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Advar
Advar
Héraut des Compagnons
Messages : 40
Sujet: Advar Mar 30 Oct - 17:41

Advar
38 ans | Veuf| Hétérosexuel | Clive Standen | Combattants
Race et origine Nordique, né à Rivebois dans la châtellerie de Bancherive Affiliation Héraut des Compagnons Métier Protecteur de Blancherive Dieu Hircine et Talos, humble serviteur tiraillé entre ses deux idoles.

Caractère À la fois céleste et terrestre, voici ce qu’il en est d’Advar des Compagnons, fils de la rivière et des montagnes, ami du peuple et serviteur d’Hircine.

La première dimension importante de la vie d’Advar est celle constituée de son héritage familial. Bienveillant et doux, l’homme originaire de Rivebois adopta inconsciemment les valeurs qui font de son petit village un lieu où il fait bon vivre. Enfant accueilli par les siens comme le fils de tous, il garda en lui ce sentiment de communauté et traite généralement les étrangers, les voisins et les inconnus comme des amis. À cause de cette enfance des plus saines, il ne craint pas que l’on cogne à sa porte et insiste généralement pour le voyageur reste profiter de son hospitalité. Si le froid est mordant en Bordeciel, il s’assurera d’avoir un âtre brûlant pour les étrangers ou les amis de longue date qui le surprendront agréablement de leur présence. Malheureusement, certains prendront avantage de cette naïveté bonasse et feront en sorte, peut-être, que cette chaleur humaine instinctive s’estompe avec le temps.

Travaillant, il sait reconnaître le miracle de la patience et des efforts rigoureux. En la compagnie de son père, il apprit les bienfaits de la constance et de la pratique, qui furent de grands alliés pour lui dans son passage vers la vie adulte. Malgré que son père ait eut pendant longtemps le désir que son fils aîné reprenne le commerce familial, il fut contraint d’accepter que son fils était fait pour l’aventure et les lieux où la lueur de sa forge n’était plus qu’un tison mât et lointain. Or, celui qui connait aujourd’hui Advar sait reconnaître l’affection qu’a ce dernier pour le martellement de l’acier. En effet, il semble que ses proches peinent à le garder éveiller quand le forgeron travaille, car parait-il que le Héraut des Compagnons est bercé par le bruit métallique qui l’endort comme en enfance. Paisible dans cet environnement, il tient tous les forgerons en grand respect et beaucoup savent qu’ils peuvent s’adresser directement à lui en cas de conflit.

Généralement plutôt matinal, depuis aussi longtemps qu’il puisse s’en souvenir, l’homme dans la trentaine apprécie les premières lueurs de l’aurore. En fait, il les appréciait davantage autrefois, mais l’appel d’Hircine fit de lui une personne tiraillée entre le crépuscule et l’aube. Aux premières heures du jour, on le voit normalement dans les quartiers des Compagnons, allant d’une chambre à l’autre pour rigoler avec ses frères d’armes. À cette heure, celui qui le prendra au sérieux deviendra rapidement la risée de la guilde, car Advar lui rappellera, à la dure, que cet Ordre n’est pas un ordre de moines ! Pince sans rire, on le connait moqueur et ricaneur et on entend son rire par-delà les murailles de la cité.

Auprès de ses frères et sœurs d’arme, Advar est un protecteur dévoué et c’est à travers eux que s’est constituée, chronologiquement, la deuxième sphère de sa vie : les Compagnons. Profondément engagé dans chacune des relations qui se sont tissées à travers les années, Advar considère chacun des membres de l’ordre comme des membres de sa famille, des gens qu’il veut retrouver dans son quotidien aussi longtemps que possible et pour qui il démontra, maintes fois, qu’il donnerait sa vie. Auprès d’eux, le Héraut se sent chez lui et aimé pour ce qu’il est, particulièrement par les membres du Cercle. En effet, les membres de ce sous-groupe restreint sont les véritables confidents du chef, ceux envers qui il se permet de se montrer vulnérable. Lorsque sa femme périt, il chercha d’abord chez eux le support moral dont il eut cruellement besoin pour remonter la pente. En leur compagnie, il peut confronter Hircine avec une plus grande confiance et sait qu’il pourra se tourner vers le Cercle pour trouver refuge, compréhension et assistance. Pour leur part, les disciples du Héraut considère Advar comme un vent de fraîcheur au sein de leur ordre, un homme de bien, qu’ils respectent avec révérence.

