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Berich Beratius
Berich Beratius
Chef des Voleurs
Messages : 148
Sujet: Hide and seek (marcus & berich) Jeu 3 Mai - 12:51
Petit Poucet


Date du rp Clairciel, une dizaine de jours après l'attaque des vampires.
Partenaire Marcus Tullius.
Climat, météo, saison, heure Milieu de journée, il fait quand même frais.



HIDE AND SEEK
Cœur-de-Roche, entrée des ruines.
Un énième long soupir traverse les lèvres du voleur, bien vite suivit d’un grognement alors qu’il s’efforce de se vêtir de manière décente. Un simple pantalon et une simple chemise, pas sa tenue sombre de la Guilde, encore bien trop difficile à enfiler sans aide. Si ses calculs sont bons, dix jours se sont écoulés depuis qu’il a rouvert les yeux, douze depuis l’attaque. Douze jours qu’il semble sous la tutelle d’une nouvelle nourrice des plus insupportables, dix qu’on l’empêche de pouvoir vaquer à ses occupations comme il lui sied. C’est certain que sans la présence d’Arawn et des abrutis que ce dernier avait posté à son chevet, il serait très sûrement parvenu à rouvrir sa blessure. Il voudrait prendre l’air malgré tout, pouvoir se déplacer sans qu’on lui rappelle qu’il doit faire attention. Pour lui qui a pourtant prit l’habitude de vadrouiller, cette convalescence sonne comme une sanction, un enfermement injuste qui a le don de lui détruire le moral. Si sa blessure va mieux, le moindre mouvement un peu trop brusque, le moindre geste qui implique de se plier reste compromis. L’ennui peut facilement être comblé mais la douleur est plus que réelle dans ces moments là, lui rappelant qu’il n’est pas insensible, lui rappelant que, pour une fois dans sa vie, il faudrait faire preuve de patience. Habituellement, passer du temps à simplement se prélasser, à profiter du calme ne représente pas un fardeau pour lui. Il aimait ces moments, mais aussi et surtout, il les choisissait. Rien d’imposé, tout décidé de son propre chef. Mais devoir se cantonner au minimum vital quand il s’agit de se déplacer dépasse de loin l’entendement pour Berich. Bien sûr, si on l’écoute, il est en train de dépérir et il n’y a plus aucun espoir pour lui et il vaudrait mieux l’abandonner à son triste sort.

Trop de repos le fatigue et les solutions trouvées pour parer à ça ne durent jamais bien longtemps. S’exercer à crocheter ? Répétitif. Lire ? Ça manque de diversité. Boire ? On ne l’aurait pas autorisé. Son seul plaisir résidant depuis peu dans ses visites quotidiennes au laboratoire de la cour. Un moyen d’éviter à l’assistant de ce cher mage d’avoir à traverser les longs couloirs qui menaient à la Guilde. Un moyen de permettre à Berich d’avoir sa balade du jour. Une longue balade qui plus est alors qu’il longe les murs, comme si il lui faudrait s’y rattraper. Le voleur prend son temps, toujours, prenant parfois des pauses, que ce soit pour l’aller ou pour le retour, retardant du mieux qu’il peut ce moment où quelqu’un tentera de l’emmerder. Il appréhende encore ses visites dans le laboratoire de Wyn, encerclant toujours son abdomen de son bras, à la fois souvenir de cette blessure et crainte que ses tripes décident de s’enfuir, que quelqu’un tente à nouveau de le planter. On lui a dit que ça ne risquait pas pourtant, que ça guérissait peu à peu, qu’il reste chanceux et qu’il ne faudrait pas tant de temps que ça pour qu’il puisse être à nouveau en forme. Il en fait des cauchemars, de cette créature aux yeux rougeoyants, de cette créature responsable de ses actuels problèmes, s’imaginant toujours le pire dans une multitude de et si ? Et si il y en avait eu un second vampire ? Et si il l’avait contaminé ? Et si il avait planté sa dague plus haut ? Tant de possibilités différentes qui, à chaque réveil, réanimé cette douleur dans son abdomen.

Berich secoue la tête, ces longues marches le poussent parfois dans ces réflexions morbides, appuyées par les images parvenues dans ses rêves. Il se force à oublier, à passer à autre chose, à penser qu’il faudra maintenant trouver Bertil alors que la seule porte qui le sépare maintenant du palais s’est grandement rapprochée. Il prie pour que l’assistant n’ait pas décidé de se planquer pour effectuer une quelconque activité de mage. Un rapide regard vers le laboratoire installé à l’entrée des ruines lui indique que c’est probablement le cas. Le voleur soupire et il s’apprête à traverser ce pont en pierre, à sortir de l’anti-chambre, à s’aventurer dans le palais pour trouver l’assistant mais c’est une toute autre figure qui le fait s’arrêter net. Il n’est pas certain de le reconnaître au premier regard, mais en plissant les yeux, le doute se confirme. L’a-t-il vu ? L’a-t-il reconnu ? Dans un mouvement encore trop vif par rapport à ce dont il est capable, l’homme se plaque contre l’une de ces imposantes colonnes surplombées de ces automates inactifs, retenant une plainte alors qu’il croise ses bras sur son ventre, tirant une sale grimace. Il se maudit pour ce manque de précaution. En supposant que le général n’ait rien vu ou entendu, il finirait peut-être par passer son chemin ? C’est ce qu’il se dit pour se rassurer alors que les battements de son cœur se font plus forts et que la panique monte. Le brun serait trop faible pour tenir la distance et fuir dignement. Tout ce qu’il peut faire, c’est attendre, en priant pour qu’il ne décide pas d’approcher plus alors que Berich se concentre sur les possibles bruits de pas de l’autre Impérial.
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Marcus Tullius
Marcus Tullius
Général de Légion
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Sujet: Re: Hide and seek (marcus & berich) Ven 4 Mai - 17:00

« Hide & Seek »


Markarth, Cœur-De-Roche.

