Sujet: Hide and seek (marcus & berich) Jeu 3 Mai - 12:51
Petit Poucet
❖ Date du rp Clairciel, une dizaine de jours après l'attaque des vampires. ❖ Partenaire Marcus Tullius. ❖ Climat, météo, saison, heure Milieu de journée, il fait quand même frais.
Marcus Tullius
Général de Légion
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Sujet: Re: Hide and seek (marcus & berich) Ven 4 Mai - 17:00
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Markarth, Cœur-De-Roche.
Combien de temps depuis l’attaque, depuis l’incident qui aurait être diplomatique ? Trois jours ? Sept ? Non, c’était bien une dizaine de jours qui avait défilé sans laisser le temps à tout le monde de se remettre. Il était las, fatigué. Il se sentait terriblement inutile. Chacune des fibres de son corps hurlaient de le laisser bouger et finalement de faire son inspection. Mais pendant sa convalescence, il n’avait pu que se faire engueuler par son Légat, lui tenait tête comme il ne l’a jamais fait avant. Il avait du courage, il savait qu’il ne pourrait pas répondre, qu’il était trop souffrant pour ça. Au point d’avouer que perdre le représentant de l’Empire était une faute grave. Titus Mede avait été mis au courant et sa lettre avait enflammé, les reproches étaient là, incendiaire et sans aucune pitié. Marcus les acceptait toutes sans aucune once de remord. Il avait trouvé juste de foncer dans le tas, d’aider Markarth dans sa lutte contre la Peste qu’était ces vampires. À présent il en subissait les conséquences. Le Thalmor qui le discréditait auprès de tous, l’Empereur qui était rouge de rage, son Légat qui le désignait d’idiot sans cervelle et maintenant le médecin qui s’occupait de lui depuis maintenant plus d’une semaine. Oui, il n’avait pas ménagé son bras, mais ce n’était pas grand-chose que d’avoir sauvé la vie du Jarl. Pour lui c’était ce qui était le plus important. Il inspire longuement avant de finalement ressentir les éclairs de douleur de son sacrifice. Un bras cassé, réduit en bouillis et des cotes brisées qui l’empêchaient de prendre une inspiration pour gueuler. Il se sentait si mal qu’il aurait pu se faire ramener à Solitude. Bouger ? Interdiction, c’était le comble. Il soupire encore et finit par secouer la tête pour se convaincre que tout ceci était une blague. Il avait encore la vision de ce monstre dans son esprit, il se souvenait de l’enfer en Cyrodiil. Les arrêter et les purger avait réduit au minimum leur effectif. Sur une cinquantaine d’homme, seul une vingtaine d’entre eux étaient ressorti. Traumatisé ou encore plus haineux qu’auparavant. Tullius en avait subit les brimades et les accusations, mais tous savaient. Ceux qui étaient avec lui savaient la vérité. La purge avait été sanglante. Les Vampires n’avaient pas décimé la moitié d’entre eux, c’était eux qui l’avaient fait. Les contaminés avaient été occis. Ses hommes et lui-même avaient tué bon nombre des leurs. Cela avait été une peur et surtout un drame. Son escouade était souillée, ils avaient tous du sang sur les mains. Ne jamais oublier. Ne jamais sombrer dans la folie, se dire que c’était ce qu’il y avait de plus juste.
Une pensée qui le conforta dans ses dires. Il se leva, envoya la décoction du médecin valdinguer plus loin. Il était en colère et il le montra, il souffrait, mais il ne voulait plus rester là, sans voir ses hommes qui devaient sûrement être mal. Il attrapa la béquille que le médecin jeta sur le lit, il s’habilla autant qu’il put, s’enfonçant dans l’enfer qu’était le palais. Il observait d’un œil avisé chaque mouvement, il voyait ici et là des soldats qui semblaient aller mieux. Le blessé était même sorti de cet enfer. Il inspire, il savait qu’ils n’étaient plus qu’une poignée, mais cela suffisait. Il s’aventurer un peu plus dans le palais, grimaçant, tentant de ménager son bras et ses côtes, il n’en pouvait plus, il souffrait, mais têtu qu’il était, il avait besoin de ne pas rester immobile. La commande d’un nouveau bouclier avait été passé, il se détestait de l’avoir perdu d’une manière aussi idiote, mais c’était ce qu’il pouvait espérer de mieux. Briser son bouclier et une partie de son corps au lieu de mourir complètement sous les griffes de la bête. Il s’approcha de la nécropole, observant les ruines naines qui se profilaient devant lui. Il hausse un sourcil. Intrigué. Ses pas l’amène vers les grandes portes, il ne remarque rien de contraignant, la douleur le rend confus, il ne peut pas se concentrer, il finit par poser une main sur les gravures de cette muraille. Il ne pourrait jamais prendre le loisir de l’observer, de l’explorer, ce n’était pas son rôle. Ce n’était pas comme les ruines Ayléides, c’était différent, bien trop complexe et ça lui plaisait, ça changeait des morts qui se levaient et qui arrivaient en traînant de la patte. Ses yeux se font plus vagues, la douleur remonte le long de sa colonne, le foudroie. Marcus grimace et se tord, il a du mal, il n’arrive pas à se concentrer. Il recule, s’appuie sur sa béquille de fortune. Il aurait peut-être dû rester au lit, il se le demande bien, un faible sourire étire ses lèvres.
« Pays de merde…. Vampire de merde…. »
Berich Beratius
Chef des Voleurs
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Sujet: Re: Hide and seek (marcus & berich) Sam 5 Mai - 0:25
Marcus Tullius
Général de Légion
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Sujet: Re: Hide and seek (marcus & berich) Sam 5 Mai - 20:59
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Markarth, Cœur-De-Roche.