À Blancherive, Advar a contribué à ce que la bonne réputation des Compagnons perdure à travers du conflit politique actuel. Inclusive, l’attitude d’Advar envers les races mériques et bestiales a su gagner l’admiration de ceux prônant la neutralité. À ce propos, Advar voit d’un mauvais œil les politiques raciales, tel l’exclusion des Khajits de la cité de Blancherive, ainsi que le mépris qu’ont certains Nordiques envers les étrangers. Également, il préfère que son ordre n’intervienne que dans les conflits mineurs, les contrats privés et dans des affaires de sécurité générale. Pour ces raisons, il connait de plutôt bonnes relations avec les patrouilleurs de Blancherive, car ces derniers ont dans leur intérêt que les Compagnons se salissent les mains à leur place. Ainsi, sans qu’Advar ne soit ami, à proprement parlé, avec les forces de Blancherive, il est généralement bien accueilli dans les baraquements et le échanges sont habituellement cordiaux.

La troisième dimension importante de sa vie est celle du secret de sa lycanthropie. Loup-garou depuis maintenant 15 ans, ce qui correspond presqu’à la moitié de sa vie, sa relation avec Hircine et la Bête est complexe et centrale dans son caractère. À la fois reconnaissant de son don envers le Daedra, il est aussi méfiant de la volonté du prince de la chasse. Sans Hircine, Advar croit qu’il n’aurait jamais trouvé la liberté dont il avait tant besoin, ni la puissance nécessaire pour accomplir ce qu’il considère comme ses plus grandes réalisations. Or, il porte en lui la peur de ce dieu égoïste qui ne connaît pas l’amour de ses disciples, mais qui les voit plutôt comme des objets de divertissement. De cette manière, il ne donne que très peu sa confiance à Hircine, car il sait que ce dernier fera parfois des cadeaux empoisonnés à ses fidèles, chose qu’il reproche à certains membres du Cercle de ne pas voir.

Depuis la mort d’Ismy, sa femme, il craint davantage la Bête, car il sait maintenant que cette dernière amènera des malheurs sur son chemin. Si certains auraient haï la Main d’Argent de leur vie après les atrocités qu’elle commises, lui, voit les choses d’un autre œil. Peut-être est-ce la voix de son enfance paisible et aimante qui le raisonne, mais Advar sait qu’il est lui aussi tout autant responsable de la perte de sa bien-aimée. Toutes les nuits, Advar converse avec la Bête, ombre de lui-même et d’Hircine, dans la glace de sa chambre ou dans l’eau des rivières et c’est ce monstre lupin qui semble maintenant mener sa vie. Responsable de sa plus grande tristesse, mais seule gardienne de son espoir, la Bête est l’amie la plus proche d’Advar, celle qui connait ses moindres pensées et qui l’a convaincu qu’il ne pouvait vivre sans elle. Dans ses moments les plus confus, Advar lui parle comme à sa femme, désespéré et terriblement seul. À ses heures les plus lucides, l’homme voit qu’il est maître de lui-même et que ce loup ne peut être dompté que par sa volonté et sa force d’esprit. Quoi qu’il en soit, Advar ne saurait désormais vivre sans la Bête et il tente chaque jour de mieux la comprendre, entre les pulsions bestiales de la chasse et la sagesse que son humanité essaie de préserver. Aujourd’hui, malheureusement, il n’est pas maître de lui.

Infos en vrac
Son repas préféré : le ragoût de viande des bois (gros et petit gibier)
Sa couleur préférée : l’orangé, couleur du soir.
Ses idoles : Ysgramor, Tiber Septim, son père.
Ses phobies : être enfermé à l’intérieur.
Ses préjugés : la magie est plutôt maléfique. Les races bestiales ont une propension pour le crime. Les femmes font de moins bonnes guerrières.  
Son type de femme : de race humaine, proche de la terre.
Son plus grand regret : ne pas avoir su protéger sa défunte femme.
Sa famille : deux frères cadets, son père et sa mère. Tous vivants.
Ses intérêts secondaires : la chasse, la forge, l’herboristerie et le chant.
Son style de gestion de ses hommes: décontracté, très ouvert jusqu’au moment de dépasser les limites.


