Race & origine C'est un Nordique de Bordeciel. Affiliation Markarth avant tout, et pour la paix de tous, Nels est pro-Empire, et bien sûr anti-Parjures. Métier Jarl de Markarth Dieu Stendharr très officiellement, mais il lui arrive de payer ses hommages à Zénithar. Caractère Le Jarl de Markarth est littéralement né pour occuper cette fonction, comme son père et son grand-père. Il a donc un bon bagage diplomatique, et pas mal de culture générale. Il est d’ailleurs passionné d’histoire, et s’il respecte les Dwemers, c’est plutôt vers l’histoire de Bordeciel entière et de sa relation avec les autres contrées de Tamriel qui le passionne. Il se considère donc ouvert d’esprit, ce qui va à l’exact opposés des Sombrages qui s’échinent à vouloir faire de Bordeciel un pays uniformément nordique. Il s’oppose également en cela aux Parjures, qui ne sont que des sauvages qui se soustraient aux lois les plus élémentaires en ce qui concerne la vie en communauté. Avec ces deux groupes motivés par la guerre et le sang, Nels pense qu’il ne peut y avoir de paix. Son ouverture d’esprit s’arrête là où commence l’entubage : il se méfie des Thalmor, et ne les supporte que pour faire plaisir à l’Empire, mais il ne sera jamais leur ami, très clairement. Au sein de sa châtellerie, Nels reste le seul maître à bord, et ne souffrira pas qu’on vienne lui dire quoi faire. Cependant, il est patient avec ses conseillers et les gens qui l’entourent. Des gens qui connaissent la Brèche, et qui sont soucieux de bien faire pour ses habitants. Dans sa vie privée, Nels est plutôt facile à vivre, malgré son côté intransigeant et maniaque de contrôle. Il aime faire la fête et boire, ce qui en fait un Nordique très honorable.

Apparence, vêtements, anecdotes Le Jarl de Markarth n’a pas été épargné par le temps ou les combats, malgré ce qu’on peut en penser. Il a nombre de cicatrices sur le corps, la plupart sur les bras, à cause de son armure, mais la plus impressionnante court le long de ses pectoraux. Il s’agit d’une longue estafilade plutôt large, qui part presque de son épaule gauche pour aller jusqu’au téton droit… qui, heureusement pour celles & ceux qui ont la chance de pouvoir le voir, est toujours là. Cette cicatrice, il la doit à un Parjure déterminé qu’il avait largement sous-estimé : jamais le jeune Nels aurait pu croire qu’ils pouvaient avoir des lames aussi bien aiguisées. C’est dans cette attaque qu’il perdit d’ailleurs son père, devenant ainsi Jarl. Il a également des traces de ses lointaines sessions à la forge. On n’oublie pas non plus les plus récentes, récupérées à la suite d’une attaque vampirique organisée sur la ville, qui s’est finie en bain de sang dans sa propre chambre. Sa voix caverneuse résonne souvent dans le Château de Cœur de Roc, tant et si bien qu’on est vite fixé sur sa présence dans les lieux. Pourtant, il n’élève pas souvent la voix, préférant le dialogue et les compromis. Pas bien grand, Nels est construit sur la largeur, et avec un minimum de graisse. Même maintenant qu’il est Jarl et que le gros de son travail est de chauffer de la pierre avec son noble fessier, Nels continue à s’entraîner dès qu’il en a l’occasion. Il serait malvenu qu’il s’encroûte tout à fait au point d’en devenir un poids pour ses gardes.

Paramètres systèmesPseudo/Prénom Magneion (Alexis) Age 30 ansPays France Comment as-tu connu le forum ? PRD (et j'y étais et j'suis parti et là je reviens) Des remarques ? Euh j'ai ramené des cookies.

L’histoire se répète : après Helgen, c’est à présent de Blancherive qu’on parle : la ville a en effet essuyé une attaque de Dragon. Ce dernier aurait néanmoins été tué, et la rumeur court qu'un Enfant de Dragon s'est éveillé. Que pensez-vous de tout ça ? L’avez-vous vécu et, sinon, y croyez-vous, ou doutez-vous encore de l’existence de ces géants ailés cracheurs de feu ? Ce que je pense importe peu. Si un dragon daigne venir nous tomber dessus à Markarth, je lui souhaite bien du courage pour faire fondre ces pierres et métaux plusieurs fois millénaires. Quant à un enfant de dragon, ce n'est là qu'une légende. Je ne crois que ce que je vois, et ce que je vois en ce moment est bien plus préoccupant que des cracheurs de feu, croyez-moi.

La mort du haut-roi des mains du chef des rebelles, le siège de Fortdhiver sont deux actions qui ont fait éclaté la guerre civile, longtemps larvée entre Impériaux et Sombrages : comptez vous vous engager d'un côté ou de l'autre ? Ma position est claire et loin d'être nouvelle : seul l'Empire peut nous apporter une paix durable. Je méprise tous ces rebelles qui montent sur leurs grands chevaux à la moindre tentative de réforme. Les Impériaux sont en ce sens plus mesurés et au moins, on peut discuter avec eux. Les Sombrages sont la honte de Bordeciel et des Nordiques, de par leurs idées isolationnistes et racistes. S'ils veulent vivre seuls sur un caillou glacé, il doit sûrement y avoir ça plus au nord, on peut les y déporter, non ?