Combien de temps depuis l’attaque, depuis l’incident qui aurait être diplomatique ? Trois jours ? Sept ? Non, c’était bien une dizaine de jours qui avait défilé sans laisser le temps à tout le monde de se remettre. Il était las, fatigué. Il se sentait terriblement inutile. Chacune des fibres de son corps hurlaient de le laisser bouger et finalement de faire son inspection. Mais pendant sa convalescence, il n’avait pu que se faire engueuler par son Légat, lui tenait tête comme il ne l’a jamais fait avant. Il avait du courage, il savait qu’il ne pourrait pas répondre, qu’il était trop souffrant pour ça. Au point d’avouer que perdre le représentant de l’Empire était une faute grave. Titus Mede avait été mis au courant et sa lettre avait enflammé, les reproches étaient là, incendiaire et sans aucune pitié. Marcus les acceptait toutes sans aucune once de remord. Il avait trouvé juste de foncer dans le tas, d’aider Markarth dans sa lutte contre la Peste qu’était ces vampires. À présent il en subissait les conséquences. Le Thalmor qui le discréditait auprès de tous, l’Empereur qui était rouge de rage, son Légat qui le désignait d’idiot sans cervelle et maintenant le médecin qui s’occupait de lui depuis maintenant plus d’une semaine. Oui, il n’avait pas ménagé son bras, mais ce n’était pas grand-chose que d’avoir sauvé la vie du Jarl. Pour lui c’était ce qui était le plus important. Il inspire longuement avant de finalement ressentir les éclairs de douleur de son sacrifice. Un bras cassé, réduit en bouillis et des cotes brisées qui l’empêchaient de prendre une inspiration pour gueuler. Il se sentait si mal qu’il aurait pu se faire ramener à Solitude. Bouger ? Interdiction, c’était le comble. Il soupire encore et finit par secouer la tête pour se convaincre que tout ceci était une blague. Il avait encore la vision de ce monstre dans son esprit, il se souvenait de l’enfer en Cyrodiil. Les arrêter et les purger avait réduit au minimum leur effectif. Sur une cinquantaine d’homme, seul une vingtaine d’entre eux étaient ressorti. Traumatisé ou encore plus haineux qu’auparavant. Tullius en avait subit les brimades et les accusations, mais tous savaient. Ceux qui étaient avec lui savaient la vérité. La purge avait été sanglante. Les Vampires n’avaient pas décimé la moitié d’entre eux, c’était eux qui l’avaient fait. Les contaminés avaient été occis. Ses hommes et lui-même avaient tué bon nombre des leurs. Cela avait été une peur et surtout un drame. Son escouade était souillée, ils avaient tous du sang sur les mains. Ne jamais oublier. Ne jamais sombrer dans la folie, se dire que c’était ce qu’il y avait de plus juste.

Une pensée qui le conforta dans ses dires. Il se leva, envoya la décoction du médecin valdinguer plus loin. Il était en colère et il le montra, il souffrait, mais il ne voulait plus rester là, sans voir ses hommes qui devaient sûrement être mal. Il attrapa la béquille que le médecin jeta sur le lit, il s’habilla autant qu’il put, s’enfonçant dans l’enfer qu’était le palais. Il observait d’un œil avisé chaque mouvement, il voyait ici et là des soldats qui semblaient aller mieux. Le blessé était même sorti de cet enfer. Il inspire, il savait qu’ils n’étaient plus qu’une poignée, mais cela suffisait. Il s’aventurer un peu plus dans le palais, grimaçant, tentant de ménager son bras et ses côtes, il n’en pouvait plus, il souffrait, mais têtu qu’il était, il avait besoin de ne pas rester immobile. La commande d’un nouveau bouclier avait été passé, il se détestait de l’avoir perdu d’une manière aussi idiote, mais c’était ce qu’il pouvait espérer de mieux. Briser son bouclier et une partie de son corps au lieu de mourir complètement sous les griffes de la bête. Il s’approcha de la nécropole, observant les ruines naines qui se profilaient devant lui. Il hausse un sourcil. Intrigué. Ses pas l’amène vers les grandes portes, il ne remarque rien de contraignant, la douleur le rend confus, il ne peut pas se concentrer, il finit par poser une main sur les gravures de cette muraille. Il ne pourrait jamais prendre le loisir  de l’observer, de l’explorer, ce n’était pas son rôle. Ce n’était pas comme les ruines Ayléides, c’était différent, bien trop complexe et ça lui plaisait, ça changeait des morts qui se levaient et qui arrivaient en traînant de la patte. Ses yeux se font plus vagues, la douleur remonte le long de sa colonne, le foudroie. Marcus grimace et se tord, il a du mal, il n’arrive pas à se concentrer. Il recule, s’appuie sur sa béquille de fortune. Il aurait peut-être dû rester au lit, il se le demande bien, un faible sourire étire ses lèvres.