Apparence, vêtements, anecdotes

(Pour sa physionomie et ses traits, se référer à l’avatar)

Advar a tout d’un Compagnon. Fier membre du cercle, il porte généralement, dans les contextes les plus solennels, l’armure du loup, emblématique apparat des Compagnons en Bordeciel. Lors de ses mandats quotidiens ou réguliers, il portera une armure de cuir épais, dont certaines composantes sont cloutées et particulièrement robuste. Sa forte carrure et sa taille de deux mètres, faisant de lui un géant parmi les hommes, sont généralement ce que l’on remarque en premier du Nordique, dans l’éventualité où on ne l’aurait pas encore entendu rire.

Le grand et velu gaillard porte généralement les cheveux en tresses et la barbe mi-longue, faisant de lui un Nordique au style bien traditionnel et pratique. À travers cette barbe et son visage, quelques marques d’agressions sont encore visibles à cause de cicatrices tenaces, mais le visage de l’homme reste tout de même bien conservé malgré la vie qu’il a menée. Là où son corps porte davantage les blessures de sa vie de guerrier, c’est plutôt au niveau de ses membres qui sont usés et affaiblis. Vieux d’une grande quantité de batailles, la vigueur de ses vingt ans commence à se faire loin et Advar ne pourra plus ignorer les tendinites, les crampes et le boitement occasionnel encore longtemps. Transformé en la Bête, il ne connait aucun mal physique, mais le retour à son corps d’homme devient de plus en plus difficile.

La voix d’Advar est ronde et profonde, mais également rebondissante et lumineuse, d’une texture boisée. Parlant normalement à un volume élevé et d’un ton enjoué, il est possible qu’il ait hérité de son intonation des gens de son village, qui parlent aux montagnes comme à des confrères. Quand il rit, son visage se plisse de douleur, tellement il est hilare et son rire est si sonore qu’il contagie et fait vibrer.

À la guerre, Advar devient un géant éleveur de mammouths. Imposant et terrifiant, il sait briser la ligne ennemie par sa seule présence et son pas déterminé. Le Héraut des Compagnons frappe avec une furie calculée et utilise tout le poids de son corps pour renverser son adversaire dont l’agilité sera la seule chance de survie. Craignant la magie, il ne fera pas preuve de la même détermination contre un mage et son corps paraîtra affligé d’une perte d’équilibre, qui n’est en fait que l’hésitation et la peur.

Lorsqu’il est une bête sauvage, Advar est un énorme loup-garou gris dont le pelage rappelle les meutes du nord de Bordeciel, là où les forêts se font moins braves. Il est dit de lui qu’Hircine lui donna cette apparence pour qu’il mène sa meute dans la neige et dans l’herbe, terrifiant loup alpha dont la crinière rappelle tant la glace que la plaine. Ses yeux sont de clair-de-lune, perçant les esprits de ses proies et scrutant l’astre de minuit pour trouver les desseins du Maître. Violent et impitoyable, la bête gardera l’ordre dans ses rangs souvent par une morsure ou un coup de griffe, qui sont les plus mortels et les plus craints des membres du Cercle.

Ses transformations ne sont plus aussi violentes qu’elles l’étaient les premières fois, comme pour tous les lycans. Par contre, Advar est particulièrement vulnérable et a plus de mal que la moyenne à se remettre de la chasse nocturne au moment de retrouver sa forme humaine. S’il croit peut-être dissimuler son secret aux yeux de tous, son état post-métamorphose est très singulier : Advar a les traits étirés, une démarche étrangement lente et morbide, un souffle court qui émet un sifflement sourd et son visage est sans cesse trempé de sueur quoi qu’il fasse. Bien conscient de cette réalité, Advar tend généralement à s’isoler le lendemain de ses chasses sauvages et on ne perçoit pas chez lui la brillance habituelle. De plus, il troque généralement ses airs courtois de bon-vivant pour des regards figés et une expression préoccupée.  