La douleur était insoutenable, il voulait que ça cesse, il voulait reprendre ses capacités, se faire plus solide, mais il était dans un état de faiblesse qui le rendait grognon. Si ronchon qu’il ne fit pas attention à la présence, il redressa la tête en entendant les mots. La ville ? Il plisse les yeux et se retourne pour le fixer, l’observer. Marcus a du mal, mais il commence à mieux le voir, malgré l’ombre de l’endroit, de la colonne il distingue ses traits. Il reconnaît, cette mâchoire, ses yeux, ses cheveux, mais aussi la taille de la personne. Il s’appuie de son bras valide contre la porte ancienne, se retournant ainsi pour lui faire face. Il inspire longuement avant de finalement reprendre contenance. Il sait ce qu’il est, un pickpocket. Ses yeux voyaient un homme à l’air assuré, mais l’était-il ? Il fit un effort et s’approcha. Trois pas seulement, mais ce n’était pas assez pour parcourir la moitié de la distance entre eux. Le geste de ce voleur l’interpelle, il baisse la tête pour se regarder ; fixer ce bras invalide, son flanc qui le faisait souffrir à chaque respiration, effort. Tout ça était si dur pour lui. Il avait du mal à s’y faire, rester observateur. Une expression paresseuse, lasse, mais légèrement amusée, éclaira son visage d’une courbure au coin de ses lèvres sèches. Ouais ce voleur, ce Berich l’amusait. Son prénom lui était revenu en mémoire comme ses origines. Un Impérial, seul quelqu’un de cette ethnie pouvait porter un nom pareil, pas un Nordique, encore moins un Bréton. Il s’appuie lourdement sur sa béquille de fortune, ses lèvres s’étirant un peu plus. L'ironie se sentait.
« Non, je suis tombé dans les escaliers qui mènent à la chambre du Jarl. »
C’était sec et sans aucune forme de politesse, de protocole, il n’allait pas se faire un devoir d’être courtois avec un voleur qui n’était même pas doué pour rattraper ce qu’il fait tomber. Il sent que l’homme était pas là par hasard. Il jette un regard vers les ruines, il inspire longuement avant de se demander pourquoi il était là. Il se rappelle du rapport d’un espion. Les Voleurs avaient été sorti de leur tanière à Faillaise, mais est-ce que ce gamin en faisait parti ? Gamin…. Il avait beau se dire ça, il voyait bien que son visage était marqué par le temps, il se demandait certaines choses, sans pour autant y porter attention. Un soupire lui échappe, il se redresse, se met droit malgré la douleur, son regard ciel le fixant comme s’il n’était qu’un soldat parmi d’autre. Il avait combattu les Sanguinaris pour sauver le peuple, même si ça impliquait ce morpion.
« Markarth est un endroit stratégique, il suffit de bien l’agencer pour en faire une forteresse impénétrable… Mais ça.... », il désigna du pouce la porte derrière lui. « Ceci est peut-être une faille…. Cela m’intéresse bien de voir au travers, de savoir s’il n’y a pas de secret ou mieux, une brèche vers la Crevasse, une porte de sortie pour le peuple. »
Il réfléchissait trop, beaucoup trop pour le bien de tous. Il était calculateur et s’il avait la possibilité de sauver tout le monde il n’hésiterait pas. C’était ce qu’il s’était passé à Markarth, il aurait pu passer son chemin et rentrer à Pondragon, mais il avait décidé de savoir ce qu’il s’était passé, pour ensuite prendre part au massacre. Cela c’était mieux passé que par le passé, il n’avait pas tué de garde, juste une contaminée. Il ne s’était pas renseignée si la Conseillère allait bien, il soupire et repose son attention sur l’homme. Son air de fouine, son petit sourire qui montrait qu’il le prenait pour un idiot ne le dérangeait pas, il avait l’habitude de ce genre de plaisantin. Il fit un nouveau pas vers lui, sourire ancré sur ses lèvres comme si les blessures n’existaient plus, elle n’était que superficielle, mais ce n’était en rien le cas, l’impression était forte. Il gardait son sang-froid, tout en le désignant du doigt.
« T’aurais-je manqué pour venir me parler ? Solitude n’était pas assez bien pour toi ? Berich. »
Il était comme un prédateur et pour le coup ce genre de distraction l’empêchait de penser au fait que son bras commençait à lui vriller le cerveau, il savait que la blessure s’était sûrement rouverte ou il ne sait quoi d’autre, mais il ne pouvait pas s’empêcher d’avoir l’esprit accaparé par ce merdeux qui semblait le chercher.
Berich Beratius
Chef des Voleurs
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Sujet: Re: Hide and seek (marcus & berich) Sam 5 Mai - 22:34
Marcus Tullius
Général de Légion
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Sujet: Re: Hide and seek (marcus & berich) Sam 5 Mai - 23:19
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Markarth, Cœur-De-Roche.
« Depuis qu’il faut le sauver pour empêcher que cette Peste se faufile plus en profondeur de la cité…. »
Les mots lui échappent, mais il sait ce qu’il dit, il se rappelle comment avoir perdu son bras. Son bouclier qui se réduit en morceau, le choc bien trop dur. Il lève le regard et le fixe d’un air perdu. Ses iris repèrent ce qui l’avait plus ou moins obligé à s’approcher, il observe cet homme s’exprimer pour le faire sortir de ses gonds, c’est clairement la manœuvre qu’il emploie contre lui, ça s’entend et malgré tout, il s’y laisse aller. Plongeant volontiers dans cette haine qu’il éructe par des mots censés le blesser. Un léger sourire qui s’efface pour ensuite se rendre compte de choses qu’il n’hésitera pas à démontrer. Il tic, ses yeux montre un éclat, il n’est pas dupe et repère trop d’incohérences.