« Pays de merde…. Vampire de merde…. »
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Berich Beratius
Berich Beratius
Chef des Voleurs
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Sujet: Re: Hide and seek (marcus & berich) Sam 5 Mai - 0:25

HIDE AND SEEK
Cœur-de-Roche, entrée des ruines.
Le bruit de cette fichue béquille contre le sol qui résonne dans l’immense sale, ses pas qui se rapprochent. Berich retient son souffle, il devrait peut-être opter pour une fuite vers les ruines, l’autre le verrait mais si il a besoin d’une béquille pour se déplacer, peut-être n’arriverait-il pas à le prendre en chasse ? Avec de la chance il ne le reconnaîtrait pas, et ne lancerait pas de gardes à sa poursuite. Dans le cas contraire, le voleur reste perplexe, semer les gardes dans son état risque de ne pas être une tâche aisée et reproduire une situation identique, si ce n’est pire que celle de Solitude ne lui fait guère envie. Non pas que le général n’eut pas été à son goût mais il préfère largement que ce genre de proximité se limite à la chambre et que ça ne serve pas d’humiliation qui plus est. Il serre la mâchoire en repensant à cet événement malencontreux, une stupide erreur de sa part qui ne se reproduirait plus. Un événement qu’il n’a d’ailleurs pas partagé avec Arawn, il n’en voit pas l’utilité et ça éviterait sûrement une nouvelle dispute. Dispute qui serait hautement contre-productive dans tous les cas et qui ne mènerait à rien de bon. Le supporter dans ce rôle de mère poule insupportable et aigri qu’il semble avoir endossé depuis l’attaque est plus que suffisant.

Mais ça ne résout pas son problème, qui continue d’ailleurs son avancée. Il faut prendre une décision avant qu’il soit trop tard. Parce que cette fois, Attheia n’est pas là pour plus ou moins sauver les meubles, à sa manière certes, mais tout de même. Les secondes s’écoulent et tout ce que Berich est capable de faire, c’est de se redresser un peu contre cette colonne, se mouvoir un peu plus dans l’ombre. Peut-être qu’il finira par passer son chemin, qu’il finira par voir que ce lieu n’a absolument aucun intérêt et qu’il se rendra compte qu’il y a de bien meilleures choses à faire dans cette ville de merde. Ou peut-être qu’il l’a entendu, qu’il l’a vu et qu’il a décidé de venir s’amuser à nouveau. Mais avec de la chance, il aurait l’avantage cette fois et ça se passerait… mieux ? Les bruits se font plus proches et l’homme lui passe à côté. Tout ça pour continuer jusqu’à la porte. Est-il en train de rêver ? La chance est-elle en train de lui sourire ? Qu’à moitié en tout cas, car il n’a encore aucun plan viable et dès que l’homme choisirait de faire demi-tour, il le verrait, forcément.

Le voleur prend tout de même le temps de le détailler. Le voir ainsi blessé lui semble être une bonne justice, un juste retour pour avoir ainsi agit lors de cette soirée. Il s’en moquerait presque si il n’était pas lui même dans un cas similaire. Il se demande ce qu’il peut bien foutre ici, ce qu’il cherche en s’approchant des ruines. Personne dans ce palais, outre Wyn et son assistant ne connaissent ce passage qui mène jusqu’à la Guilde, mais Berich ne peut s’empêcher d’imaginer le pire, il voit déjà les gardes s’engouffrer dans ce qui lui sert de demeure pour les chasser, tout comme à Faillaise, ça l’angoisse et il inspire lentement, en silence. Son instinct lui dicte de fuir, de tenter de battre en retraite vers le palais, de peut-être aller trouver refuge directement dans la chambre de Bertil malgré les protestations que celui-ci pourrait émettre par la suite. Un moindre mal comparé à ce qu’un face à face avec le général pourrait donner. Fuir serait clairement plus sage, l’autre aurait probablement du mal à le rattraper, ça lui laisserait le temps de se planquer mais on en revient encore et toujours au même point. Et si il appelait la garde ? Ce serait amplement suffisant pour tout compromettre.

Il l’entend jurer et quelque part, ça le fait sourire, parce qu’il pense plus ou moins la même chose. Et parce qu’il est désespéré et qu’aucune autre solution, il se racle la gorge. Il attire délibérément son attention, toujours adossé contre sa colonne, les bras toujours croisés contre son ventre comme pour protéger sa blessure si l’autre venait à mal réagir. « Si je puis me permettre… c’est surtout cette ville qui est foireuse. » Est-il en train d’afficher un sourire plaisantin alors qu’il se dévoile pour commenter les plaintes d’un homme dont il se méfie ? Fort possible. C’est une idée tout aussi foireuse qu’il allait regretter, mais sur l’instant, il semble presque fier de lui. Il lève la main, le désignant vaguement en penchant la tête de côté. « Donc vous devez ça aux vampires, j’imagine ? » Il s’adresse à lui sur le ton de la conversation, comme si le général était une bonne connaissance et qu’ils étaient sur un pied d’égalité. Il sait très bien que c’est loin d’être le cas, mais à présent, il n’est plus à ça près.
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Marcus Tullius
Marcus Tullius
Général de Légion
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Sujet: Re: Hide and seek (marcus & berich) Sam 5 Mai - 20:59

« Hide & Seek »


Markarth, Cœur-De-Roche.