Compétences et équipement
❖ Lycanthropie
Depuis sa jeune vingtaine, Advar est un loup-garou, un serviteur d'Hircine. Il est aujourd'hui très apte à utiliser ce don, ce qui fait de cette créature un fléau en Bordeciel quand elle décide de faire des ravages.
❖ Arme à deux mains ❧L'arme de prédilection est la grande hache à deux mains de son père, qu'il manie depuis l'adolescence avec une inclination naturelle pour elle.
❖ Hache de guerre ❧ Indispensable, il la choisi avant n'importe quelle autre arme.
❖ Équitation ❧comme tout Nordique qui se respecte et par la force de la réalité en Bordeciel, Advar apprit à monter et sait maîtriser un cheval.
❖ Arc ❧Advar est un habile chasseur, mais n'est pas maître dans l'art de l'archerie de combat et n'utilise pas l'arc contre ses ennemis.
❖ Éloquence ❧ Plus grande de ses armes, Advar est un homme qui inspire la confiance dont la bonté a su en rassembler plusieurs.
❖ Résistance au froid ❧ Étant un Nordique, Advar tolérera le froid mordant plus longtemps que les autres races de Tamriel. Dans tous les cas, il préférera le climat boréal frais de Blancherive aux baies glaciales du Nord.
❖ Pistage ❧ Passion de jeunesse, le pistage est devenu une habileté essentielle lors de ses premières années au sein des Compagnons qui le chargèrent de missions de reconnaissance et de petites enquêtes dans les terres sauvages.
❖ Stratégie ❧Advar sait diriger des escouades, mais ne connait pas de formations militaires. De ce fait, il fait un bon chef d'équipe, mais pas un grand général.
❖ Forge: ❧ Fils de forgeron, Advar peut forger l'équipement de base de tout habitant de Bordeciel, mais ne maîtrise pas les techniques de forge.
❖ Présence rassurante: ❧ On se colle à Advar parce que la grande taille de son corps et de son coeur font de lui le grand frère, le chef, le protecteur et le gardien idéal.
❖ Survie dans la nature: ❧ Amoureux des grands espace, de nature fougueuse, Advar a mené des expéditions en nature depuis son adolescence et c'est cette aisance à guider des groupes en forêt et en montagne qui a aussi fait sa marque au sein des Compagnons.

En résumé, Advar n'est pas le plus féroce des combattants, le plus grandiose des artisans, ni le plus brillant des stratèges, mais il est avant tout un force de cohésion entre les hommes. On suivrait Advar dans toute situation et on fait confiance à sa parole, tout comme on est rassuré par sa présence calme et bienveillante. C'est également ce caractère si inspirant qui fait de lui un loup-garou si terrible, car tous craignent la Bête que l'on croyait maîtrisée ou même, inexistante.


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Advar
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Héraut des Compagnons
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Sujet: Re: Advar Mar 30 Oct - 17:41

" Tout le monde a une citation en poche "

L’histoire se répète : après Helgen, c’est à présent de Blancherive qu’on parle : la ville a en effet essuyé une attaque de Dragon. Ce dernier aurait néanmoins été tué, et la rumeur court qu'un Enfant de Dragon s'est éveillé. Que pensez-vous de tout ça ? L’avez-vous vécu et, sinon, y croyez-vous, ou doutez-vous encore de l’existence de ces géants ailés cracheurs de feu ?

Je crois que Bordeciel a besoin de reconnaître la valeur des gens ordinaires.Les héros sont nombreux parmi les humbles gens du peuple et ce sont eux qui décideront du sort de la province. Nous n'avons pas besoin d'un nouveau prophète, mais j'espère que celui qui prétendera pouvoir tenir tête aux Dragons oeuvra pour le bien des paysans, des roturiers, des artisans et des toutes les familles qui font de ce royaume ce qu'il est aujourd'hui.

La mort du haut-roi des mains du chef des rebelles, le siège de Fortdhiver sont deux actions qui ont fait éclaté la guerre civile, longtemps larvée entre Impériaux et Sombrages : comptez vous vous engager d'un côté ou de l'autre ?

Les Compagnons parlent pour ceux dont la voix est étouffée et prennent les armes pour ceux qui ne peuvent se défendre seuls contre les tyrans. Puisse la Jarl Dagny la Grande honorer son devoir envers Blancherive.



Raconte-moi ton histoire...

