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Wyn Ysciele
Wyn Ysciele
Mage
Messages : 862
Sujet: 1. Go on, prove me wrong. Destroy the fabric of the universe. See if I care. | Silfir & Wyn Dim 17 Déc - 23:06
Go on, prove me wrong. Destroy the fabric of the universe. See if I care.


Date du rp Soirétoile 200
Partenaire Silfir :minicoeur:
Climat, météo, saison, heure Fin d’après-midi, hiver frisquet.


go on, prove me wrong. destroy the fabric of the universe. see if i care
Silfir & Wyn
Soirétoile, appartements des mages

Une expression de frustration intense passa sur les traits de Wyn, tandis qu’il rayait à nouveau d’un trait de plume ce qu’il venait d’écrire. Il n’arrivait plus à rien depuis une bonne demi-heure, raturant pour réécrire, envisager un autre schéma, une autre hypothèse… reconstruire les plans d’Alftland de mémoire des mois, tenter de faire sens des documents en dwemeri ( tâché de son propre sang, et mouillé de la neige dans laquelle il s’était traîné, pour ne rien arrangé ), commencer à lentement le rendre fou. Mais il n’arrivait pas à en détacher les yeux, il avait besoin de comprendre, de résoudre les énigmes qu’il avait sous les yeux. Reprendre du poil de la bête, créer et enchanter sa jambe de métal avaient occupé son esprit et ses mains, mais il était à nouveau seul, dans son laboratoire où résonnait seulement le bruit des pattes métallique de l’araignée dwemer qui parcourait les sols carrelés sans relâche, prête à fondre sur un intrus et réconforter son maître.

Seul. Wyn tourna lentement la tête pour regarder par-dessus son épaule. Dans son champ de vision, sa canne, sa cape, la pile de livres consultée par Silfrid avant de… Silfrid. Wyn fronça les sourcils, et tendit un peu plus l’oreille. Par-delà le doux son des rouages dwemers qui animaient éternellement la cité de pierre et qu’il n’entendait plus depuis son enfance, il n’entendait rien. Pas un bruit de vaisselle qui casse, de métal qui chute et tinte, de petits murmures essayant d’étouffer la gaffe ou de faire naître un sort en vain. Silfir n’était pas là. « - Silfir ! »  Wyn appelle, un soupçon d’inquiétude dans la voix. Elle était capable d’être tombée inconsciente au sol et d’y gésir jusqu’à ce qu’il ait l’idée de la chercher là. Le silence perdura, et un instant, Wyn contempla l’idée de lancer un sort de détection des vivants, pour être sûr, et épargner sa jambe. Mais parmi les critiques que ses propres professeurs à l’académie lui avaient tous un jour adressé, feignant n’était pas parmi elles. Il resta immobile, à écouter le silence un moment avant d’être à nouveau attiré irrémédiablement par son carnet d’étude. Mais le crissement de la plume sur le parchemin est suffisant pour filer une migraine à n’importe qui.
Il n’y avait plus d’encre.

Le mage relâcha sa plume pour se frotter les yeux, enfonçant ses paumes contre ses paupières jusqu’à voir les propres ombres de ses pupilles irriguer le noir de sa vision ;Evidemment, son assistante était absente, il l’avait envoyé faire quelques emplettes nécessaires à leur vie dans le laboratoire, et surtout aux prochaines corv…cours qu’il pensait lui donner prochainement. Il soupira lourdement, se laissant glisser plus au fond de son siège. Maître Ysciele n’était pas pédagogue. D’une manière générale, il n’était même pas sociable la moitié du temps – les bons jours, il était doux, souriant, généreux, bon. C’était dans sa nature. Mais ses priorités faisaient que bien souvent il l’oubliait, et la douleur de sa jambe, l’enfermement des derniers mois et les souvenirs d’un certain Daedra qui grignotait son âme n’étaient pas à même de diminuer cette pression sur ses nerfs et son calme.