La douleur était insoutenable, il voulait que ça cesse, il voulait reprendre ses capacités, se faire plus solide, mais il était dans un état de faiblesse qui le rendait grognon. Si ronchon qu’il ne fit pas attention à la présence, il redressa la tête en entendant les mots. La ville ? Il plisse les yeux et se retourne pour le fixer, l’observer. Marcus a du mal, mais il commence à mieux le voir, malgré l’ombre de l’endroit, de la colonne il distingue ses traits. Il reconnaît, cette mâchoire, ses yeux, ses cheveux, mais aussi la taille de la personne. Il s’appuie de son bras valide contre la porte ancienne, se retournant ainsi pour lui faire face. Il inspire longuement avant de finalement reprendre contenance. Il sait ce qu’il est, un pickpocket. Ses yeux voyaient un homme à l’air assuré, mais l’était-il ? Il fit un effort et s’approcha. Trois pas seulement, mais ce n’était pas assez pour parcourir la moitié de la distance entre eux. Le geste de ce voleur l’interpelle, il baisse la tête pour se regarder ; fixer ce bras invalide, son flanc qui le faisait souffrir à chaque respiration, effort. Tout ça était si dur pour lui. Il avait du mal à s’y faire, rester observateur. Une expression paresseuse, lasse, mais légèrement amusée, éclaira son visage d’une courbure au coin de ses lèvres sèches. Ouais ce voleur, ce Berich l’amusait. Son prénom lui était revenu en mémoire comme ses origines. Un Impérial, seul quelqu’un de cette ethnie pouvait porter un nom pareil, pas un Nordique, encore moins un Bréton. Il s’appuie lourdement sur sa béquille de fortune, ses lèvres s’étirant un peu plus. L'ironie se sentait.

« Non, je suis tombé dans les escaliers qui mènent à la chambre du Jarl. »

C’était sec et sans aucune forme de politesse, de protocole, il n’allait pas se faire un devoir d’être courtois avec un voleur qui n’était même pas doué pour rattraper ce qu’il fait tomber. Il sent que l’homme était pas là par hasard. Il jette un regard vers les ruines, il inspire longuement avant de se demander pourquoi il était là. Il se rappelle du rapport d’un espion. Les Voleurs avaient été sorti de leur tanière à Faillaise, mais est-ce que ce gamin en faisait parti ? Gamin…. Il avait beau se dire ça, il voyait bien que son visage était marqué par le temps, il se demandait certaines choses, sans pour autant y porter attention. Un soupire lui échappe, il se redresse, se met droit malgré la douleur, son regard ciel le fixant comme s’il n’était qu’un soldat parmi d’autre. Il avait combattu les Sanguinaris pour sauver le peuple, même si ça impliquait ce morpion.

« Markarth est un endroit stratégique, il suffit de bien l’agencer pour en faire une forteresse impénétrable… Mais ça.... », il désigna du pouce la porte derrière lui. « Ceci est peut-être une faille…. Cela m’intéresse bien de voir au travers, de savoir s’il n’y a pas de secret ou mieux, une brèche vers la Crevasse, une porte de sortie pour le peuple. »

Il réfléchissait trop, beaucoup trop pour le bien de tous. Il était calculateur et s’il avait la possibilité de sauver tout le monde il n’hésiterait pas. C’était ce qu’il s’était passé à Markarth, il aurait pu passer son chemin et rentrer à Pondragon, mais il avait décidé de savoir ce qu’il s’était passé, pour ensuite prendre part au massacre. Cela c’était mieux passé que par le passé, il n’avait pas tué de garde, juste une contaminée. Il ne s’était pas renseignée si la Conseillère allait bien, il soupire et repose son attention sur l’homme. Son air de fouine, son petit sourire qui montrait qu’il le prenait pour un idiot ne le dérangeait pas, il avait l’habitude de ce genre de plaisantin. Il fit un nouveau pas vers lui, sourire ancré sur ses lèvres comme si les blessures n’existaient plus, elle n’était que superficielle, mais ce n’était en rien le cas, l’impression était forte. Il gardait son sang-froid, tout en le désignant du doigt.

« T’aurais-je manqué pour venir me parler ? Solitude n’était pas assez bien pour toi ? Berich. »

Il était comme un prédateur et pour le coup ce genre de distraction l’empêchait de penser au fait que son bras commençait à lui vriller le cerveau, il savait que la blessure s’était sûrement rouverte ou il ne sait quoi d’autre, mais il ne pouvait pas s’empêcher d’avoir l’esprit accaparé par ce merdeux qui semblait le chercher.
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Berich Beratius
Berich Beratius
Chef des Voleurs
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Sujet: Re: Hide and seek (marcus & berich) Sam 5 Mai - 22:34