« Pourquoi me révéler tout ça ? Tu ne sembles pas vouloir m’aider, alors pourquoi me dire que c’est pillé comme pour signifier que c’est une perte de temps ? C’est une information bine trop précieuse et un gain de temps… Je préfère m’en assurer par moi-même… Les constructions comme celle-ci possèdent souvent des secrets…. »
Il savait de quoi il parlait, les ruines Ayléïdes étaient truffées de passage secret en tout genre, les mécanismes différaient souvent entre chaque ruine, mais c’est ce qui rendait l’exploration excitante. Le fait de décevoir, ne le touche pas, il balaie l’argument d’un revers de main. Sa tête est pleine de possibilité pour les ruines Dwemers. Forteresses, imprenables, il voulait voir s’il était possible de les remettre en fonction. La petite bête s’énerve et lui crache ses mots à la figure. Il écoute et reste calme, mais c’est d’un pas presque vif qu’il avance, ignorant sa douleur, observant dans les yeux ce fanfaron. Il se penche, comble l’espace et lui sourit simplement, en coin, presque attendrit.
Son buste se relève, sa main tapotant la tête du voleur. Il ne plonge pas la tête la première dans ce piège si gentiment tendu devant lui. Il pouvait y plonger à pieds joints, mais ce n’était pas ce qu’il voulait. Il se détourne et préfère simplement reculer, aller vers les portes, il se retourne et se cale contre, fermant les yeux en soupirant longuement. Il semblait avoir pris de l’âge, las, fatigué, il agita la main pour lui demander de se taire et surtout pour balayer ses réflexions. Marcus n’avait clairement pas besoin de ça pour se torturer l’esprit, en rajouter n’était qu’une erreur comme une autre. Il laisse tomber sa béquille pour se forcer à bouger son bras invalide, il bouge, difficilement, il fronce des sourcils alors que des points blanc et noir apparaissent devant sa vue, il souffre, mais n’en montre rien, il croise les bras, il sait qu’il va devoir retourner se reposer. Son pied se soulève pour écraser la béquille, la maintenir là, toujours disponible. Ses iris s’embrume d’une colère sourde, animé par la douleur.
« Je m’excuse d’avoir brisé le calme de ta balade, mais Solitude, bien que trop Impériale, elle restera dans ma mémoire comme une bonne soirée. Un événement qui m’a sort de ma routine et je t’en remercie. »
Il a un rictus, il a du mal mais il tient bon. La fatigue se voit, il ne peut pas tenir tête à un homme qui semble bien aller, il ne pourra pas et il préfère encore jouer la carte de la franchise au lieu de crier sur qui que ce soit. Il n’en a pas la force et ça lui convient.
« Ravale ta fierté quelques minutes….. »
Les mots lui échappent encore une fois, ils sont incontrôlables, il ne les pèse pas et il finit par souffler, se penche légèrement, lâchant son bras qui semble lui être plus qu’un poids, un boulet. Il inspire profondément, se sent légèrement mieux, mais ce n’est pas toujours ça. Au moins, au vu de l’acharnement qu’il émet envers lui, Berich pouvait bien être content de son sort. Il regrettait de ne pas avoir calculé correctement tous les facteurs de cette bataille contre le vampire. Il regrettait.
Berich Beratius
Chef des Voleurs
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Sujet: Re: Hide and seek (marcus & berich) Dim 6 Mai - 0:32
Marcus Tullius
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Sujet: Re: Hide and seek (marcus & berich) Dim 6 Mai - 13:12
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Markarth, Cœur-De-Roche.
Il était fait de venin, cet homme en était bien trop intéressant à son goût, il avait une joute verbale différente des autres voleurs qu’il avait choppé par le passé. C’était plus délicat, plus saisissant dans chacune de ses paroles, une façon de parler que les partisans de ce maudit groupe avait. C’était bien trop noble d’une certaine façon. Bien trop…. Dans ses cordes. Il ferme les yeux pour les reposer, laisser la vague s’en aller, il l’avait entendu s’approcher, sa verve était si forte qu’il pouvait presque en sentir la haine qu’il éructait. Mais cela semblait amuser le légionnaire, un sourire se dessine sur ses lèvres, il ricane comme si c’était une bonne blague, mais sarcastique, mais une vrai blague comme ses soldats en faisaient, tout cela était bien trop amusant à son goût.
« Si j’étais toi, je me tairais…. Car j’ai remarqué que tu étais dans un sale état, te tenir le ventre, tes pauses dans tes phrases…. Et mon dieu ta pique sur le laboratoire du Mage. Tout m’amène la preuve que tu l’as aussi vu. »
Il semble animé par une haine qui monte, un mélange avec de l’effroi, mais aussi une autre, le regret. Il comble comme il peut, laisse sa main libre agripper son épaule pour s’appuyer alors que sa respiration se brise, il a du mal à la reprendre, mais il voit ce qu’il voit. Il sourit un peu comme désolé pour lui, comme si tous les deux étaient dans la confidence.
« Tu l’as aussi vu, ses grands yeux rouges, ses joues creuses, ses lèvres charnues et retroussées sur des canines dignes d’un putain de félin…. Sa force, sa rapidité et qu’Akatosh nous protège…. Le manque d’humanité qu’ils ont à nous arracher la vie, nous poignarder, retourner la lame dans notre chaire, comme si on était que du bétail. Parce que c’est ce que nous sommes. Et je n’accepte pas ça. »
Il le relâche, se recule maladroitement avant de buter de ses omoplates la porte, toussant en fermant les yeux, il souffrait et voulait juste montrer que ce voleur était pas le seul dans cette peur de se faire arracher les entrailles. Solitude ? Trop loin pour continuer de l’aborder, il ne voulait pas l’enfermer et encore moins se faire chier avec des rapports sur le compte d’un petiot qui avait perdu son chemin.
