Partagez
Invité
Anonymous
Invité
Sujet: Valgeir Tristeglace / What kind of flame could match the sunshine of a Winter Day? Ven 23 Mar - 3:57

Valgeir Tristeglace
28 ans | Célibataire | Hétérosexuel | Kit Harrington | Conseil
Race & origine Valgeir est un Nordique pure souche, né et élevé à Fortdhiver par son père, l'ancien Jarl de la châtellerie. Affiliation Valgeir a comme principale affiliation le bien-être du peuple de Fortdhiver dont il est Jarl. Il est associé aux Sombrage bien que sa loyauté pour ces derniers s'amenuise à vue d'oeil alors que le siège de l'académie des Mages persiste, chose qu'il ne tolère que très peu. Métier Quand il ne doit pas faire de la diplomatie et réfléchir à comment s'extirper de ce siège imposé par le Jarl de Vendeaume sans mettre en danger sa châtellerie et ses habitants, Valgeir aime chasser, s'entraîner aux armes ou encore dialoguer avec les mages de l'académie. Libertin, il aime aussi s'adonner aux plaisirs plus charnels et il n'est pas rare de le voir courtiser une femme ou une autre pour en faire une amante d'une nuit. Dieu Le jeune Jarl prie la Déesse Kynareth, déesse du ciel et des esprits, maîtresse des éléments.

Caractère Être le plus jeune Jarl de tout Bordeciel n’a jamais été une mince affaire pour Valgeir. Baigné dans le climat froid et sans concession de Fortdhiver, né à une époque où sa cité était déjà désolée et l’ombre de ce qu’elle fut autrefois, il a adopté des traits que l’on prête volontiers à la personnification même de l’hiver. Froid et patient, comme attendant son heure en chaque fin d’année pour venir vous mordre de ses crocs de givre. Le jeune homme a appris dès son plus jeune âge à devenir Jarl, et sans la chaleur d’une mère à ses côtés, il s’est forgé un côté secret, ne le laissant que trop peu s’étaler en sentiments sur sa vie privée et ses interrogations. Après tout, son père avait beau être plein de qualités, il n’y avait pas vraiment de place pour le sentimentalisme entre lui et son fils. Par ailleurs, les derniers événements et la position de fortdhiver n’ont fait que renforcer un côté méfiant déjà présent chez le jeune Jarl. N’espérez donc pas entrer dans ses bonnes grâces en faisant quelques simples courbettes et ronds de jambes pour vous faire bien voir. Il lui faut des preuves, des actes de votre bien fondé. Cette méfiance, couplée à son côté protecteur envers sa ville, ne font d’ailleurs qu’attiser les dissensions qu’il s’abstient de montrer face à Ulfric Sombrage et le siège que ce dernier applique face à l’académie des mages. Valgeir ronge son frein, il attends, patient, de trouver un moyen de libérer ceux qu’il considère comme une partie de ses habitants de ce qu’il considère être une folie du Jarl de Vendeaume. Car oui, le Jarl de Fortdhiver respecte les mages comme étant des membres à part entière de la société et des habitants légitimes de sa châtellerie. Valgeir a toujours respecté et admiré ces érudits se consacrant aux arcanes magiques et aux savoirs immatériels de ce monde. Les dieux seuls savaient à quels points on avait essayé de distiller en lui cette haine et cette peur commune aux nordiques envers l’académie depuis le grand ravage, et pourtant cela ne fit que renforcer son admiration pour eux, et un respect mutuel semble s’être forgé entre les académiciens hauts placés et le Jarl au fur et à mesure. Il est d’ailleurs un des rares Jarl, et Nordique, à pratiquer la magie de destruction de feu au niveau d’adepte… Même s’il l’utilise principalement pour des tâches courantes comme allumer un feu de cheminée, Il n’est cependant pas contre l’idée d’utiliser cette dernière en combat, sachant très bien qu’en duel, toutes les capacités sont bonnes à utiliser si l’on veut vaincre.