HIDE AND SEEK
Cœur-de-Roche, entrée des ruines.
Le voleur soutient son regard, presque intrigué alors que cette fois, le général lui apparaît presque comme inoffensif, ainsi diminué. Il ne se méprend pas cependant, il sait que l’autre est dans une posture bien plus avantageuse et que si les choses viennent à lui déplaire, il serait probablement dans la merde. Du moins, encore plus qu’il l’est actuellement. Un large sourire vient parer ses lèvres malgré l’amertume présente dans la voix de cet homme. Ça l’amuse, bien sûr. Et un ricanement lui échappe. « Et je me demande bien depuis quand le Jarl reçoit des représentants de l’Empire dans sa chambre. À moins que votre cas soit une exception ? Aurait-il quelque chose à cacher ? » Il provoque, il s’en délecte même, comme si son désir de vengeance se voyait enfin assouvit. Le voir regarder vers les ruines l’inquiète et il se mordille la lèvre inférieure. Et si il venait à visiter l’endroit une fois rétablit ? Et si lui et ses hommes découvrait le repère de la Guilde ? Il n’y aurait aucun moyen de sauver les meubles ce coup-ci. Il s’en voudrait, ne se pardonnerait pas même si ce ne serait pas vraiment sa faute. Peut-être qu’il tomberait ce jour là, peut-être qu’il n’aurait même pas l’occasion de regretter. Il prend une longue inspiration, secouant le chef, amusé par les suppositions de ce général. Il en a l’étoffe, vraiment. Il comprend pourquoi on l’a mit à cette place. Peut-être qu’il n’est pas autant un abruti que ces gradés qu’il a rencontré par le passé, de ceux qui l’ont rabaissé plus bas que terre dans sa jeunesse. Pourtant il renifle, haussant les épaules, hautain.

« Navré de décevoir, vraiment. Mais vous trouverez rien là-dedans. Une voie sans issue. » Il sourit malgré tout, penchant la tête de côté. « Vous ne pensez quand même pas que l’endroit n’a pas déjà été visité et pillé, si ? Je veux dire… Une ville comme Markarth ? Laisser la possibilité à des ennemis d’entrevoir une faille ? » Il secoue la tête, levant même les yeux au ciel. « Vous me décevez presque, Général. » Il surjoue, il ne sait pas si ça va passer, si il voudra bien le croire. Dans tous les cas, il lui faudra penser à faire sécuriser l’endroit, s’assurer que l’accès reste bloqué si un visiteur indésirable avait envie d’aventure et de découvertes, que quelqu’un soit toujours là pour monter la garde.

Il le regarde s’approcher une nouvelle fois et il serre doucement le poing, sa mâchoire se contracte et il tourne la tête de côté, pas si à l’aise que ça alors qu’il s’assure que son issue de secours n’est pas encore compromise. Peut-être qu’un repli devrait être envisagé au plus vite si l’homme s’avance à nouveau. Il ne veut pas se retrouver acculé. Il se décroche de ce mur et fait un pas en avant de lui même. Ses sourcils se froncent et son regard s’assombrit alors que Solitude est évoqué. Si Tullius veut la jouer de cette manière, alors qu’il en soit ainsi. Ce n’est pas ce qui lui fait le plus peur et il plante ses prunelles dans les siennes, souriant doucement en coin. « Solitude est devenue bien trop Impériale à mon goût, si vous voulez mon avis. » Sûrement qu’il n’en a cure de son avis, mais il ne se gène pas pour le donner, après tout, il n’est clairement plus à ça près. Il hausse les épaules, ça le vexe et il tâche vainement de le masquer. Il aura le droit à des remontrances de la part d’Arawn si il se fout encore plus dans la merde, mais il a des comptes à régler.

« Dois-je vous rappeler que j’étais là avant vous ? Je cherchais à profiter du calme de cet endroit et voilà qu’un général boiteux vient tout troubler. J’estime que vous me devez des excuses pour ça d’ailleurs. Et peut-être pour Solitude aussi. » Oh, il pousse le bouchon bien trop loin, il en est conscient. Il fait le malin, de la fierté mal placée qu’il payera peut-être dans un futur plus ou moins proche. Il veut s’amuser, le faire tourner en bourrique et il en oublie presque qu’il est blessé et qu’une fuite ne serait pas aussi aisée qu'habituellement.
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Marcus Tullius
Marcus Tullius
Général de Légion
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Sujet: Re: Hide and seek (marcus & berich) Sam 5 Mai - 23:19

« Hide & Seek »


Markarth, Cœur-De-Roche.

« Depuis qu’il faut le sauver pour empêcher que cette Peste se faufile plus en profondeur de la cité…. »

Les mots lui échappent, mais il sait ce qu’il dit, il se rappelle comment avoir perdu son bras. Son bouclier qui se réduit en morceau, le choc bien trop dur. Il lève le regard et le fixe d’un air perdu. Ses iris repèrent ce qui l’avait plus ou moins obligé à s’approcher, il observe cet homme s’exprimer pour le faire sortir de ses gonds, c’est clairement la manœuvre qu’il emploie contre lui, ça s’entend et malgré tout, il s’y laisse aller. Plongeant volontiers dans cette haine qu’il éructe par des mots censés le blesser. Un léger sourire qui s’efface pour ensuite se rendre compte de choses qu’il n’hésitera pas à démontrer. Il tic, ses yeux montre un éclat, il n’est pas dupe et repère trop d’incohérences.

