nuées. Lorsqu’ils pénètrent enfin dans la forteresse, il n’y a plus rien.

Attheia s’écroule. La femme forte, la guerrière, la stratège, la noble sarcastique capable de tenir n’importe quelle conversation, l’enfant de guerre, plus rien n’existe. Tout ce qu’elle avait nié jusqu’alors déborde, ses émotions la bouleversent. Elle déserte, mais ne le réalise que des jours plus tard. Elle erre dans les bois à cheval, comme un fantôme, puis elle s’écroule dans les tavernes, les bordels. Elle boit à en perdre connaissance, elle se perd dans les plaisirs de la chair, elle dort, elle pleure, elle crie, elle brise des vases et griffe des corps.  Elle passe deux mois à se perdre, son rang, son titre, ses vêtements. Elle qui s’est toujours vantée d’être en contrôle, d’être la meilleure, elle ne tient plus debout. Pourtant, il y a des instants où elle est consciente, et au fil des semaines son esprit s’affûte – elle lit. Elle cherche tout ce qu’elle trouve sur les anciennes Lames, les livres brûlés par le Thalmor, les dragons, les âges anciens. C’est éparse, c’est rien, tout a été oublié, tout a été caché volontairement, et elle enrage. La rage la rhabille et cet hiver, elle s’arme.

Elle cherche des combattants. Ceux qui auraient la voix, comme ceux qui ont une lame. Elle récupère des anciens membres de sa cohorte, des soldats de la légion sous le choc. Des esclaves, qu’elle rachète pourvu qu’ils sachent manier la magie ou l’épée, qu’ils n’ont peur de rien et rien à perdre. Des nordiques, des mers, n’importe qui tant que le talent s’y trouve et le cœur croit. Elle veut reprendre Helgen et y dresser un nouveau drapeau, insulte à Alduin. Elle veut cracher sa rage de vaincre sur le museau du dragon – les Lames ont été défaites ou se cachent ? L’Empire est une ombre ? Ulfric préfère utiliser son don pour un pouvoir mesquin ? Tant pis pour eux. Elle fera ce qu’elle a à faire et sans doute était-elle promise à une mort rapide et violente, sous le feu du dragon, mais elle ne supporte pas d’être restée les bras croisés – les dragons sont sa quête, son appel, et elle regroupera ceux capables de les abattre si elle ne le peut elle-même.

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Invité
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Invité
Sujet: Re: I'm just a woman trying to make a name for herself outside her family | Attheia Sam 13 Jan - 15:15

:ohgod: Quel personnage !!! Elle envoie du très lourd la Attheia :wah:

Hâte de la voir à l'action contre ces fameux dragons :dragon:

Rebienvenue chez toi :*:
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Frothar
Frothar
Général de la garde
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Sujet: Re: I'm just a woman trying to make a name for herself outside her family | Attheia Sam 13 Jan - 16:34
COPIIIIIIIIIIINE :yes:
Rebienvenue :hihi: :chou:
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Attheia Wavrick
Attheia Wavrick
Chasseur de dragon
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Sujet: Re: I'm just a woman trying to make a name for herself outside her family | Attheia Sam 13 Jan - 16:46
Elle est pas à l'abri de se faire salement botter les fesses Ervoan What a Face Mais il nous faudra un lien hehehe :stache:

Merci coupain, bientôt toi et moi, :dada: ( je suis sur ton dos pour l'escalade, c'tout rho ) :dragon:
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Frothar
Frothar
Général de la garde
Messages : 133
Sujet: Re: I'm just a woman trying to make a name for herself outside her family | Attheia Sam 13 Jan - 18:38
Hanw, j'adore cette petite Atty :chou:
Bon, je l'aimais déjà avant, qu'on se le dise :o: Mais maintenant que j'ai pu lire la fiche entièrement, jolem encore plus :perv:


Bienvenue parmi nous !
Allez dans le menu des compétences pour les augmenter



❖ Tu peux maintenant passer signer les bottins Il y en a pas mal parce qu'on aime bien que tout soit bien rangé, mais il ne faut pas passer à côté, pour que tout soit clair pour tout le monde ensuite N'oublie pas aussi de signaler ton rôle et si tu as un clan
❖ Toujours dans la section obligatoire, il faut que tu crées ton agenda de rp : non, ce n'est pas une fiche de lien, c'est juste pour poster un lien à chacune de tes réponses, pour voir ton activité rp ! Tout est expliqué juste là mais en cas besoin, n'hésite pas à mp le staff!
❖ Pour trouver des liens et des rps, il est fortement conseillé de te créer une fiche de lien et passer dire coucou dans celle d'autrui !
❖ A propos de liens, pour créer ton propre pré-lien et ton propre scénario il n'y a aucun souci ! Tout est expliqué par là ! Attire de nouveaux camarades, petit dovahkiin
❖ Les journaux de bord sont optionnels, mais je te donne leur emplacement sur la carte : faire ta chronologie, le carnet de note de ton perso, un p'tit rp solo, noter son évolution tout ça est libre !
❖ Enfin, tu peux aller jeter un coup d'oeil du côté du système de dés et des demandes diverses : toujours bien de savoir ce que tu peux faire De même pour ouvrir un rp et/ou archiver un rp il faut jeter un oeil ici !
Et ça c'est quoi ? ça c'est là où l'on vote sur le forum Paraît que c'est vachement utile pour ramener de nouveaux membres et faire prospérér l'empire la rebellion la non-consanguinité en Bordeciel
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Yildun Silvereyes
Yildun Silvereyes
Prêtre
Messages : 117
Sujet: Re: I'm just a woman trying to make a name for herself outside her family | Attheia Dim 14 Jan - 11:44
C'est que la dame n'est point commode, mais qu'est-ce que je l'aime déjà :amour:
Bienvenue de nouveau avec ce personnage qui envoie du très lourd :drama: :minicoeur:
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Sujet: Re: I'm just a woman trying to make a name for herself outside her family | Attheia
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I'm just a woman trying to make a name for herself outside her family | Attheia

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