Et les dieux mirent au monde un enfant avant de déterminer comment ils se partageraient son cœur…

Ainsi, dans une modeste chaumière de Rivebois, dans la châtellerie de Blancherive, un enfant vit le jour dans une famille d’artisans sans histoire. Nordique et forgeron, Igor dit La Flammèche avait, à travers les rudes conditions de son métier et de son époque, créé bien plus qu’une lame; il avait, avec son épouse, façonné un foyer pour leur famille. Fier de cette œuvre qu’il considérait comme magistrale, il tenta toute sa vie de préserver ce joyau et d’honorer les Neufs pour ce cadeau qui prit d’abord la forme d’un petit garçon. Bien conscient de ce vœu qu’il avait fait envers la cour d’Akatosh, il accompagna ses enfants dans le monde des mortels dans l’ordre où ils arrivèrent et dans le plus grand respect de ce qu’ils furent. Vraiment, à Rivebois, on parlait de la valeur de ce grand forgeron, mais surtout de la bonté de ce père dévoué.

Ce fut dans un foyer ordinaire, mais noble que grandit le petit garçon qui fut ensuite connu comme Advar fils de la Flammèche que l’on croyait destiné à devenir un artisan, comme tous étaient stupéfaits de l’admiration que son père avait pour lui. En vieillissant, Advar accompagna son père dans la confection des produis de la forge et rencontrait les clients du forgeron, qu’ils eurent été simples sujets du jarl, gardes ou étrangers de passage à Rivebois. De son paternel, il apprit les bonnes manières et l’humilité, l’accueil et l’hospitalité envers les étrangers. Très jeune, il sentit le feu de la forge sur son visage et le froid mordant des lames que l’on trempait, forgeant à la fois des armes et un caractère endurant, avec une rigueur exigeant le travail bien fait. Pour le petit Advar, l’odeur de la maison et du repos bien mérité était celui de l’acier qui refroidissait et de l’haleine d’hydromel de son père.

À l’âge où les dangers des bois ne savaient guère tempérer la témérité juvénile, Advar reçu l’appel de l’aventure et les expéditions qu’ils entreprenaient avec les autres adolescents du village les menaient toujours plus loin de Rivebois et de son moulin. De plus en plus fréquemment, il lui arrivait de revenir tard le soir, couvert de boue et de sang et un sourire fendu jusqu’aux oreilles qui semblait dissimuler les périls auxquels il venait de survivre. Hardi et turbulent, il délaissa peu à peu l’artisanat de son père pour rejoindre des chasses de groupe et accompagner le village dans des expéditions menés contre des bandits locaux. Si sa mère déplorait grandement sa conduite, soit par peur ou par honneur, son père, lui, paraissait voir en son fils un destin inconnu de tous. Forcé de constater les talents de son fils pour le maniement des armes, il donna à son fils la hache de ses pères, trésor de famille, qui ne lui avait jamais fait défaut. Dans les mains d’Advar, elle semblait frapper plus férocement que jamais et devint rapidement l’arme de prédilection de son nouvel héritier.

Et ce qui devait arriver arriva et ce fut un peu avant ses vingt ans qu’Advar partit pour la cité de Blancherive, laissant derrière lui le doux murmure des eaux et le martellement de la forge. Avec les années, le petit village ne sut plus comment contenir la soif d’aventure et de batailles du jeune nordique, qui était devenu une véritable sensation dans sa vallée natale. Constamment à la recherche de sensations nouvelles, on l’avait vu, pendant son adolescence, au service de tous, accomplissant les moindres petites corvées pour l’un et les quêtes les plus ardues pour l’autre et tous avaient usé fréquemment des services et des bras du jeune fougueux. D’abord craintif et incertain, Advar décida finalement de faire briller le nom de sa famille au-delà des montagnes qui veillaient sur la chaumière de ses parents. Lourd d’un baluchon que lui avait fabriqué sa mère et de la hache de son père, il parvint aux portes de la cité du jarl avec une flamme ardente dans les yeux, innocent et fier de son chemin.

Alors qu’il se porta volontaire pour rejoindre la garde de Blancherive, il fit plutôt la connaissance des Compagnons, hommes et femmes d’honneur dont les cœurs chérissaient la paix en Bordeciel. Déjà familier avec leur parler et leur morale, le jeune Advar se sentit naturellement attiré par ces gens qui lui ressemblaient et s’exprimaient dans des termes qui atteignaient l’âme de l’ordinaire fils de forgeron. Par conséquent, il voulut au départ les suivre et comprendre leurs codes, puis il fut submergé par le besoin de prendre les armes à leurs côtés. Quand il mit à mort un ours qui troublait les gens des écuries, les Compagnons offrirent leur hospitalité au jeune nordique, qui était encore sans logis à l’intérieur des murs de Blancherive. Inconsciemment, Advar s’était laissé guidé là où l’air et les rires n’étaient pas si différents de ceux de la maison de son enfance.