Silfir le désespérait autant qu’elle devait l’être par lui ; Mais elle n’était pas une cause perdue. Ne serait-ce que par principe, car Wyn refusait l’échec et refusait d’entendre raison même lorsque tout était contre lui. Il n’abandonnait jamais. Il ne l’abandonnerait pas. Et s’il n’avait jamais connu les difficultés de la jeune femme face à la magie, mais il comprenait certaines choses également, avec le recul et son propre tempérament aussi passionné que non-conventionnel. Une des nombreuses conversations qu’il repoussait invariablement, la liste des il faudrait qui tombaient dans l’oubli toujours plus longue. Wyn s’était relevé clopin-clopant, et soupira en voyant les gemmes vides qu’elle avait dû trié dans la journée. Il faudrait un ragnard. Il faudrait.  
A la place, le mage saisit sa canne pour accélérer la marche vers l’entrée, presque au même moment où on entendait une course sur les escaliers de pierre, à l’extérieur. Il ouvrit la porte juste à temps pour la toiser, l’air déçu et grave. « - Où étais-tu ? Tu devrais être rentrée depuis des heures ! » Il la fixe éberlué, indigné, le soulagement se dissolvant dans sa poitrine. Il écarta un peu plus le battant de la porte pour la faire rentrer, passer sous son bras, tandis qu’il faisait demi-tour vers l’intérieur de la montagne à son tour, sans s’en sembler l’attendre.  Il passe une main dans ses cheveux, soucieux, sans la regarder, pensant à autre chose déjà :  « - Tu as le ragnard ? »
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Sujet: Re: 1. Go on, prove me wrong. Destroy the fabric of the universe. See if I care. | Silfir & Wyn Ven 29 Déc - 12:24


   

“la bonne volonté ne suffit pas à bien faire les choses.”
U
ne punition, je ne voyais que ça... Me demander d'aller combattre un horqueur : quand il veut. Mais aller chercher de la peau de ragnard : beurk et yerk ! Je détestais ces bestioles, à en avoir une peur bleue lorsqu'elles étaient en vie. Avait-il déjà oublié ce détail ? Bien sûr... enfin, certainement. Wyn ne s'attardait pas sur ma petite personne. Je n'étais que des bras sur des jambes. J'avais beau le côtoyer depuis un certain temps maintenant, j'avais toujours cette impression de n'être qu'un meuble ou bien une de ses machines dwemer. Et encore... Il avait sûrement plus de considération pour son araignée que pour moi par moment... Certes, je n'étais pas un cadeau. Sans doute n'avait-il jamais vu de disciple aussi désespérant. Mais ce n'était pas pour autant que je me défaisais et que je perdais courage. Bien au contraire, je persévérais, jour après jour, me relevant échec après échec. Peut-être qu'un jour l'un de nous se rendra à la triste évidence que je suis une cause perdue, mais Ysciele paraissait assez obstiné pour ne jamais accepter cet état de fait. Ce sur quoi reposait sans doute une part de ma persévérance.

Descendant jusqu'à l'étal d'Hogni Bras-Rouge, je flânai en assurant de poser mes pas. Les roches de Markarth avaient un côté charmeur mais aussi très dangereux pour une étourdie telle que moi. Je ne comptais plus les fois où l'on m'avait rattrapée, m'épargnant un triste sort. Les déséquilibres et les chutes étaient monnaie courante chez moi. Une catastrophe ambulante selon les citadins qui avaient pour habitude de me croiser. Je prenais cela avec un sourire cordial, ne pensant pas qu'ils viennent dire ceci pour me blesser. C'était objectif et une simple observation en fin de compte. J'avais espoir que lorsque je serai devenue une mage confirmée, les villageois passeront outre ma légèreté et oublieront ce sobriquet au profit d'un surnom propre à mes talents, reconnaissant mes compétences et ma puissance ! Ce n'était pas pour demain, certes...