Bien que secret et diplomate, le Jarl n’en reste cependant pas moins jeune. Célibataire, il ne se prive en rien des plaisirs que peuvent lui offrir son statut, sa jeunesse et sa richesse et s’adonne au libertinage sans jamais ressentir une quelconque honte, bien au contraire. Il n’est pas rare de le retrouver dans ses draps avec des femmes différentes, des amantes, ni même de le retrouver dans les possibles maisons closes d’autres cités si le mal du pays vient à lui prendre. Est-ce que cela fait de lui un total débauché ? Pas vraiment. Valgeir sait faire la part des choses entre sa vie privée et la tâche de Jarl qui lui incombe. Au contraire, la différence entre les possibles rumeurs parvenant aux oreilles des uns et des autres, et sa patience, son attention aux détails et ses talents en diplomatie sont plutôt des armes acérées lui permettant de désarçonner ses ennemis dans des débats d’idées, ces derniers ne s’attendant pas vraiment à ce qu’un « blanc-bec » coureur de jupons puisse tenir la dragée haute à un Jarl censé être bien plus expérimenté que lui sur les affaires d’état.

Comme tout un chacun, Valgeir a aussi des peurs, des doutes… Comme celui d’un possible deuxième Grand Ravage. Il n’a pas connu le premier, certes, mais il n’en ignore pas moins l’existence. Aussi, sa châtellerie est en bord de falaise et les catastrophes sont si vite arrivées qu’il puisse se réveiller un jour et ne plus voir que l’horizon sans académie, chose qui, sans le terrifier, l’angoisse. A cela s’ajoute maintenant la menace des dragons qui, sans être pour autant arrivée jusqu’à eux, n’est pas à prendre à la légère et pourrait bien poser des gros problèmes à la petite ville. D’un autre côté, il se dit aussi que si une de ces créatures pouvait le débarrasser du campement Sombrage assiégeant l’académie, alors peut-être que cela lui enlèverait une énorme épine du pied. Enfin, sa plus grande angoisse serait de décevoir son peuple, de ne pas faire le bon choix au moment crucial, celle qui le ramènerait simplement au stade de Jarl connu pour avoir fait des erreurs dûes à sa jeunesse ignorante, ramenant chaque cicatrices parsemant son corps, résultats de ses combats et entraînements, ainsi que chaque heure à étudier la géopolitique, la diplomatie, chaque seconde passée à devenir un Jarl digne de ce nom, à une simple chose : Le néant.


Apparence, vêtements, anecdotes Ce qui caractérise Valgeir est sa chevelure noire et léonine, accompagnée d’une barbe fine et d’un regard sombre et perçant au milieu de son visage aux allures tantôt sévères, tantôt charmeur. Une légère cicatrice sur l’œil gauche vient orner ce minois tout en ne le défigurant aucunement, preuve simple d’un combat à l’épée dans sa jeunesse. Le climat de Fortdhiver étant rude, vous le verrez souvent vêtu de vêtements en cuir sombres et d’un manteau en fourrure noire, qu’elle soit de loup ou d’ours. Bien sûr, il a d’autres des vêtements pour toutes les occasions, et il se peut qu’il daigne s’habiller de couleurs blanches si l’humeur lui en prend. Après tout, il est Jarl, et comme toute personne de pouvoir, il se doit d’être reconnaissable entre tous que ce soit en ville ou sur un champ de bataille. Les armes avec lesquelles il se montre sont assez nombreuses, préférant malgré tout les épées, qu’elles soient à une ou deux mains.

En dehors de son visage, son corps est, lui aussi, façonné par les entraînements et les combats qu’il a mené malgré son jeune âge. Quelques cicatrices ci et là dessinant de fines lignes blanchâtres sur son torse et ses bras pourtant musclés, chose qu’il peut très bien dissimuler sous la couche de fourrure qu’il porte sur les épaules. Autant le dire, son corps est athlétique, et la jeunesse fait de lui un excellent combattant à ne pas sous-estimer dans un duel. Il porte autour de son cou une amulette de Kynareth qu’il garde pourtant sous ses vêtements, préférant garder sa foi pour lui-même et ne pas avoir de compte à rendre sur celle-ci envers qui que ce soit. Le jeune Jarl n’a pas de tatouage, bien qu’il échappa à cela de justesse en gagnant un pari avec un ami de longue date, ce dernier écopant alors d’un tatouage de Ragnard sur le torse à sa place. Pour accompagner son épée à une main, le Jarl possède aussi un bouclier de fer finement forgé, dont le centre est orné du blason de Fortdhiver. Pourtant, son arme de prédilection n’étant en rien l’arme à une main mais bien l’Espadon, il ne se sert que très peu de ce bouclier qui fait alors office « d’attribut ».