« Épargne-moi ton venin sur l’Empire. Les Chiens sont fait pour donner leur vie à leur Maître. Nous ne sommes pas des Coyotes comme vous. Nous vivons pour servir, nous mourons pour notre Maître. Donc ne me crache pas ta pseudo liberté. »
Il était agressif dans ses mots, mais il se sentait obligé de l’annoncer, si c’était bien un déserteur comme on lui avait appris, il ne pouvait pas comprendre, pas savoir que mourir pour quelqu’un était une bonne mort pour lui et les siens. Sa garnison fonctionnait ainsi, pas comme les autres contingents, ils étaient dans l’optique de tous se sauver, mais au final mourir ensemble, c’était le plus important. Rendre la Gloire d’Akatosh et de l’Empire. C’était bien pour ça que ses soldats n’avaient pas réagit dans l’ordre de reprendre Helgen, Beaucoup se doutait de ce qu’il se passait, mais ils n’étaient pas nombreux. Un jeu de cache-cache avec le Thalmor. Il inspire une nouvelle fois. Marcus lève son bras tordu, brisé, le pointe du doigt un sourire aux lèvres, la pâleur de son visage contrastant avec le bronzage qu’il avait obtenu à force d’être toujours dehors. La douleur commençant à le désarçonner.
« Je me fous de ce que tu caches…. Mais je peux juste t’assurer que si tu me gonfles encore à ouvrir ta bouche de serpent, j’vais faire fouiller ces ruines jusqu’à trouver ce qu’il s’y cache…. Juste pour voir ta putain de gueule se décomposer et te retirer ton sale sourire, comme à Solitude…. »
Il a le souffle court, il a du mal. Des gouttes tombent. Il sent qu’il a des vertiges, il ricane, dépité, son bandages se couvrant bien vite de rouge, le même sang qu’il a versé, le même qui intéresse ces maudits vampires. Il lui sourit de toutes ses dents, carnassier et ressemblant à un vieux loup. Hircine n’aurait pas cracher pour avoir un chasseur comme lui dans ses rangs, mais Akatosh était son sauveur, sa croyance, sa foi. Ses paupières s’alourdissent, son dos contre la porte alors qu’il glisse lentement contre, son séant touchant le sol, il respire de manière hachuré, sentant juste que tout est confus, une jambe contre lui les légers tremblements dû à la douleur, à son corps meurtri, il se sent pas vraiment bien et maudit tous ces incompétents qui l’énervent à lu répéter de ne pas bouger alors qu’ils ont raison. Un grognement lui échappe, guttural.
« T’es un vrai petit con…. »
Le sourire qu’il arbore montre surtout de l’amusement.
Berich Beratius
Chef des Voleurs
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Sujet: Re: Hide and seek (marcus & berich) Dim 6 Mai - 15:52
Marcus Tullius
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Sujet: Re: Hide and seek (marcus & berich) Dim 6 Mai - 21:20
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Markarth, Cœur-De-Roche.
Rester. Pas envie, il est bien là, ça le rend plus sympathique, plus vague aussi, mais il est bien. Il en soupire doucement, son sourire aux lèvres, il le perd doucement, l’écoutant d’une oreille distraite, ce n’est pas comme s’il n’avait pas compris qu’il était au bord de l’inconscience et qu’il devait lutter contre la douleur qui l’assomme. Il entend pourtant les piques, les insultes qui fusent, il sait qu’il devrait se rattacher à celle où il insulte sa vision de l’Empire, rétablir la vérité, venger son Empereur, mais ce n’est pas ce qui le préoccupe. Sa tête se soulève, part sur le côté alors qu’il sourit, l’observant faire. Pourquoi il fait ça ? Il a peur qu’il soit une cible ? Ridicule, il ricane faiblement, ça le fait marrer, tout ça est une plaisanterie, bien un comportement digne d’un putain d’impérial. Oui, il le pense et il sait que le trois quart des siens sont comme ça, d’abord leur peau avant celle des autres, ça le dégoûte presque.
« Lâche-moi…. Laisse le clébard à son Empereur mourir tu veux ?… J’vais ramper vers un trou…. Compter les pierres qui le compose….. T’es vraiment un connard…. Général…. Général…. Putain vous me faites chier avec ça….. »
Il soupire, se sent pas trop bien, mais ça va mieux, il est engourdi, ses doigts bougent faiblement, chaque muscles utilisés le font sourire, il serrer les dents, inspirant par à coup pour reprendre contenance. Il ne savait même pas pourquoi il s’acharner à lui répondre, c’était un voleur, mais c’était aussi un abruti de déserteur et un des seuls petits cons à lui tenir tête, c’était agréable de ne pas voir de personne qui lui cire les bottes, ça lui changeait.
« Faire peine…. Je te permets pas…. J’ai explosé mon bras contre le vampire…. Il a détruit mon bouclier…. Le jour où j’ai fait peine à voir c’était…. Quand on a tué la moitié de notre…. Escadrons…. c’était un coup dur…. Tu sais…. Les vampires…. On en a peur, tous…. Même moi, je flippe…. J’ai perdu beaucoup…. Ils sont horrible et ça… me fait chier de pas l’avoir assommé…. T’aurais dû voir celui de l’auberge…. Il a mangé mon bouclier…. Ça c’était de l’acharnement…. Mais ça valait le coup…. Leur sourire à mes gars, tu aurais dû voir ça…. Un cauchemar en moins pour eux…. »
Il ne délie pas vraiment, il se contente de discuter, de parler, d’oublier comme il peut sa douleur, mais il aurait tellement voulu chopper ses cheveux pour lui faire ravaler son arrogance, c’était bien une chose qu’il ne supportait pas chez lui. Il bouge, tente de se foutre au mieux contre la porte même si ça lui écrase les côtés. Il l’observe et lui fait signe de s’asseoir au lieu de se foutre en l’air. Il est blasé, il a du mal à garder les yeux ouvert, ça le rend grognon.