Doucement, j'approchais de chez Hogni. Il me faisait toujours un peu peur... Il s'agissait là plus que d'intimidation par sa stature que par ses gestes. Hogni avait toujours été agréable envers moi à vrai dire. Je n'avais aucune raison de le craindre. Mais une distance restait entre nous à cause de cette appréhension instinctive. Je lui demandai aimablement s'il n'avait pas une peau de ragnard à vendre pour mon maître. Il me toisa du regard un long moment avant de soupirer. « Encore ces machins magiques... il prépare quoi cette fois ? » Je haussai les épaules, me rendant compte que j'avais filé comme une flèche, sans même lui demander pour quoi il avait besoin de cette peau. Nous échangeâmes peau et septims en échangeant quelques banalités superficielles. Sur ces entre-faites, je rebroussai chemin. Pensant avoir un peu de temps devant moi, je m'accordai un détour vers les étales du marché. Il y avait de belles choses : viennoiseries, petits plats, ustensiles et trésors de tout horizon. C'était charmant, vraiment ! Sans vraiment faire attention à l'heure qui défilait, je fis le tour et remontai jusqu'au laboratoire où attendait Wyn.

Gravissant les marches, les ponts, j'en vins à atteindre la porte du laboratoire. Elle s'ouvrit avant que je n'ai le temps d'approcher ma main. Ysciele apparut dans son encadrement, mine préoccupée et sévère. D'un regard déjà désolé, j'accusai le poids de son regard indigné. « Où étais-tu ? Tu devrais être rentrée depuis des heures ! » Je baissai les yeux, m'abstenant de m'accorder la moindre excuse ; je n'en n'avais pas vraiment... Il me laissa la place pour entrer. Ce que je fis en prenant soin de me baisser pour passer sous son bras. La boule au ventre, je culpabilisais d'avoir mis tant de temps, de ne pas avoir compris l'urgence de cette course. « Tu as le ragnard ? » Demanda le maître qui marchait sur mes talons. « Je... j'ai trouvé une peau de ragnard chez Hogni Bras-Rouge pour quelques septims... était-ce bien ce que vous m'aviez demandé Maître Ysciele ? » Demandai-je, hésitante, en ouvrant le sac de lin qui contenait la peau. Carbonisée, cette peau pouvait servir à différentes concoctions revigorantes et médicinales, mais j'avais le mauvais pressentiment que ce qu'il avait demandé pouvait être un ragnard entier. L'idée-même me donnait la chair de poule... Autant que l'idée de l'entendre une nouvelle fois houspiller face à ma nullité...


(c) fiche:WILD BIRD, textures by Dayanna & gifs:gifs hunt herbologist healer
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Wyn Ysciele
Wyn Ysciele
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Sujet: Re: 1. Go on, prove me wrong. Destroy the fabric of the universe. See if I care. | Silfir & Wyn Dim 31 Déc - 14:33

go on, prove me wrong. destroy the fabric of the universe. see if i care
Silfir & Wyn
Soirétoile, appartements des mages

La lourde porte se referma derrière les deux mages pour les enfermer dans leur cube de pierre et de métal. Wyn clopina, le poids déporté sur son bout de bois pour soulager la raideur de sa jambe, sans plus s’occuper de l’assistante qui la suivait à petits pas timides. Il n’entendait ni explications, ni excuses dans son dos. La raison logique était qu’elle n’avait que perdu le fil du temps et de ses tâches. Wyn était bien grognon certains jours, mais lui adresser des remontrances pour ça… Le temple de Kynareth se moquant de la charité, il était pire. Tout ce qu’il demandait à Julianos ( dans le vide, mais ses pensées revenaient toujours machinalement à son ancien dieu. Il préférait en outre éviter d’associer la pensée de son apprentie à un prince daedrique… elle était déjà peu gâtée avec la chance comme ça pour ne pas attirer l’œil du poulpe sombre sur elle.) c’était qu’elle ne se brise pas le cou dans un plongeon jusqu’au fond de Karth. Le reste restait dans des mains humaines et n’était pas si impossible qu’on pourrait le croire – peut-être.