« Pourquoi me révéler tout ça ? Tu ne sembles pas vouloir m’aider, alors pourquoi me dire que c’est pillé comme pour signifier que c’est une perte de temps ? C’est une information bine trop précieuse et un gain de temps… Je préfère m’en assurer par moi-même… Les constructions comme celle-ci possèdent souvent des secrets…. »

Il savait de quoi il parlait, les ruines Ayléïdes étaient truffées de passage secret en tout genre, les mécanismes différaient souvent entre chaque ruine, mais c’est ce qui rendait l’exploration excitante. Le fait de décevoir, ne le touche pas, il balaie l’argument d’un revers de main. Sa tête est pleine de possibilité pour les ruines Dwemers. Forteresses, imprenables, il voulait voir s’il était possible de les remettre en fonction. La petite bête s’énerve et lui crache ses mots à la figure. Il écoute et reste calme, mais c’est d’un pas presque vif qu’il avance, ignorant sa douleur, observant dans les yeux ce fanfaron. Il se penche, comble l’espace et lui sourit simplement, en coin, presque attendrit.

Son buste se relève, sa main tapotant la tête du voleur. Il ne plonge pas la tête la première dans ce piège si gentiment tendu devant lui. Il pouvait y plonger à pieds joints, mais ce n’était pas ce qu’il voulait. Il se détourne et préfère simplement reculer, aller vers les portes, il se retourne et se cale contre, fermant les yeux en soupirant longuement. Il semblait avoir pris de l’âge, las, fatigué, il agita la main pour lui demander de se taire et surtout pour balayer ses réflexions. Marcus n’avait clairement pas besoin de ça pour se torturer l’esprit, en rajouter n’était qu’une erreur comme une autre. Il laisse tomber sa béquille pour se forcer à bouger son bras invalide, il bouge, difficilement, il fronce des sourcils alors que des points blanc et noir apparaissent devant sa vue, il souffre, mais n’en montre rien, il croise les bras, il sait qu’il va devoir retourner se reposer. Son pied se soulève pour écraser la béquille, la maintenir là, toujours disponible. Ses iris s’embrume d’une colère sourde, animé par la douleur.

« Je m’excuse d’avoir brisé le calme de ta balade, mais Solitude, bien que trop Impériale, elle restera dans ma mémoire comme une bonne soirée. Un événement qui m’a sort de ma routine et je t’en remercie. »

Il a un rictus, il a du mal mais il tient bon. La fatigue se voit, il ne peut pas tenir tête à un homme qui semble bien aller, il ne pourra pas et il préfère encore jouer la carte de la franchise au lieu de crier sur qui que ce soit. Il n’en a pas la force et ça lui convient.

« Ravale ta fierté quelques minutes….. »

Les mots lui échappent encore une fois, ils sont incontrôlables, il ne les pèse pas et il finit par souffler, se penche légèrement, lâchant son bras qui semble lui être plus qu’un poids, un boulet. Il inspire profondément, se sent légèrement mieux, mais ce n’est pas toujours ça. Au moins, au vu de l’acharnement qu’il émet envers lui, Berich pouvait bien être content de son sort. Il regrettait de ne pas avoir calculé correctement tous les facteurs de cette bataille contre le vampire. Il regrettait.
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Berich Beratius
Berich Beratius
Chef des Voleurs
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Sujet: Re: Hide and seek (marcus & berich) Dim 6 Mai - 0:32

HIDE AND SEEK
Cœur-de-Roche, entrée des ruines.
« Rien de plus ? C’est d’un ennui… » Il soupire, la déception se lit sur son visage, sa source de divertissement se tarissant bien trop rapidement à son goût. Il n’abandonne pas cependant, pas encore, il n’a pas usé de toutes ses ressources et ne veut pas en rester là. « Alors il semblerait que vous ayez manqué celui qui s’était terré ici. » D’un vague signe de tête il désigne derrière lui, là où se trouve le laboratoire, là où il a manqué de simplement se vider de son sang. Il repasse une main sur son ventre, un réflexe qu’il a acquit ces derniers jours, une volonté de s’assurer qu’aucune plaie ne s’y trouve, de s’assurer qu’il ne recommence pas à saigner, il abaisse le regard pour regarder ses doigts, perturbé durant un instant mais rassuré de les voir propres.

Un rictus vient déformer son visage et il se rend compte de son erreur. Un coup de bluff foiré qu’il doit absolument rattraper. Il reste nonchalant, inspirant doucement. « Pourquoi ? Peut-être que j’ai décidé de me racheter avec un acte de bonté ? Peut-être que je préfère vous voir mener votre petit conflit contre les Sombrages… savez-vous à quel point les guerres sont bénéfiques pour les voleurs comme moi ? » Il penche la tête de côté, curieux de ce que l’autre pourrait en penser. « Ou peut-être que je cherche à vous en éloigner. Que je cache mon butin ici dans l’attente d’une meilleure cache, qui sait ? Tant de possibilités et plusieurs vérités valables… » La commissure de ses lèvres s’étire en un fin sourire et Berich semble presque sincère sur le coup. Il s’apprête à rajouter d’autres hypothèses, il s’apprête à essayer de le perdre un peu plus, de le faire douter mais le voir s’avancer si vite le coupe, il effectue même un mouvement de recul, trop vif qui lui arrache une grimace discrète.