« Tu sais, ce n’est pas mal d’être un Coyote. Renard Gris serait assez satisfait de voir qu’ici c’est pas pourri. …. Et ravale tes couleuvres putain, tu m’énerves à me chercher comme tu le fais…. »
Il a du mal à se concentrer, il récupère son bras qui semble engourdis et sans sensation. Sa main valide agrippe son bras, serran, la souffrance le faisant trembler, il souffre de base mais ça le rend encore plus mauvais de voir qu’il se fait aider par un sale petit con. Il renifle de dédain. Avant de trembler, riant malgré lui.
« Ça m’avait manqué…. Avoir quelqu’un qui me prend la tête… Qui n’hésite pas à te défier, c’est …. génial…. Tu n’as pas peur c’est ce qui est louable chez toi, tu continues de t’attirer des emmerdes…. Sans vraiment t’en rendre compte…. Pourquoi t’as quitté la Légion ? J’aurais avoir une tête brûlée…. À mon commandement…. »
Il s’affaisse sur le côté, se retenant avec son épaule à une irrégularité de la porte, l’observant avec un sourire en coin, plutôt calme malgré l’état dans lequel il se retrouve.
Berich Beratius
Chef des Voleurs
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Sujet: Re: Hide and seek (marcus & berich) Dim 6 Mai - 22:36
Marcus Tullius
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Sujet: Re: Hide and seek (marcus & berich) Lun 7 Mai - 9:48
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Markarth, Cœur-De-Roche.
Tout cela se transformait en conversation banal entre deux grands blessés, même si c’était lui le plus touché pour le moment. Son regard se pose sur l’homme à ses côtés. Il lui avait pourtant demandé de virer, mais il était resté, c’était pas un futé, mais lui était sûrement le plus gros con de l’histoire. Son caractère était capricieux et il n’aimait pas garder cette illusion à l’extérieur d’un terrain glissant. Sa blessure, il sent son bras être à nouveau compressé par quelque chose, il inspire longuement avant de finalement fermer les yeux, même s’il l’engueule plus ou moins pour rester avec lui. Il bouge et rouvre ses iris cyan, lui adressant un sourire arogant. Une façon à lui de lui dire de fermer sa gueule ou bien de montrer qu’il était toujours à l’écoute et qu’il n’allait pas se barrer plus loin que son état lui permettait.
« Tu t’es fait avoir comme un bleu... », ricane t-il alors qu’il grimace, toussant, surpris par le fait que ça lui coupe la parole. Les côtes lui font un mal de chien, il soupire un peu malgré tout. « Je ne suis pas un enfoiré…. J’ai mon caractère, sale con... »
Il se prend d’un élan de compassion pour ce type, il farfouille de sa main valide, bras valide, tapotant sur sa hanche pour chercher quoi que ce soit, il en ricane un peu. Il fallait rire de tout, même des grandes blessures, il l’observe, son regard plutôt vers son abdomen pour vérifier que c’était guérit ou autre. Il n’aimerait pas foutre plus de sang qu’il ne le fallait aux portes Dwemers. Le Général bataille, se force à se redresser, grognant face à la douleur, il se remet droit, penchant dangereusement vers le côté de l’autre individu. Il devait aller mieux, il finit par l’avoir. Il sort avec difficulté, entre ses doigts ensanglantés. Il lui présente un Septim. Sourire en coin, il se marre un peu. Il est taquin et lui présente.
« Tien, tien…. Prend mon brave…. » Il laisse son corps reprendre une position plus favorable pour lui. Ses côtés le font souffrir, il faudrait qu’il se relève un peu mieux, ou tout simplement se relever tout court. Il grogne et tente une première fois, se ratant. « Maintenant que t’as…. Ton Septim…. Aide-moi, putain de ragnars…. »
La douleur le foudroie, il jure une nouvelle fois alors qu’il force, attrapant la béquille pas trop intact et se redressant doucement. Il est perdu, il n’arrive pas à aligner un seul sujet, il doit en faire allusion à plusieurs, ça le rend fou, il secoue la tête alors qu’il est redressé. Il inspire longuement, fait un peu le vide et relève la tête. Il a reprit de légère couleur, mais ce n’est peut-être pas ce qui lui permettra de quitter cet endroit sans se prendre le pied dans une irrégularité.
« Reprenons dans un ordre plus…. Cohérent. Tu n’es clairement pas doué pour le corps à corps à voir par la blessure…. Ensuite, tu m’énerves mais c’est de bonne guerre, tu me renvoies ton humiliation dans la figure en profitant de mon état…. », souffle t-il comme à bout de souffle, puis il secoue la tête reprenant tant que son sang irriguait encore bien son cerveau. « Ensuite tu es un chenapan doublé d’un voleur…. Ce qui explique le pourquoi tu déteste l’autorité : les gens comme moi. C’est compréhensible, j’aimerais pas qu’on me donne des ordres par quelqu’un d’aussi irascible… j’oubliais, j’ai déjà foutu mon poing dans le nez de quelqu’un qui me parlait comme ça pendant ma formation. »
Doux souvenir, il fait un pas, puis un autre, sa béquille ne l’aidant que pour éviter de boitiller comme un idiot et de soulager ses côtes de son poids, il avait du mal à garder son bras dans le bon alignement, le laissant au final pendre comme si de rien n’était.