La jeunesse de Nels n'est pas extraordinaire pour les bien-nommés Stonekeeper, mais aux yeux du reste de la population, elle en fait un homme tout à fait à part. Le Nordique est né dans une famille de meneurs et de chefs, d’un père Jarl et lui-même fils de Jarl. Si cela a amené Nels à avoir un sentiment de confiance absolu et de croire que tout lui est dû, cela s’accompagne également d’une éducation appropriée autour de l’histoire et de la gestion d’une châtellerie comme celle de Markarth, en plus du maniement des armes.

Le jeune Nels n’a jamais été du genre oisif : quand il n’était pas en train de lire tel ou tel ouvrage sur le passé fascinant de Tamriel, ou en train de s’entraîner à l’épée, il était à la forge. Il était hors de question pour lui ne méconnaître ce qui faisait la force de sa ville, c’est pourquoi il s’était convaincu de s’y mettre. Une fois qu’il eut commencé, ses raisons de revenir à la forge furent légèrement différentes. L’artisanat avait cela de satisfaisant qu’on pouvoir clairement voir sa progression, la toucher, et il n’y avait rien de plus gratifiant que de fabriquer un objet à la fois beau et fonctionnel.

Quand il eut l’âge d’utiliser ses armes contre autre chose que des mannequins d’entraînement, son père l’emmena en mission. Il s’agissait souvent de pacifier les environs, les Parjures étant toujours bien trop actifs au goût des résidents de Markarth. C’était une guerre sans fin qu’ils menaient contre ces sauvages, sous la forme de séries d’escarmouches plus ou moins longues et compliquées. L’une d’entre elles fut d’ailleurs si violente et funeste que le père n’en revint pas, et que le fils s’en sortit de justesse. Gravement blessé, Nels fut en convalescence pendant de longs mois, et garde de cette bataille un souvenir amer : celui de sa propre impuissance et de la vilenie des Parjures. Les ayant sous-estimé cette fois-ci, il ne fit plus jamais cette erreur, quitte à passer pour un paranoïaque.

Le nouveau Jarl passa ses premiers mois assis sur son trône de pierre, sans pouvoir faire grand-chose d’autre que de prendre connaissance des doléances des siens. Éloigné du combat, il commença à mettre en pratique ce qu’il avait appris de son père. Le commerce, la diplomatie, les relations avec l’Empire, tout cela pouvait lui être aussi utiles que de mouliner de l’épée sur le terrain. Ses prises de décision, au début laborieuses, se firent de plus en plus à l’instinct. Son père n’avait pas laissé Markarth en piètre état, ce qui fait qu’il eut une entrée en fonctions plutôt facile. Quand il fut tout à fait remis, il reprit même le chemin des expéditions contre les Parjures, fort de son expérience.

C’était loin d’être le seul problème de la ville, entre les voleurs, les rumeurs inquiétantes, le Thalmor qui empoisonnait l’Empire, et bientôt, la révolte des Sombrages. Et les dragons aussi. Tous ces écueils n’avaient pas le même impact sur la vie quotidienne des habitants, c’est pourquoi Nels se concentra tout d’abord sur la chasse aux Parjures et sur la question de l’insécurité entre ses murs. Il savait pertinemment qu’il était impossible de mettre tous les voleurs sous les barreaux sans s’attirer les foudres de ses citoyens alors il choisit une méthode moins directe et sûrement contestable : essayer de contrôler plus ou moins la vie nocturne de la ville, via les chefs des voleurs.   Ce travail toujours en cours pourra sûrement permettre un semblant de sécurité, au moins en apparence. C’est tout ce qui comptait : Nels refusait de voir ses habitants à couteaux tirés.

Il lui fallait aussi maintenir le Thalmor à distance de ses affaires, ce dernier étant globalement mal vu (et à raison, selon lui). S’il tolère la présence de ces Altmers, il n’hésite pas à leur rappeler quelle est leur place, et surtout, quelle est la sienne. Sa bonne entente avec l’Empire et le général Tullius n’était pas négligeable dans cette optique.

Et désormais, en plus des Parjures et de tous ces soucis, voilà que les vampires lui tombaient dessus : Markarth avait essuyé une attaque exceptionnelle par les crocs de la nuit, visiblement dans le but de venir se servir dans ses coffres personnels. Plus que de la colère, c’est de la vexation que ressentait Nels vis-à-vis de tout cela… En plus des expéditions pour éloigner les Parjures, il allait falloir aussi supprimer du vampire. Parfait.

Le bon côté des choses, c’est que cela avait sensiblement noué les liens de confiance qu’il avait avec celles et ceux qu’il abritait à Cœur de Roc, et qui l’avaient protégé et sauvé. Nels leur est éternellement reconnaissant, et n’oubliera pas ce qu’ils ont fait ce jour-là. Enfin, ça vaut seulement pour ceux qui demandent avant de se servir. Nels n’aime pas trop qu’on se paie sa tête…

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