« Qu'on m'donne une arme, j'vais t'les faire sortir d'là. »
L’histoire se répète : après Helgen, c’est à présent de Blancherive qu’on parle : la ville a en effet essuyé une attaque de Dragon. Ce dernier aurait néanmoins été tué, et la rumeur court qu'un Enfant de Dragon s'est éveillé. Que pensez-vous de tout ça ? L’avez-vous vécu et, sinon, y croyez-vous, ou doutez-vous encore de l’existence de ces géants ailés cracheurs de feu ?
Que les cieux soient couvert de sombres présages ou non, l'ombre de la créature était bien là. Je l'ai vu. Je sais ce que j'ai vu et mon idiot d'apprenti ne pourra pas dire que c'est l'hydromel qui me montre des étrangetés. J'y crois comme le trois quart de ces pecnots de Blancherive. Après .... Dovah... je pourrais pas dire que ça m'intéresse, un compte de bonne femme, les Grises Barbes, tout ça, c'est bien pour alimenter l'espoir de se débarrasser de ses serpents à pattes. Mais pourquoi pas, essayons d'y croire, cela rajoutera une bonne partie de chasse dans nos vies. | La mort du haut-roi des mains du chef des rebelles, le siège de Fortdhiver sont deux actions qui ont fait éclaté la guerre civile, longtemps larvée entre Impériaux et Sombrages : comptez vous vous engager d'un côté ou de l'autre ?
Non. Ils peuvent brouter le peu d'herbes qui reste à Fortd'Hiver s'ils le souhaitent, mais l'Empire autant que le Sombrage, ne me donne pas envie de coopérer. Ils veulent mes services ? Ils n'auront qu'à se traîner à mes pieds. J'ai pas que ça à foutre que de donner le bâton à des gamins. |
Raconte-moi ton histoire... Minimum 500 mots.Faut-il vraiment en arriver là ? Son regard est semblable à l'un de ses nuages dans le ciel, clair et intimidant. Le vieil homme qu’il est, observe de par sa fenêtre, son apprenti qui s’entraîne, cherche à rendre l’acier malléable et finalement prêt à être transformé en lame. Ses doigts pianotent l’accoudoir de son fauteuil, il semble ailleurs, son compagnon lève la tête vers lui, ses iris ocre le dardant. Son index et majeur se soulèvent légèrement pour définir que tout va bien, que la bête peut se rendormir.
Alundor en a fait du chemin depuis qu’il est né.
❖ 133Naissance à
Épervine, il n’a jamais connu sa mère… la mort est courante à cette époque, ne pas survivre à un accouchement encore plus. Le bambin qu’il était a donc vécu avec son père, grandissant, apprenant auprès de lui.
Forgeron du village, les coups de marteau résonnaient comme une douce mélodie à ses oreilles, il faisait souvent sa sieste contre leur chien, se reposant, appréciant la paix qu’il régnait dans ce lieu entouré de forêt. Les prières ne sont adressées qu’à leur Dieu ;
Talos est le seul auxquels ils sont proches. Alundor apprend alors que la croyance est forte et qu’il se doit de lui donner toute sa foi, de suivre l’exemple de son père. Une enfance qui se résuma derrière les bruits de marteau contre l’enclume, apprentissage de ce métier qui est vital pour tout village. Ses aptitudes pour le métier sont confirmés à chaque coup qu’il porte, son père a toujours dit que cela coulait dans leur veine et cela depuis
Jeek de la Rivière. Ce même paternel qui lui parlait de l’Aigle au milieu de la vallée.
Un oiseau aux yeux et bec de flamme. Une légende qui se transmet à l’oral, la venue de guerriers qui entraîna la naissance de Blancherive. Les histoires autour de cet Aigle qui était là depuis bien longtemps, avant que les elfes arrivent. Tout cela ne fait que renforcer sa volonté de vouloir suivre les traces de son père.
❖ 150Alundor n’avait que
dix-sept printemps quand son père décida de partir avec lui vers
Blancherive. Son père n’avait qu’une hâte faire découvrir l’
Aigle. Un arrêt vers Rivebois fut obligatoire, le voyage ayant été difficile pour la petite procession de marchands qui avaient décidé de partir en groupe. L’occupation de l’Empire était toujours aussi virulente, les soldats se retrouvant dans toutes les villes et villages. Cela semblait normal depuis des années, l’adolescent qu’il était ne voyait pas ça d’un mauvais œil, au contraire il partageait l’idéologie Impériale, suivant ce que ceux-ci semblaient dire. Influençable à son jeune âge. Sa rencontre avec
Eorlun Grise-Toison fut ce qui le fit froncer des sourcils. Olsen était obnubilé par l’Aigle, mais le Nordique était déjà le Maître de ce domaine et cela engendra une certaine jalousie. Son père le présenta aux
Compagnons, il aurait pu devenir un apprenti du jeune Eorlun, mais celui-ci refusa avec beaucoup de rage. Une attitude qui ne manqua pas d’interpeller certains de la Guilde.