Au fil des années, il trouva à Jorrvaskr tout ce qu’une famille devait prodiguer à un jeune homme, ainsi qu’un sens à ses journées. Riche des valeurs que son père lui avait léguées, il devint pour les autres Compagnons un protecteur, un ami dont le bon-vivant n’égayait pas seulement les banquets, mais aussi les longs séjours à l’ombre des arbres, là où toute famille semblait si lointaine. Confiants de ses compétences de meneur d’hommes et de ses qualités de grand-frère, on lui attribua des missions toujours plus dangereuses, qui requéraient, non pas un bras puissant, mais davantage un sens de l’Homme, qui indiquerait la bonne décision au moment d’enlever ou d’épargner une vie. Dans les alentours de la cité, les paysans l’attendaient et pavaient d’éloges son chemin et on parlait de ce jeune roturier qui, par amour pour son peuple, avait pris les armes, la main sur le cœur. Ainsi, sa réputation prenait des allures héroïques et l’innocent fils de forgeron devint même connu du jarl et dans tous les endroits où ce dernier exerçait son pouvoir.

Lors d’une nuit d’automne, on vint le chercher alors qu’il dormait profondément pour l’emmener au sein d’une cérémonie mystérieuse menées par les membres du Cercle. Ces derniers, qui constituaient la colonne vertébrale des Compagnons, venaient offrir à Advar la possibilité de rejoindre ce conclave mystique, qui dirigeait secrètement le reste de l’organisation en prenant des décisions de la plus haute confidentialité. Puis, on l’informa de la nécessité d’accepter le Don d’Hircine afin de pouvoir accomplir totalement les tâches à venir, car le pouvoir des Hommes ne lui serait plus suffisant. Naïf et bien intentionné, il ne voulut pas décevoir ses frères et participa au rite du sang et devint lui aussi un des molosses d’Hircine en contractant la lycanthropie. Advar, jeune d’à peine 21 ans, ne connaissait pas encore les répercussions que ce choix aurait dans sa vie.

Là où il était appelé, Advar accourrait avec une vigueur nouvelle, lui qui était désormais un homme mûr, mais aussi une agile bête sauvage. Au sein du Cercle, il participait maintenant aux missions les plus sensibles, notamment celles que l’organisation menait contre la Main d’Argent, groupe de mystérieux chasseurs de Loups-garous. Sans trop connaître l’histoire de cette faction, il suivait pourtant les autres membres du Cercle dans les frappes qu’ils effectuaient contre elle et Advar attaquait avec une bestialité toujours plus féroce, laissant derrière lui des quartiers généraux vides et des carcasses ravagées. S’il possédait, en tant qu’homme, des qualités exceptionnelles qui faisaient de lui un Nordique vertueux, il frappait et dévorait sans retenue quand son sang bouillait pour le dieu de la chasse. Ainsi, on l’accueillit chez les Compagnons quelques années auparavant pour son bon-vivant, mais on commençait à craindre sa furie quand la bête s’emparait de lui. Somme toute, le Héraut et les autres disciples du Cercle avait une admiration particulière pour ce guerrier au bon cœur, qui traquait et punissait sévèrement les délateurs.

Entre les missions secrètes et ses devoirs de Compagnon, Advar arriva bel et bien à l’âge où l’appel de la famille retentit. Loin de son père et de sa mère, son cœur se languissait de retrouver les joies du foyer familial, avec sa tendresse et ses petites douceurs quotidiennes. Ainsi, alors qu’il était en route pour Jorrvaskr, au retour d’un simple mandat de reconnaissance, il aperçut la paysanne Ismy, qu’il courtisa pendant un temps avant de lui demander sa main. D’abord, cette dernière lui demanda de rencontrer sa famille, ainsi que le reste des Compagnons, ce qui arriva et qui l’enchanta, cette dernière voyant qu’Advar provenait de milieux honorables. Quant au père d’Advar, ce dernier ne put qu’être émerveillé par la nouvelle flamme de son fils, belle comme le printemps et munie de l’endurance des femmes de la terre. Avec la bénédiction de son père, ainsi que celle de Mara, les deux nordiques amoureux célébrèrent leur union à la Faillaise dans une cérémonie où Compagnons, habitants de Rivebois et habitants de Blancherive remplissaient les modestes bancs de la chapelle sous la bannière de la jeunesse et de la paix.