Wyn avait l’intention de se laisser retomber sur un siège avec un lourd soupire pour fixer Silfir, mais la voix hésitante et mal à l’aise de la jeune femme le fait se retourner, surpris. Wyn Ysciele ne pensait pouvoir un jour dire qu’il était capable d’intimider quiconque. Oh, bien sûr, il était grand, le corps entraîné par des années à rôder dans des ruines, courir au-devant du danger, et fuir à la moindre vue d’une patte arachnéenne trop velue, il pouvait sans difficulté avoir le regard noir et le visage fermé. Mais il ne comptait pas parmi les types intimidants de nature – ni par sa stature, ni par ses actions. Et pourtant, il était capable de faire peur à sa jeune assistante malgré ses (relatifs ) efforts et sa volonté. Coup de chance, c’était totalement contre-productif.

« - Quoi ? » Pour une seule et unique syllabe, le mot était articulé avec soin, confusion et une stupéfaction outrée naissante. Sans doute n’aurait-il pas envoyé la jeune femme accomplir cette tâche avec autant d’insouciance ( négligence ) s’il s’était rappelé sa peur phobique de la vermine à quatre pattes et il finirait par s’en vouloir lorsqu’il y repenserait, mais cette information lui était passée largement au-dessus de la tête. « - Une peau de ragnard, carbonisée ? » Il répète ébahis, comme si faire l’aller-retour entre le visage presque honteux de Silfir et le bout de peau dans son sac allait lui apporter la clef de l’univers. Ou au moins de la situation. Wyn fronce les sourcils et s’exclame :  « - Qu’est-ce que tu veux que je fasse avec ça ? Un philtre d’amour ? Une tisane contre les ongles incarnés ? Est-ce que j’ai l’air d’un alchimiste des marais qui parle toute à la journée à des rognures d’ongles ? » Il arque un sourcil, et assène sans la moindre pitié, un léger mépris présent dans sa voix, ahuri et plein de jugement. « - C’est ça que tu veux être ? » Son objectif était tout même de former une mage, qu’importe les difficultés qu’ils pourraient rencontrer. Peut-être qu’elle ne deviendrait jamais la maîtresse du feu qu’elle avait rêvé être étant enfant. Certainement même, mais cela ne voulait pas dire qu’elle ne pourrait pas devenir la mage d’un jarl, efficace et reconnue pour ses capacités. Qu’elle ne pourrait pas être utile et puissante, à sa manière. Il faut ajouter ici que Wyn n’avait aucun mépris pour les alchimistes et autres apothicaires. Ses compétences en la matière étaient réduites, mais cela ne l’empêchait pas d’admirer ceux qui maîtrisaient parfaitement décoctions et potions. Mais si c’était là les désirs de Silfir, Erissare avait eu tort de l’envoyer à Wyn, qui ne pourrait définitivement pour rien pour elle.

Il se laissa enfin tomber assis, la pression sur son membre s’allégeant comme son regard noir. « - Avec un ragnard vivant, je peux t’apprendre à enchanter. » Une capacité relativement rare et précieuse parmi les mages. Il aurait pu lui apprendre à enchanter à l’aide de gemmes déjà pleine, et sans doute allait-il devoir se contenter de ça, mais ne pas être dépendant des marchands fourbes et meurtriers pouvait être une bonne chose. On ne sait jamais qui décide de vous arracher les yeux pour ajouter vos iris à sa collection de bocaux. Wyn haussa légèrement les épaules, plus calme à présent, se passant le pouce sur la lèvre inférieure, coude sur le rebord de pierre. « - Avec ça… Je peux t’apprendre à faire des infusions et onguents de base, mais il va falloir que tu t’adresses à quelqu’un d’autre, et qu'on arrête de perdre du temps. »

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