L’année suivante,
son père meurt des suites d’une blessure pendant la chasse. L’adolescent est confié au prêtre du village, mais il ne reste pas longtemps, préférant fuir le village pour vivre sa vie. Il n’avait rien comme affaire,
son chien était son seul compagnon de voyage. Les années semblent filer. Alundor refait son apparition pour
vendre des armes à Faillaise, jamais personne ne sait comment il les fabrique ni où, mais cela ne semble pas être un problème pour lui. La réponse à cette interrogation se trouve dans
un ancien camp de bandit, il l’a depuis le temps investi pour s’approprier le savoir faire de son père et
se perfectionner dans cet Art.
❖ 155C’est à
Faillaise qu’il est reconnu par un membre des Compagnons. Jamais sa colère n’avait autant marqué des hommes que le jour où il était venu contempler l’
Aigle de Jorrvaskr. Le Guerrier demanda au jeune forgeron de le suivre jusqu'à leur Hérault, mais il refusa pendant de longues semaines qui se transformèrent en mois. Alundor passa les tests sans réel difficultés, il devint alors
membre permanent des Compagnons à l'âge de
vingt-deux ans. Il continue de forger pour lui, mais bien vite il doit mettre ça de côté pour se rendre utile à la Guilde, commençant à reprendre
son maniement du marteau de guerre. Il participa alors à plusieurs demandes du Jarl. Sa force était connu parmi les siens, mais le fait qu'il forge des armes aussi, il se fit alors un nom parmi les guerriers du Clan. Il était toujours en rivalité avec Eorlun, ils étaient tous deux talentueux, mais personne ne savait si leurs armes étaient résistantes et efficaces. La haine du métisse pour le Nordique était connu, mais celui-ci semblait s'en accommoder et ne jamais se laisser emporter par elle. Respectueux envers son aîné, il n'a jamais attenté à sa vie, mais un jour ce fut peut-être ce qui le fit devenir quelqu'un de solitaire.
Les Compagnons aimaient le spectacle, c'était courant qu'un
duel se fasse, mais souvent cela débordait dans une rage sanglante. C'est ce qui arriva ce soir là. Les armes ont chanté et l'une d'entre elle se brisa, emportant avec elle son détenteur. Le duel était d'une beauté qui inspirait respect. Les deux épées longues qui s'entrechoquaient, ne furent qu'un festival de bruits cristallins.
Eorlun perdit son bras. Alundor prit alors sa place à la Forgeciel. Son acier était plus résistant que celui de son ancien propriétaire. Alundor s'en voulait encore de ce qui était arrivé, il lui rendait souvent visite, parlant avec lui, développant même
une amitié pour son aîné. Les deux jeunes hommes s'entendaient bien malgré leur différent.
Kodlak Blancin fut un compagnon d'arme cher aux yeux du bâtard. Et le Nordique voyait en lui un potentiel allié.
Amis, ils ont beaucoup voyagé ensemble, beaucoup combattu. Il se rappelait de chaque smilodons, ours, abattus pendant leurs contrats.
❖ 163Le Forgeron est respecté pour chacune de ses pièces, il y met du cœur à l’ouvrage, rendant chaque arme unique en soi. c’est alors qu’
il s’éloigne tout doucement de la voie du Guerrier, préférant devenir un Forgeron réputé. Il commence à y avoir des rumeurs, le pays est secoué par les divagations que les voyageurs lâchent, mais cela ne semblent pas interférer dans le mode de vie des Nordiques. Il a
trente printemps quand le Cercle décide de l’introniser parmi eux. Alundor était loin de penser que cela impliquerait de laisser la
Bête sortir. Il découvre le terrible secret qui régit les Compagnons. Il refuse
le Don, refuse sa place parmi eux, ne voulant pas se trouver mêlé à tout ça, pourtant quelques jours plus tard, la mort même d’un prêtre de Talos lui fit ouvrir les yeux. Personne ne savait pourquoi ce prêtre était mort, mais cela changea sa vision des choses. Il laissa
sa foi s’offrir à Hircine. Il laissa le Prince Daedra le couvrir de la chaleur de la lune, lui offrir son amour et son cadeau.