Le jeune Jarl étant de bonne taille, les couleurs sombres qu’il abhorre généralement dénotent terriblement avec le blanc des paysages de fortdhiver, le faisant souvent passer pour une ombre imposante au milieu d’un blizzard, épée à la main. De plus prêt et en privé, cependant, son visage se détend, et il devient alors beaucoup plus chaleureux et protecteur, bien que toujours aussi secret. S’il réfléchit et s’interroge sur les décisions à prendre, vous le trouverez sûrement dans le cimetière, se recueillant sur le tombeau de feu ses parents, se demandant ainsi ce que son père aurait fait à sa place. Bien sûr, lorsqu’il veut parler à des personnes plus vivantes, il peut se reposer sur son conseiller ou sur l’Archimage de l’académie, qu’il connait depuis toujours. Enfin, il n’est jamais contre un duel d’entraînement à l’arme, quelle qu’elle soit, son sang Nordique ne faisant qu’un tour à l’approche d’un combat, dévoilant alors une ardeur d’ordinaire insoupçonnée.

Compétences et équipementPour ses compétences en tant que Jaarl, Valgeir est un excellent diplomate et stratège. Sa patience et son attention aux moindres détails, ainsi que l’assiduité qu’il a développée avec l’apprentissage de la magie auprès de l’Archimage l’ont aidé à développer ces deux traits essentiels à la fonction qu’il occupe. Dans une moindre mesure, à cause de sa jeunesse, il est quelques peu moins qualifié dans les affaires politiques, surtout que Fortdhiver a perdu de sa Superbe depuis le Grand ravage, et qu’il n’en a hérité que des vestiges d’une ancienne capitale amoindrie. Son éloquence est d’un bon niveau et lui permet non seulement de convaincre ses adversaires dans les débats mais aussi de s’adonner au libertinage et aux galanteries, sachant comment flatter et attirer avec quelques mots bien choisis et une attitude en adéquation avec l’ambiance voulue.

D’un point de vue guerrier, le jeune homme sait maîtriser l’épée à une main et le bouclier, mais aussi toutes les formes d’arme lourde. Il n’a jamais vraiment pris le temps de s’entraîner à l’arc et la maîtrise dague n’était pas au programme de l’entraînement d’un Jaarl selon son père. « Je t’élève pour diriger et combattre au front, pas pour détrousser les honnêtes gens dans les rues. » lui avait dit ce dernier. L’arme favorite de Valgeir est cependant l’espadon, même si ce n’est là qu’une question de préférence et non de niveau.

Enfin, plus jeune, il a appris auprès de l’Archimage Arquen les rudiments de la magie et maîtrise, grâce aux enseignements de cette dernière, la magie de destruction du feu de niveau adepte, n’ayant pu aller plus loin dans ses études, devant apprendre les ficelles du métier de Jaarl à la place.

Paramètres systèmesPseudo/Prénom Appelez moi Valgeir, je change de pseudo trop souvent. Age 28 ans (dans quelques jours, donc bon...) Pays France. Comment as-tu connu le forum ? Je l'ai trouvé dans les partenaires d'un forum sur lequel je ne suis pas inscrit mais comme je vagabondais de pages en pages, j'ai fini par tomber ici. Ça m'a plu et j'ai posé ma tente et mon bivouac. Des remarques ? Si on tue une poule sur le forum, on devient aussi l'ennemi public n°1?
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Invité
Sujet: Re: Valgeir Tristeglace / What kind of flame could match the sunshine of a Winter Day? Ven 23 Mar - 3:58

"Honor calls, casting away the final mists of doubt."