Pendant les années qui suivirent, Advar tenta, à égale mesure, d’apporter chaleur au foyer de sa femme et de fournir son support habituel à ses frères d’armes. S’ils voulurent que les dieux lui accordent un enfant, cette bénédiction n’arriva jamais et le sourire naturel des deux parents fut terni par une tristesse qui s’étendit jusque dans leurs familles respectives. Compréhensive et particulièrement résiliente à ce sujet, Imsy connaissait le secret d’Advar et sa fonction au sein des Compagnons et jamais elle ne lui reprocha son pacte avec le Daedra. Or, il y eut toujours un racoin au fond d’elle où on lui murmurait que leur infertilité avait pour cause le sang animal qui courait dans les veines de son mari.

Et Advar dût un jour comprendre le prix à payer pour le cadeau d’un Daedra. Alors qu’il revint chez lui pour retrouver sa compagne, il tomba sur une note signée d’un sigle qu’il n’avait vu que sur des armures. Un frisson ignoble lui parcourut l’échine. Enragé, il invoqua les membres du Cercle et ensemble ils furent des ombres qui dévalèrent les grandes forêts de conifères des contrées septentrionales. Frappant avec rage, ils mirent à sang un bastion de la Main Argent, libérèrent des loups-garous faits esclaves et retrouvèrent des informations de la plus haute importance. On aurait dû célébrer cette victoire pour le Cercle, mais Advar et ses frères arrivèrent trop tard : Ismy avait été torturée, puis on avait exposé son corps en signe d’avertissement, ligotée et pendue par les bras au centre de la salle centrale. La loi d’Hircine avait prévalu; le plus habile chasseur avait gagné et le perdant était à jamais maudit.

Advar pleura longuement sa femme et se sentit éternellement responsable de sa mort injuste. S’il avait pu se rebeller contre le Daedra, il comprit plutôt que celui-ci serait sa rédemption, car il lui donnerait les moyens de protéger ceux qu’il aimait. En fait, Advar dût se rendre à l’évidence qu’il n’avait pas encore perdu toute sa famille, que ses frères d’armes l’avaient longuement soutenu dans sa peine et que ses parents l’attendaient toujours à la maison. Il vit en sa réalité une sorte de miséricorde d’Hircine, mais il se méfia pour toujours de ses desseins et commença à lui tenir tête, accomplissant la volonté du Prince, mais évitant de lui accorder tous ses caprices. Quoi qu’il en eût été, Advar fit le serment devant les Neufs et devant le Dieu de la Chasse de protéger les siens jusqu’à son dernier souffle, par la hache ou par les crocs. Il espéra que cette promesse fut entendue dans les Halls de Sovngard où il croyait sa bien-aimée.

Passé le cap de la trentaine, la lutte contre la Main d’Argent se stabilisa et les Compagnons dormaient généralement sans craindre les assauts de la faction de chasseurs contre leurs membres. Si les opinions divergeaient quant au mode opératoire, Advar, lui, se réjouissait de savoir ses membres en sécurité et de pouvoir accueillir de nouveaux frères sans craindre de les perdre imminemment. Ainsi, la succession assurée au sein des Compagnons, le groupe reprit ses activités ordinaires sans se douter que la roue tournerait plus vite qu’ils ne l’avaient imaginé. Contre toutes attentes, le Héraut des Compagnons laissa sa place à Advar, alors que le vieil homme périt aux mains de bandits, après avoir sommé le Cercle de faire du jeune homme son nouveau guide. Refusant d’abord cette fonction, Advar finit par accepter, voyant la nécessité de guider, même à 30 ans, les nouveaux Compagnons et de veiller sur les membres vétérans. Le Cercle lui remit finalement les armures du Héraut et Bordeciel fit de lui le nouveau leader de l’ordre d’Ysgramor.

Et les saisons s’enchaînèrent sans que personne ne puisse les arrêter et Advar étendit son influence bien au-delà du Hall de Jorrvaskr et de la châtellerie de la jarl. Il vint à être grandement respecté des habitants de Bordeciel et on faisait appel à ses hommes avec la certitude d’un secours rapide et d’une empathie réelle. Il fit des Compagnons une faction œuvrant pour la paix, non pas car il l’impliqua dans les grands enjeux politiques, mais plutôt parce que les Compagnons étaient là où les gens ordinaires avait besoin d’eux.