Sa première transformation fut sanglante. Un carnage sans nom. Une garnison entière, de soldat du Jarl, mort sous ses griffes et crocs. Il fut indomptable au point de finir par redevenir humain au petit matin, il était resté
plus longtemps sous forme de loup que les autres. Le fait de dévorer les cœurs de ses attaquant avait amplifier le pouvoir. Cela avait été une expérience affreuse pour lui, mais il n’en ressentait pas du remord. Il acceptait la situation.
❖ 183Olsen vit bien cette nouvelle situation, il continue de participer aux contrats que les Compagnons reçoivent. Toutefois un différent arrive au cours des nombreuses années où il participe à la vie du Clan. Alundor a quelques différents avec Kodlak, ils ne sont pas d’accord sur la Bénédiction/Malédiction qu’ils sont victimes. Suite à une violente dispute, le métis
quitte la tanière pour vivre dans les montagnes. Il abandonne la Forgeciel, Eorlun essaie de reprendre la suite, mais ce ne sera jamais le même résultat. L’homme qu’il est se retire dans les montagnes enneigées près de
Vendaume, commençant à vivre en ermite là-bas. Sa cabane en bois coincé contre les parois rocheuses d’une montagne, il vit paisiblement, laissant libre cours à sa nature lupine lorsqu’il le peut, rendant hommage à
Hircine par ses chasses solitaires. Il arrive qu’un groupe de bandits tombent sur lui, mais aucun ne survit. Il ne laisse jamais de traces. Alundor récupéra aussi pendant l’une de ses chasses
un loup blessé dans un piège. Les chasseurs avaient perdu ce jour-là leur butin. Le vieil homme soigna et apaisa la bête comme il put, la bénédiction qu’il était doté lui permettait de comprendre et surtout d’établir
une connexion avec l’animal. C’était devenu son compagnon de vie comme son chien il y a longtemps.
❖ 196-201Les années défilent, il apprend à connaître son Art, il en connaît chaque parcelle et l’améliore, maîtrisant autant la
Forgeciel que la
Forge Lunaire. Il découvre qu’il a récupérer un apprenti sans vraiment le savoir. C’était un matin, la neige était forte et un homme frappait à sa porte. Lorsque le bâtard ouvrit la porte, il vit une petite famille qui
le suppliait de prendre pour apprenti leur fils. La misère se lisait sur leur visage, il n’avait pas le cœur à refuser, il se faisait vieux. Il accepta leur donnant de l’or. Il acheta la vie de l’enfant, il ne regrettait pas son acte car au fond l’enfant aurait une meilleure vie que ses parents. Il décida de le prendre pour apprenti, lui enseignant ce que son père lui avait appris. La pitié l’avait ramolli. Mais au fil des ans, le garçonnet devint un bon élément pour sa forge. Il savait ce qu’il devait faire et lui profitait pour devenir encore plus aigri et boire comme un trou. Il ne veut pas entendre parler des Compagnons ou encore de la Guerre qui se prépare. Pourtant la
Main d’Argent l’a retrouvé, il a dû se dévoiler, sauver l’adolescent et finalement se défendre. Le vieil homme revient à Blancherive pour
prévenir Kodlak, mais la nouvelle de sa mort le bouleversa. Lui comme les anciens du Cercle étaient morts, il ne restait que lui de l’ancien Cercle, il dû accepter la nouvelle génération, aucun besoin de dire qui il était, tous le connaissaient. Eorlun lui rendit son domaine, il lui sourit et entreprit de reprendre la Forge à sa charge. Son pauvre apprenti se voit gérer la Forge et les commandes alors que son Maître traîne à la taverne, toute cette suite d’événement l’a rendu désagréable, il se fout bien de tout. Pour lui bien vivre reste une priorité. Cacher sa foi ? Il le fait par respect pour son pauvre petit gars qui connaît tout de lui, jusqu’à sa malédiction. Son loup restant une menace constante sur les habitants de Blancherive. Il est connu et tous savent qu’il est un ivrogne qui a un tableau de chasse assez grand. Malgré son âge vieillissant, il reste un très bon combattant et il le prouve par moment. Mais ce n’est pas comme si, il avait l’occasion de souvent le prouver, peut-être que les Elfes voudront un jour voler sous le coup de son marteau qui attend dans sa masure dans les montagnes de Rivebois. Plus rien ne l’étonne.
Empire.
Aldmeri.
Sombrage. Tout se ressemble, les
Dragons sont simplement une nouvelle forme de danger. Il déteste ces créatures, mais ça ne l’empêchera pas de vivre et de
picoler toute la journée.