« Mais outre le fait de rater tes vols par moment…. Attention, je ne dis pas que c’est souvent. Tu fais ce qu’on te demandes en échange d’or, si je comprends bien ta logique ? Tu es bien différent des voleurs de ce foutu pays, beaucoup refusent ce genre d’offre car trop facile ou trop dangereux…. Ménage-toi au lieu de faire de mon cas ta bonne action de l’année…. »
Il était certes énervant, mais il était cru et franc, il n’aimait pas enjoliver les choses, il préférait dire ce qu’il avait à dire, il était alors d’un naturel parfois choquant. Il l’était et il montrait à ce voleur que malgré que ce soit un déserteur doublé d’un voleur pas futé pour éviter une dague, il avait une légère sympathie pour lui. À une époque, un autre lieu, il l’aurait mis au arrêt et fait enfermé, mais Bordeciel semblait regorger de surprise qui était déplaisante la moitié du temps, mais parfois de personne qui pourrait être utile dans certaines luttes. c’était ce qui l’intéressait.
« Dit-moi. La Guilde se porte bien ou manque t-elle de quelque chose ? »
Il sourit en coin, l’observant, Berich se douterait peut-être que c’était une question piège, mais c’était un peu un moyen pour lui de se venger de ses paroles contre l’Empire. Oui, il était un chien de l’Empereur, mais il l’avait décidé, alors entendre son avis sur l’Empire était blessant, c’était rabrouer Akatosh et toute la foi qu’il mettait en ce Dieu Protecteur et si absent en ces temps sombres.
Berich Beratius
Chef des Voleurs
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Sujet: Re: Hide and seek (marcus & berich) Lun 7 Mai - 13:38
Marcus Tullius
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Sujet: Re: Hide and seek (marcus & berich) Lun 7 Mai - 15:08
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Markarth, Cœur-De-Roche.
« Pas applaudir. J’essaie simplement de comprendre comment tu fonctionnes. Tu vis juste ta vie, c’est ce que je trouve d’intéressant chez toi. Tu me prends pour une sacré merde par contre. j’accepte l’insulte, l’air hautain que tu peux te traîner, mais juste une chose. »
Il semble retrouver un peu de raison, pour le pointer du doigt, le désigner dans l’ensemble qu’il est, cela ne dérange pas le légionnaire de devoir se retourner le cerveau pour comprendre les autres, mais il a de l’estime pour ceux qui survivent en ces temps durs et il préfère apporter son soutien. Il soupire.
« Je ne sais pas si tu as entendu ma conversation avec Atthéïa, mais sache que je n’apprécie pas vraiment ce qu’il se passe ici. Tu ne trouves pas ça bizarre que l’activité de l’Empire se porte surtout sur les Dragons et les Créatures de la nuit, plutôt que sur une guerre contre des rebelles ? Imagine juste que si je meurs, un putain d’elfe découvre le poteau rose et fait de cet endroit la sépulture de tout suivant du Général de l’Empereur. Je ne veux pas de tout ça. En ce moment j’essaie de te comprendre et d’apporter mon aide, car j’entends bien passer un accords avec tes chefs pour un échange de bon procédé. Après tu fais ce que tu veux… J’essaie de te faire comprendre que malgré nos différents, je cherche à avoir des hommes sous la main pour me tenir au courant de plusieurs choses avant d’autre…. »
Il brûlait les étapes, mais il ignorait les phrases, essayant de ne pas s’endiguer dans une discussion sans profondeur. Il inspire longuement, avant de finalement secouer la tête, cherchant à se maintenir en forme pour le moment, il fait un pas, puis un autre, restant assuré dans sa démarche. Il soupire un peu.
« Ce que ça peut me foutre ? J’ai besoin d’aide. Tu crois que je peux arriver à gérer la crise avec des elfes qui espionnent mes faits et gestes ? C’est impossible, je ne peux pas bouger. »
Il se rend compte qu’il en parle comme si de rien n’était, mais il se fiche qu’il répète l’information, pour le moment il n’en était pas à ce point, ce qu’il désirait c’était mettre de l’ordre dans ses idées. Il s’arrête et observe l’homme en souriant un peu.
« Je te présente mes excuses. Mais l’envie de t’insulter et de m’insulter est forte de base, j’ai l’impression. Vu que tu détestes les enfoirés dans mon genre. Je veux juste une trêve. Que tu répètes ça au premier Thalmor venu, je m’en fiche…. Tu seras aussitôt capturé et interrogé. Car c’est ce qu’ils font toujours… Et au final, plus rien ne pourra te sauver. A part bosser pour eux. »
Il secoue la tête, reprenant sa respiration.
« Je propose une alliance avec les voleurs. Je ne sais pas si vous êtes comme ceux de Cyrodiil, mais je sais que je risque d’avoir besoin d’espions, de voleurs pour avoir une avance sur tout le monde. J’ai besoin de ça pour Fortd’Hiver…. Il manquerait plus que la Morag Tong se ramène pour attenter à ma vie et je pourrais limite dire que j’ai tirer le billet gagnant….. Berich c’est compliqué, mais je veut faire la paix avec toi, car tu risques de m’être utile, si tu veux m’aider, bien entendu…. D’où ma question. Je ne compte pas vous chercher un par un pour vous enfermer, c’est ce que certains voudraient…. L’Empereur me dicte ses mots, mais moi j’obéis à ma logique et je fais en sorte que l’Empire en tire un bon profit et si ça peut amener un profit conséquent à d’autres, où est le mal ? »
Berich Beratius
Chef des Voleurs
Messages : 148
Sujet: Re: Hide and seek (marcus & berich) Lun 7 Mai - 21:50
Marcus Tullius
Général de Légion
Messages : 81
Sujet: Re: Hide and seek (marcus & berich) Lun 7 Mai - 22:54
« Hide & Seek »
Markarth, Cœur-De-Roche.