Il n’oublia jamais Igor la Flammèche et sa femme, qui lui donnèrent un foyer harmonieux et le support dont tout enfant avait besoin.

Il n’oublia jamais les gens de Blancherive, qui sourirent à sa venue, quand ses vingt ans pointaient à peine le bout du nez.

Il n’oublia jamais les Compagnons, qui lui offrirent chaleur, fraternité et famille dans un monde d’adultes où ces choses étaient rares.

Il n’oublia jamais le Cercle, qui reconnut son talent et sa valeur.

Il n’oublia jamais Talos, qui bénit son enfance. Il n’oublia jamais Hircine, à qui il devait la vie.

Il n’oublia jamais Ismy, qui avait toujours son cœur en Sovngard.

Il n’oublia pas la promesse qui lui avait fait.




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Wyn Ysciele
Wyn Ysciele
Mage
Messages : 862
Sujet: Re: Advar Mar 30 Oct - 20:05
C'est vide tout ça :stare: :stare: :stare: :stare: Mais comme c'est Advar, c'est prometteur, je veux lire la suite :8D: Si tu as des questions ou quoi que ce soit, n'hésite pas à contacter le staff & bienvenue ! :8D:
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Advar
Advar
Héraut des Compagnons
Messages : 40
Sujet: Re: Advar Mar 30 Oct - 20:36
Hey !

Merci de ton accueil ! Je remplis le tout très très vite !
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Alundor Olsen
Alundor Olsen
Forgeron Compagnon
Messages : 30
Sujet: Re: Advar Mer 31 Oct - 16:32
Bienvenue petiot ! Enfin des Compagnons ! Un plaisir de discutailler autour d'une choppe ! (que tu paieras... bien entendu.)

Hâte de lire la suite !
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Viatrix Artorius
Viatrix Artorius
Mercenaire
Messages : 62
Sujet: Re: Advar Jeu 1 Nov - 14:27
Bienvenue parmi nous ! :yeaaah:
Et bon courage pour la rédaction de cette glorieuse fiche :youpi:
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Wyn Ysciele
Wyn Ysciele
Mage
Messages : 862
Sujet: Re: Advar Sam 3 Nov - 21:42
Ta fiche était un plaisir à lire et je suis plus que ravi de t'accueilli parmi nous :wah: :wah: Faut pas parler à la bête comme à ta femme, ça rend triste les lecteurs :plz: et j'ai hâte de pouvoir croiser Advar en rp :minicoeur:


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❖ Tu peux maintenant passer signer les bottins Il y en a pas mal parce qu'on aime bien que tout soit bien rangé, mais il ne faut pas passer à côté, pour que tout soit clair pour tout le monde ensuite N'oublie pas aussi de signaler ton rôle et si tu as un clan
❖ Toujours dans la section obligatoire, il faut que tu crées ton agenda de rp : non, ce n'est pas une fiche de lien, c'est juste pour poster un lien à chacune de tes réponses, pour voir ton activité rp ! Tout est expliqué juste là mais en cas besoin, n'hésite pas à mp le staff!
❖ Pour trouver des liens et des rps, il est fortement conseillé de te créer une fiche de lien et passer dire coucou dans celle d'autrui !
❖ A propos de liens, pour créer ton propre pré-lien et ton propre scénario il n'y a aucun souci ! Tout est expliqué par là ! Attire de nouveaux camarades, petit dovahkiin
❖ Les journaux de bord sont optionnels, mais je te donne leur emplacement sur la carte : faire ta chronologie, le carnet de note de ton perso, un p'tit rp solo, noter son évolution tout ça est libre !
❖ Enfin, tu peux aller jeter un coup d'oeil du côté du système de dés et des demandes diverses : toujours bien de savoir ce que tu peux faire De même pour ouvrir un rp et/ou archiver un rp il faut jeter un oeil ici !
Et ça c'est quoi ? ça c'est là où l'on vote sur le forum Paraît que c'est vachement utile pour ramener de nouveaux membres et faire prospérér l'empire la rebellion la non-consanguinité en Bordeciel
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Sujet: Re: Advar Dim 4 Nov - 16:16
Merci beaucoup !!
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Sujet: Re: Advar
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Advar

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