Les dragons ont toujours été une légende, du folklore : maintenant, on dit qu'un d'entre eux à attaquer la forteresse d'Helgen.. Y croyez-vous ?

Pour Valgeir, le problème n’est pas de croire leur existence ou non, mais bien que le doute soit permis. Il préfère se prémunir contre une menace possible que de n’espérer que celle-ci soit fausse et devoir y faire face sans aucune préparation. Surtout que cette menace est ancestrale, légendaire, puissante et crainte. Aussi se dit-il que prévoir des armes, des effectifs et faire un appel à la préparation aux habitants de fortdhiver n’est pas une mauvaise idée, et pour cela, il sait qu’il peut faire confiance aux mages qui, bien que neutres, défendront leur châtellerie contre une menace d’une telle ampleur. Aussi est-ce là une des raisons qui le pousse à garder sous un œil vigilant le campement Sombrage, qui pourrait s’avérer utile en cas d’attaque draconique.

La mort du haut-roi des mains du chef des rebelles, le siège de Fortdhiver sont deux actions qui ont fait éclaté la guerre civile, longtemps larvée entre Impériaux et Sombrages : comptez vous vous engager d'un côté ou de l'autre ?

Valgeir est Nordique et jeune de surcroît. Emporté par sa fougue et l'indignation face au traité de l'Or Blanc, il a rejoint Ulfric et sa cause. Et pourtant... Pourtant il prend le siège de l'académie pour une trahison. Le Jarl de Vendeaume préfère donc assiéger ses alliés que ses ennemis? Il se dit protecteur des coutumes de Bordeciel mais ne respecte pas la neutralité ancestrale de l'académie de Fortdhiver? Ni même l'autorité de Valgeir au sein de sa propre Châtellerie? Autant de questions auxquelles le jeune homme s'efforce de trouver des réponses, des solutions... Et peu à peu, sa loyauté faiblit. Après tout, il n'est pas le premier à avoir poignardé l'autre dans le dos, et s'il doit se détourner des Sombrages pour protéger son royaume, alors il le fera. Pour cela cependant, il doit trouver un moyen de se prémunir contre Vendeaume, plus grande, mieux armée, et surtout plus proche que Solitude de ses portes. En attendant, il cherche une solution plus diplomatique à tout cela tout en montrant son soutien à l'académie.



Raconte-moi ton histoire...

Minimum 500 mots.
Né en Hiver, le premier jour de Primétoile de l’année 173, Valgeir n’eut jamais le plaisir de connaître sa mère Sigrid, morte en couche pour lui donner naissance le jour même de la fête de la Nouvelle Vie. L’hiver de cette année était rude et sec, peu propice à la naissance d’un enfant et nombres d’apothicaire prédirent au bambin un avenir peu glorieux, les nouveaux nés n’étant jamais vraiment préparés à se faire mordre par un hiver vigoureux. Le Jarl Logvaar, son père, se retrouva désabusé suite à la perte de sa femme. Il s’occupa de son fils mais sa santé et son fatalisme le poussaient à croire ce que les apothicaires disaient. Il tentait donc de ne pas s’attacher à cet être de chair et de sang, au fruit de son union avec sa femme, à son héritier qui ne devait pas passer l’hiver. Pourtant, Valgeir résista, endura les fièvres et le froid. Là ou d’autres plus âgés tombés, il restait en vie, et vint le printemps. Bien sûr, Logvaar était satisfait de cette victoire de son fils sur la vie, enfant qu’il dit bénit par Kynareth de par son endurance et sa bonne fortune, mais n’arrivait pas à se défaire de ses propres démons. Il faut dire que l’homme était la première génération à vivre après le grand ravage et baignait depuis sa prime jeunesse dans la peur et les rumeurs contre les mages. Il entendait les anciens parler du Fortdhiver d’antan, de celle qu’elle ne serait plus jamais, de la magnifique capitale de Bordeciel disparue dans les vagues et la glace. Ceci couplé au traité de l’or blanc et à la mort de sa femme l’avait rendu aigri, désabusé, le détruisait de l’intérieur à petit feu. Ce n’est pas pour autant qu’il fut un mauvais père, bien au contraire. Il savait que les erreurs ne devaient pas être répétées, qu’il devait faire de son fils un Jarl exemplaire, ayant toujours eut l’impression de n’être lui-même que l’ombre de la fonction.