Il se fait arrêter dans son avancée, il ne bouge plus, reste tranquille. Marcus courbe l’échine laissant ses iris rencontrer les siens, il ne dit rien l’écoute et lentement, il reprend son rôle, sa volonté de vouloir servir les siens d’une manière qui ne leur plairait pas. Il sourit en coin, laisse son poids s’appuyer sur la béquille. Il est vague. Que Berich s’en cogne de tout ça, il le comprend, lui-même n’aimerait pas aider qui que ce soit si c’est pour finir au fond d’un trou. Il ne dit rien, laissant juste son regard suivre la suite des événements, après tout qui suivrait d’un blessé ? Personne. Ses sourcils se froncent, il réfléchit à ce qu’il pourrait faire, son cerveau tente de comprendre les rouages qui se mettent en place, mais c’est bien vite qu’il désigne un seul et même coupable. Lui-même. Le Pays le connaît comme un Général de l’Empire, un chien qui fonce tête baissée. C’est ce qu’il voulait montrer, faire croire. Il semble finalement sourire.
« Ce qui arrivera ? Je ne sais pas moi-même. Si un allié décide de ne pas aider ou de rompre l’alliance, il est libre de faire ce qu’il veut, je ne vais pas le punir alors qu’il sauve sa peau. Je n’oblige pas la Guilde a participer, si elle décide de me trahir en vendant nos informations à l’ennemi c’est que je n’aurais pas entrevu les multiples scénario. C’est comme ça que je le vois. Libre à toi d’en penser ce que tu veux. »
Il essaie de faire comprendre qu’il a au sein de l’Empire un virus qui se répand, il ne peut plus faire confiance à personne, il inspire longuement, secoue la tête comme si tout ça n’était qu’une bonne blague, c’est un soucis, il ne veut pas de trahison, mais il sait que c’est inévitable. Lentement il lève son bras intact pour se gratter le menton, cherchant ses mots, mais aussi l’occasion de pouvoir parler sans détour.
« Désespéré ? Il y a des taupes au sein de mes troupes. Je n’ai pas le choix, si je dois gagner, j’aimerais avoir autant d’allier neutre que possible. Je ne peux pas contacter Blancherive pour le moment, et l’Archimage est occupée avec le siège. Là aussi je dois apporter mon aide. Berich. Je ne sais pas d’où tu tires cette information, mais j’suis pire qu’un chien, je ne trahis jamais mes alliés, je déteste les coups dans le dos, cela devrait aussi te montrer que je déteste qu’on me trahisse. Je suis hargneux et je n’hésite pas à le montrer, toutefois je ne m’abaisserais pas à ça. Immoral. »
Il s’arrête, écoutant la suite avant de finalement hocher la tête. L’Or ne suffisait pas, il devait trouver quelque chose pour les tenir en laisse… non, pas en laisse, c’était des Coyotes il devait les garder sous la main, leur montrer qu’il n’était pas pernicieux. Il soupire et finit par secouer la tête.
« Quelle garantis ? Vous laisser les restes de guerre ? Il n’y a pas besoin de demander, mais je ne pense pas que ce soit ça. Si je dois réfléchir, je dirais ma vie ? Un contrat avec les assassin ? Je ne saurais quoi dire. »
Il avait une idée, mais il n’aimait pas la tournure qu’elle prenait, s’il entretenait dans un avenir proche l’escouade de Atthéïa, il ne pouvait pas faire de même avec la Guilde, ça le rendait un peu ronchon, il finit par souffler un bon coup.
« Y a-t-il quelque chose qui vous intéresse chez l’Empire ? Autre que l’Or qu’on peut fournir ? »
Berich Beratius
Chef des Voleurs
Messages : 148
Sujet: Re: Hide and seek (marcus & berich) Lun 7 Mai - 23:59
Marcus Tullius
Général de Légion
Messages : 81
Sujet: Re: Hide and seek (marcus & berich) Mer 23 Mai - 13:44
« Hide & Seek »
Markarth, Cœur-De-Roche.
Toute cette conversation n’est pour lui qu’un bilan d’une longue négoce…. Il connaît à peu près la manœuvre de la Guilde, celle du Renard Gris est parfois trop retord à accepter des clients comme lui, mais le choix n’est pas souvent de leur côté. Il ferme les yeux, s’appuie contre sa béquille, l’écoutant avec une attention nouvelle. La douleur s’estompe doucement, il se sent plus concentré, plus vif. Il inspire un coup, rouvre lentement les paupières pour finalement le fixer et redevenir l’espace d’un temps l’homme qu’on n’aimerait pas avoir en face de soi pendant un traité ou un débat. Il le regarde plus attentivement, fait attention à ses mots, sa gestuelle. Le fait qu’il se mord la lèvre. La construction de chacune de ses phrases, son attitude, tout ça, il reconnaît les protocoles, le savoir faire, la technique. Il sait que c’est des mots, des phrases qu’on apprend à manier dans une famille éduquée, il sait aussi qu’un simple voleur n’est pas assez con pour entrevoir les possibilités en tant que simple pion. Tout cela ne fait que lentement faire travailler son cerveau, son esprit décortiquant avant de finalement mettre le doigt dessus. Un léger sourire étire ses lèvres. Il le désigne du menton avant de laisser sa main valide le désigner dans son entier. Il sait ce qu’il lui reste à faire.
« Qui ne me dit pas que je suis pas déjà en train de négocier avec l’un des chefs ? »
C’est une phrase qu’il énonce dans le plus grand calme. Comme pour connaître la réaction, il finit par détourner le regard, observant l’ombre des torches danser sur le mur de pierre. Tout cela risque de l’intéresser un peu plus. Il se doute bien que tout ce palais cache quelque chose, il a réagit bien trop vivement et maintenant il commence à comprendre les choses.