Il prend une longue inspiration tandis que le général prend plaisir à le tourmenter, il l’infantilise au possible et ça a le mérite de l’irriter. Il grogne mais il ne fait rien de plus, contractant simplement sa mâchoire, posant sur lui un regard noir. Cet homme est un abruti fini et le voleur commence à développer une haine pour celui-ci. Le genre de sentiment qui le pousserait à commettre une erreur, qui le pousserait à s’enfoncer encore plus juste pour rassurer son propre ego. À la fois agacé de le voir lui barrer ainsi le passage et intrigué par l’action de l’homme, il penche la tête de côté, une moue perplexe collée sur la face. Sa langue claque contre son palais alors que le général lui intime de se taire. Il s’exécute pourtant, s’avançant doucement vers lui. Son regard tombe bien vite sur la béquille tombée au sol, et ses espoirs de s’en emparer pour jouer un peu plus sont bien vite brisés par ce pied qui vient la bloquer. Il s’approche malgré tout, comblant la distance qui les sépare, il répond à la provocation, conscient qu’il s’engage dans un dialogue stérile, que l’autre est probablement aussi entêté que lui.

« J’oubliais que les chiens de l’Empire n’ont pas une vie des plus trépidantes. Est-ce donc pour ça que vous venez jusqu’ici ? Vous cherchez un nouveau moyen de vous blesser pour pimenter votre vie ? » Il déverse son venin, ricanant quand on lui commande de ravaler sa fierté. Il ne veut pas l’épargner, il ne veut pas le prendre en pitié malgré ses blessures. Et peut-être qu'il s'en veut pour ça, c'est de la méchanceté gratuite et pendant un court instant il ne dit rien, hésitant. Il ne devrait pas réagir ainsi. Il secoue le chef, gardant un minimum de distance avec lui. Un petit mètre, juste assez pour tenter de réagir au besoin. Il aurait peut-être dû rester dans l’ombre, patienter dans l’espoir qu’il se détourne sans le voir. Il souffle fortement et c’est suffisant pour réveiller la douleur dans son ventre, l’un de ses bras venant automatique s’enrouler autour de son abdomen. « J’envisagerai la chose seulement si vous faites de même… ce qui serait pas mal, vu votre condition déplorable. » Il n’est pas beaucoup mieux, mais juste assez pour pouvoir jouer là dessus. Berich a malgré tout perdu de cette détermination dans le regard, il n'est plus si acharné, incertain à présent et il fait pression sur son flanc, comme si pincer sa propre peau finirait par taire la douleur.
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Marcus Tullius
Marcus Tullius
Général de Légion
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Sujet: Re: Hide and seek (marcus & berich) Dim 6 Mai - 13:12

« Hide & Seek »


Markarth, Cœur-De-Roche.

Il était fait de venin, cet homme en était bien trop intéressant à son goût, il avait une joute verbale différente des autres voleurs qu’il avait choppé par le passé. C’était plus délicat, plus saisissant dans chacune de ses paroles, une façon de parler que les partisans de ce maudit groupe avait. C’était bien trop noble d’une certaine façon. Bien trop…. Dans ses cordes. Il ferme les yeux pour les reposer, laisser la vague s’en aller, il l’avait entendu s’approcher, sa verve était si forte qu’il pouvait presque en sentir la haine qu’il éructait. Mais cela semblait amuser le légionnaire, un sourire se dessine sur ses lèvres, il ricane comme si c’était une bonne blague, mais sarcastique, mais une vrai blague comme ses soldats en faisaient, tout cela était bien trop amusant à son goût.

« Si j’étais toi, je me tairais…. Car j’ai remarqué que tu étais dans un sale état, te tenir le ventre, tes pauses dans tes phrases…. Et mon dieu ta pique sur le laboratoire du Mage. Tout m’amène la preuve que tu l’as aussi vu. »

Il semble animé par une haine qui monte, un mélange avec de l’effroi, mais aussi une autre, le regret. Il comble comme il peut, laisse sa main libre agripper son épaule pour s’appuyer alors que sa respiration se brise, il a du mal à la reprendre, mais il voit ce qu’il voit. Il sourit un peu comme désolé pour lui, comme si tous les deux étaient dans la confidence.

« Tu l’as aussi vu, ses grands yeux rouges, ses joues creuses, ses lèvres charnues et retroussées sur des canines dignes d’un putain de félin…. Sa force, sa rapidité et qu’Akatosh nous protège…. Le manque d’humanité qu’ils ont à nous arracher la vie, nous poignarder, retourner la lame dans notre chaire, comme si on était que du bétail. Parce que c’est ce que nous sommes. Et je n’accepte pas ça. »

Il le relâche, se recule maladroitement avant de buter de ses omoplates la porte, toussant en fermant les yeux, il souffrait et voulait juste montrer que ce voleur était pas le seul dans cette peur de se faire arracher les entrailles. Solitude ? Trop loin pour continuer de l’aborder, il ne voulait pas l’enfermer et encore moins se faire chier avec des rapports sur le compte d’un petiot qui avait perdu son chemin.