Le jeune enfant grandissait, voyant les vestiges de l’ancienne capitale surplombée par le gigantesque édifice qu’était l’académie des mages. Magistrale, dominant tout le reste, le futur Jarl trouvait ce bâtiment magnifique, enchanteur. Pourtant chaque conseiller, chaque ancien tentait par tous les moyens de lui instiller la haine des mages dont eux même avaient hérités, la peur qu’ils engendraient. Ces vieillards et autres lanceurs de rumeurs mettaient sur le dos de ces gens la chute de fortdhiver, cherchant un bouc émissaire qui s’était trouvé être tout désigné. Ces racontars n’eurent pourtant que l’effet inverse. On voulait l’effrayer en parlant d’hommes et de femmes capables d’embrasser des maisons avec de simples mots et en levant une main, de personnes pouvant soyer des blessures autrement mortelles ou de contrôler les éléments ? Lui préférait les admirer, les respecter et s’intéresser à ces pratiques, ce qui n’était pas commun, il faut l’admettre, pour un jeune Nordique futur Jaarl. C’est grâce à sa curiosité et son intérêt sans borne pour la magie qu’il fit la rencontre, à son jeune âge, de l’archimage Erissare Arquen. C’est avec la jeune Altmer qu’il fit ses premières armes en matière de magie. Encore à présent, il se doute que l’enseignement n’était pas de tout repos pour l’Archimage. Après tout, il n’était pas des plus doués et n’avait pas de don particulier pour la magie. Il était Nordique et n’avait pas les facilités des autres peuplades présentes. Et pourtant, à force de persévérance et d’écoutes attentives qu’il finit par maîtriser la magie de destruction de feu. Ce simple exploit était pour lui un grand pas, une source de plaisir peu égalable pour un caprice d’enfant. Ses efforts durent pourtant s’arrêter alors qu’il atteignait enfin le niveau d’adepte. C’est, en effet, à cette époque que Logvaar se dit qu’il était grand temps que son fils apprenne à agir en Jarl, et les fonctions qu’il incombait à une personne répondant à ce titre. Entraînements physiques éreintants, grandes leçons de diplomatie, politiques et de stratégie militaire, le jeune homme n’avait que peu de temps pour lui. Pourtant, quand il avait du temps libre, il se trouvait toujours un créneau pour s’entraîner à la magie, pour ne pas perdre ce que l’Archimage lui avait enseigné. Dès qu’il le pouvait, il essayait d’ailleurs de la voir pour faire preuve de ses nouveaux résultats, ou tout simplement pour parler, pour garder un lien.

Jeune adulte, Valgeir commença à se forger son propre caractère. Combattant accomplit, digne héritier de son père, le jeune homme était aussi connu pour ses mœurs plutôt libres. Il n’était pas rare de le voir en compagnie de jeunes femmes en ville, ni même de courtiser les jeunes académiciennes. Après tout… Il fallait bien qu’il s’entraîne à être diplomate et à obtenir ce qu’il voulait par la parole comme le répétaient ses précepteurs. Il n’appliquait juste pas cela à la politique, n’y étant pas encore véritablement impliqué de par son statut de simple « futur » Jaarl. Et puis réchauffer son lit d’une présence humaine était toujours plus sympathique que de dormir avec comme seul compagnon le froid de Fortdhiver. Il partait souvent en quête avec des camarades dans les donjons pour faire ses preuves, se faire un non. C’est d’ailleurs au cours d’un combat contre un Draugr qu’il obtint la légère cicatrice entourant son œil gauche. Devenu Jaarl, il se rappelle encore des réprimandes que certaines personnes avaient faites sur les dangers qu’il affrontait, mais d’autres, comme son père, se satisfaisaient de son caractère nordique et aventureux affirmé.