« Mes ennemis peuvent devenir les tiens. C’est si vite arrivé si quelqu’un nous entend maintenant. Tu discutailles comme si tu représentais celle-ci, mais j’oublie, tu t’es trahit, non ? Je me doute que vous n’êtes pas seuls à diriger l’organisation. De toute façon je peux te proposer à toi de vouloir accepter ce que mon contingent peut apporter à la Guilde. Mes ressources en sont pas illimités, mais je peux faire en sorte de couvrir les évasions par des exécutions privés. », susurre t-il entre ses lèvres, laissant comme un doute planer. « Si je ne voulais pas te faire confiance, je n’aurais pas engagé cette conversation. Tu m’as pas l’air futé. »
Il devait bien se douter que ce ne serait pas facile. Il inspire longuement, et regagne cet échange visuel, devenant presque pesant pour eux deux. Lui était à l’aise, il reprenait des couleurs, la douleur semblant le laisser tranquille, tant qu’il ne bougeait pas. Il plisse un peu les yeux, penchant la tête de côté pour lâcher ce sourire en coin qui faisait rager bon nombre de ses collègues à grandes oreilles. Ce n’était réellement pas faute d’essayer de le désarçonner, de lui montrer qu’il n’était pas idiot.
« Mais je pense que tu connais la situation et que tu vas faire en sorte de garder le tout dans un même bloc. »
Sa tête se secoue, il est comme un peu déçu, légèrement. Allait-il continuer de se fourvoyer ?
« Continuons ce petit jeu ? Ou bien tu vas arrêter de me prendre pour un con ? Ton hésitation, tes mots qui semblent englober toute la Guilde et les tiens, alors que tu semble très bine connaître ton sujet, tu es trop vigilent et futé pour être un sous-fifre, tu prends en compte la situation en énonçant les faits et les bonus que mon statut peu t’accorder à toi et aux tiens. Tu n’es pas idiot. Alors arrête ça. »
Berich Beratius
Chef des Voleurs
Messages : 148
Sujet: Re: Hide and seek (marcus & berich) Lun 28 Mai - 0:46
Marcus Tullius
Général de Légion
Messages : 81
Sujet: Re: Hide and seek (marcus & berich) Dim 12 Aoû - 23:56
« Hide & Seek »
Markarth, Cœur-De-Roche, Appartement privé.
Les cartes étaient sur la tables, tout était montré, mais il semblait que son adversaire ne sache pas lire ce que lui-même lui donnait comme pioche. Tout ça était d’une facilité et d’un agacement trop proche d’un énervement. Tous deux jouaient avec le feu, avec l’avenir de leur faction. Il plisse le nez et détourne le regard, cherchant un garde ou autre. Oui, se faire voir était une mauvaise idée. Surtout si le voleur était connu dans le coin. Il n’était pas vraiment au courant des dernières nouvelles mais c’était toujours mieux de ne pas trop attirer l’attention. Déjà qu’il était assez visible avec sa béquille et son air souffrant. Marcus inspire longuement, se permettant même de lui jeter un œil blasé, après tout, il lui vouait une haine sans nom, non ? Depuis Solitude, ce voleur semblait l’avoir fiché dans les connards. Il renifle un coup avant de finalement secouer la tête et se détourner.
« Tu as raison, nous devrions en parler dans un endroit plus calme. Le Jarl m’a assigné des quartiers le temps de ma convalescence. Nous pourrons établir les termes de notre contrats à ce moment-là. »
Il ne semble pas lui laisser le choix, il sait où il se terre, il sait très bien ce que ces ruines cachent, les réactions de Berich n’ont fait que le prouver plus que nécessaires. Il claudique vers les contrefort du château, n’hésitant pas à prendre son temps, il réfléchissait à quoi proposer pour le chef de la guilde. Il ne pouvait que fournir un revenu régulier, il n’y avait pas grand-chose qui pourrait plaire aux voleurs. Peut-être que venant de son unité il pouvait permettre à certains de se faire libérer des geôles. C’était une solution envisageable, mais encore fallait-il que le Thalmor ou que le Légat ne s’en mêle pas. Le Tribun, il pouvait faire passer un Dragon sous son nez pendant un bon moment avant que celui-ci ne le remarque, ce n’était pas pareil. Il était trop influençable, bien pour cela que les elfes n’arrêtaient pas de l’approcher. Il inspire, passe le pont de pierre et se perd dans le dédale de roche qu’était le château du Jarl. Son regard se perd un peu ici et là, il ne cherchait pas à savoir si le voleur suivait, il était trop occupé à savoir quoi lui répondre, à répéter les choses qu’il avait déjà énoncé. Ce n’était pas comme s’il avait déjà dit que ses rangs étaient truffés d’espion.
Ses pas le portèrent jusqu’à ses appartements privés, s’autorisant à prendre place dans le fauteuil de pierre qu’il avait fini par adopter. Il n’était pas comme son Tribun qui voulait du moelleux. Il soupire et laisse ses mots lui échapper, qu’importe si le voleur était arrivé ou non. Il était comme ça, il n’avait pas son temps.
« Je pense l’avoir déjà dit que j’avais peut-être des espions dans mes rangs, ce n’est pas pour rien que je cherche à engager tes hommes. Je me doute que je vais devoir fournir un équivalent pour garder votre loyauté sous la main. Mais nous pouvons justement en discuter, non ? L’Empire ne peut me fournir la Loyauté et la Sécurité de mes actions. Je suis certes libre de faire ce que je veux en Bordeciel, tant que cela respecte la volonté de l’Empereur, mais je dois faire attention à ce que mes alliés n’en sache pas trop. Pour moi c’est important pour la suite des opérations. Mais en guise de bonne foi, je peux t’en révéler un peu, une garantie. Tu pourras en faire ce que tu veux de cette information, la vendre à l’ennemi ou non, c’est toi qui verra ce que tu en feras. »