C’est lors de sa vingt-cinquième année que son père décéda. Une grippe, une simple grippe. Et pourtant cette maladie était redoutée dans Bordeciel, et principalement au Nord, comme à Fortdhiver ou Vendeaume. Le froid n’arrangeait pas les choses et il suffisait d’une faiblesse physique ou mentale pour qu’elle devienne une maladie mortelle, ce qui fut malheureusement le cas. Préparé et à la fois pris de court, Valgeir devint dès lors Jaarl de l’ancienne capitale de Bordeciel, et le plus jeune de cette époque qui plus est. Il savait que les tentatives de soudoiement et d’avoir un pied à terre dans sa châtellerie se ferait vite, qu’on essaierait de le manipuler dans ses choix politique… Et lorsque vint la guerre civile, il dû pourtant faire un choix à la hâte, privilégier le bien de son peuple, des habitants qui refusaient de voir leurs coutumes remisent en question, leur ancien honneur encore meurtri par les ravages du passé. C’est sous cette pression qu’il finit par se ranger du côté d’Ulfric sous la bannière des sombrages. Après tout, ils étaient plus proches de Fortdhiver que Solitude, ils se battaient pour que Bordeciel redevienne ce qu’elle était, pour que le peuple puisse adorer le dieu qu’il souhaitait, alors quelle autre alternative avait-il ?

Et pourtant son ego et son honneur furent blessés lorsqu’Ulfric en vint à assiéger l’académie des mages pour faire ployer l’Archimage. Tenir un siège dans sa ville, contre son académie… Valgeir ne le pardonnerait pas. Une colère enfouie se nourrissait chaque jour à chaque demande du Jaarl de Vendeaume. Le jeune homme fulminait calmement, restait patient. Le siège durait mais il permettait de nourrir le peuple. Et pourtant, chaque jour, chaque seconde, sa loyauté s’étiolait encore et encore. Il entendait les dires des lieutenants sombrages et le cadre de vie des races étrangères à Vendeaume. C’était cela, le futur de Bordeciel ? Quel futur Ulfric réservait-il aux mages, pour la très grande majorité non Nordiques, une fois sa guerre gagnée ? Se battait-il vraiment pour Bordeciel ou emmenait-il simplement le royaume dans sa croisade personnelle contre la Légion et le Thalmor ? Quel avenir réservait-il à l’Archimage, une de ces Altmer qu’il détestait tant, alors qu’il essayait de la faire plier pour le rejoindre dans sa guerre ? Autant de questions qui, dans l’esprit du jeune Jaarl, ne faisaient qu’esquinter l’aura de sainteté dans laquelle semblait se baigner le Sombrage. Le jeune homme était alors partagé entre devoir et loyauté, deux faces d’un même honneur, et il savait qu’il devrait jouer ses cartes un jour ou l’autre, choisir… Et se battre.

De plus, il y avait cette histoire de dragons, ces rumeurs qui pouvaient être fondées. Et si une de ces créatures venait à s’attaquer à Fortdhiver ? Et si Ulfric en avait bien quelques uns sous ses ordres ? Comment affronter ces créatures avec le peu de troupes qu’il avait sous ses ordres ? Autant d’enjeux épineux avec lesquels il devait composer en étant dans une position des plus délicates…



Revenir en haut Aller en bas
Arawn Valtieri
Arawn Valtieri
Chef des Voleurs
Messages : 779
Sujet: Re: Valgeir Tristeglace / What kind of flame could match the sunshine of a Winter Day? Ven 23 Mar - 11:42
Bienvenue Valgeir :cc: encore un super choix de PV, bonne rédaction à toi :owi:
Revenir en haut Aller en bas
Frothar
Frothar
Général de la garde
Messages : 133
Sujet: Re: Valgeir Tristeglace / What kind of flame could match the sunshine of a Winter Day? Ven 23 Mar - 12:41
Je ne suis pas exactement avec le bon compte mais : HIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII :yes:
Mon Jarl :mygod: (dit Erissare :hihi: )

Bienvenue sur le forum, excellent choix de pv :wah: :chou:
Revenir en haut Aller en bas
Attheia Wavrick
Attheia Wavrick
Chasseur de dragon
Messages : 286
Sujet: Re: Valgeir Tristeglace / What kind of flame could match the sunshine of a Winter Day? Ven 23 Mar - 12:48
Ooooh Valgeir :8D: Libérez Fortdhiver :wah: Bienvenue ! Tu as sept jours pour terminer ta fiche, mais en cas de questions ou si tu as besoin d'un délai, hésite pas !
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Invité
Sujet: Re: Valgeir Tristeglace / What kind of flame could match the sunshine of a Winter Day? Ven 23 Mar - 13:07
Merci à vous pour l'accueil! J'essaierai de ne pas vous décevoir avec le PV. ^^
Revenir en haut Aller en bas
Erendis
Erendis
Chambellan
Messages : 143
Sujet: Re: Valgeir Tristeglace / What kind of flame could match the sunshine of a Winter Day? Sam 24 Mar - 10:15
:caca: bienvenue parmi nous
Revenir en haut Aller en bas
Wyn Ysciele
Wyn Ysciele
Mage
Messages : 862
Sujet: Re: Valgeir Tristeglace / What kind of flame could match the sunshine of a Winter Day? Sam 24 Mar - 10:19
Dans le doute, ne touche pas aux poulets :stache: Bienvenue à toi et bon courage pour gérer ce bordel :3: :amour: :*:


Bienvenue parmi nous !
Allez dans le menu des compétences pour les augmenter



❖ Tu peux maintenant passer signer les bottins Il y en a pas mal parce qu'on aime bien que tout soit bien rangé, mais il ne faut pas passer à côté, pour que tout soit clair pour tout le monde ensuite N'oublie pas aussi de signaler ton rôle et si tu as un clan
❖ Toujours dans la section obligatoire, il faut que tu crées ton agenda de rp : non, ce n'est pas une fiche de lien, c'est juste pour poster un lien à chacune de tes réponses, pour voir ton activité rp ! Tout est expliqué juste là mais en cas besoin, n'hésite pas à mp le staff!
❖ Pour trouver des liens et des rps, il est fortement conseillé de te créer une fiche de lien et passer dire coucou dans celle d'autrui !
❖ A propos de liens, pour créer ton propre pré-lien et ton propre scénario il n'y a aucun souci ! Tout est expliqué par là ! Attire de nouveaux camarades, petit dovahkiin
❖ Les journaux de bord sont optionnels, mais je te donne leur emplacement sur la carte : faire ta chronologie, le carnet de note de ton perso, un p'tit rp solo, noter son évolution tout ça est libre !
❖ Enfin, tu peux aller jeter un coup d'oeil du côté du système de dés et des demandes diverses : toujours bien de savoir ce que tu peux faire De même pour ouvrir un rp et/ou archiver un rp il faut jeter un oeil ici !
Et ça c'est quoi ? ça c'est là où l'on vote sur le forum Paraît que c'est vachement utile pour ramener de nouveaux membres et faire prospérér l'empire la rebellion la non-consanguinité en Bordeciel
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Invité
Sujet: Re: Valgeir Tristeglace / What kind of flame could match the sunshine of a Winter Day? Sam 24 Mar - 11:56
Merci à vous deux! Et en effet, je vais éviter de les toucher, je laisserai les cuisiniers faire, c'est plus sûr. :8D:
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Sujet: Re: Valgeir Tristeglace / What kind of flame could match the sunshine of a Winter Day?
Revenir en haut Aller en bas
 

Valgeir Tristeglace / What kind of flame could match the sunshine of a Winter Day?

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1


 Sujets similaires

-
» Ain't no sunshine when she's gone || Freya
» Valgeir, jarl de Fordhiver
» one winter's morn - seryn drès





Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
There be Dragons :: Registres Impériaux :: Devenir un Aventurier :: Je me suis pris une flèche dans le genou-