« Épargne-moi ton venin sur l’Empire. Les Chiens sont fait pour donner leur vie à leur Maître. Nous ne sommes pas des Coyotes comme vous. Nous vivons pour servir, nous mourons pour notre Maître. Donc ne me crache pas ta pseudo liberté. »

Il était agressif dans ses mots, mais il se sentait obligé de l’annoncer, si c’était bien un déserteur comme on lui avait appris, il ne pouvait pas comprendre, pas savoir que mourir pour quelqu’un était une bonne mort pour lui et les siens. Sa garnison fonctionnait ainsi, pas comme les autres contingents, ils étaient dans l’optique de tous se sauver, mais au final mourir ensemble, c’était le plus important. Rendre la Gloire d’Akatosh et de l’Empire. C’était bien pour ça que ses soldats n’avaient pas réagit dans l’ordre de reprendre Helgen, Beaucoup se doutait de ce qu’il se passait, mais ils n’étaient pas nombreux. Un jeu de cache-cache avec le Thalmor. Il inspire une nouvelle fois. Marcus lève son bras tordu, brisé, le pointe du doigt un sourire aux lèvres, la pâleur de son visage contrastant avec le bronzage qu’il avait obtenu à force d’être toujours dehors. La douleur commençant à le désarçonner.

« Je me fous de ce que tu caches…. Mais je peux juste t’assurer que si tu me gonfles encore à ouvrir ta bouche de serpent, j’vais faire fouiller ces ruines jusqu’à trouver ce qu’il s’y cache…. Juste pour voir ta putain de gueule se décomposer et te retirer ton sale sourire, comme à Solitude…. »

Il a le souffle court, il a du mal. Des gouttes tombent. Il sent qu’il a des vertiges, il ricane, dépité, son bandages se couvrant bien vite de rouge, le même sang qu’il a versé, le même qui intéresse ces maudits vampires. Il lui sourit de toutes ses dents, carnassier et ressemblant à un vieux loup. Hircine n’aurait pas cracher pour avoir un chasseur comme lui dans ses rangs, mais Akatosh était son sauveur, sa croyance, sa foi. Ses paupières s’alourdissent, son dos contre la porte alors qu’il glisse lentement contre, son séant touchant le sol, il respire de manière hachuré, sentant juste que tout est confus, une jambe contre lui les légers tremblements dû à la douleur, à son corps meurtri, il se sent pas vraiment bien et maudit tous ces incompétents qui l’énervent à lu répéter de ne pas bouger alors qu’ils ont raison. Un grognement lui échappe, guttural.

« T’es un vrai petit con…. »

Le sourire qu’il arbore montre surtout de l’amusement.
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Berich Beratius
Berich Beratius
Chef des Voleurs
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Sujet: Re: Hide and seek (marcus & berich) Dim 6 Mai - 15:52

HIDE AND SEEK
Cœur-de-Roche, entrée des ruines.
L’enfoiré sourit et l’aspect amusant de la situation s’étanche peu à peu, à chaque mot prononcé par ce général. Il se met à regretter de ne pas avoir fuit aussitôt que possible. Il n’a pas besoin qu’on lui rappelle ce qu’il s’est passé et Berich resserre un peu plus sa prise sur son flanc, il voudrait lui montrer qu’il a tort, reprendre cette assurance insolente qu’il se plaît à afficher. Mais c’est plus fort que lui, la peur reprend le dessus et une nouvelle fois, il pose les yeux sur sa blessure, l’inquiétude d’y trouver un trou béant toujours présente. C’est sa main sur son épaule qui lui fait redresser le regard, un retour à la réalité un peu trop brutal, un peu trop déplaisant alors qu’il est à présent bien trop proche. Il doit lever la tête pour l’observer. « Fermez la. » Ce n’est qu’un murmure, une faible plainte alors qu’il aimerait qu’il se taise, il n’a pas besoin qu’on lui rappelle tout ça. Il le revoit chaque nuit, ces mêmes images que l’homme est en train de lui décrire, ça le hante et c’est une faiblesse qu’il ne veut pas voir exploitée. Pourtant il est presque suppliant quand ses prunelles croisent les siennes. La rage au ventre, mélangé à l’effroi que lui inspirent ces créatures, il se surprend à trembler. Berich n’a pas l’étoffe d’un soldat, il n’a pas le courage que ces légionnaires sont censés avoir, il n’est pas fait pour affronter ce genre de choses.

Il ferme les yeux, prend une longue inspiration alors qu’il aimerait reprendre toute sa contenance, pouvoir lui faire face comme il se doit, parvenir à lui tenir tête malgré tout. Et sa colère bien trop rapidement ravivée alors qu’il en tremble d’autant plus. Ce parfait connard a un don pour le mettre hors de lui et il n’en faut pas plus pour relancer le voleur tandis qu’une corde sensible est effleurée. « Parce que tu crois que mes hommes et moi n’avons pas d’honneur ? » Ça l’énerve et il hausse la voix, finissant par enfin abandonner ce vouvoiement inutilement respectueux, il veut défendre la Guilde, ce en quoi il croit, au risque d’en dévoiler un peu trop. « Ce n’est pas parce qu’on ne s’en va pas mourir au front comme des abrutis qu’on ne sacrifie rien. On a au moins la dignité de ne pas crever pour un putain d’Empereur de merde. » Il crache ses mots, l’insultant ouvertement alors qu’il cherche seulement à se défendre. C’est impulsif, irréfléchi. Ce sera regretté, sûrement.

L’homme face à lui est anormalement calme et le petit brun ne manque pas de le remarquer. S’en inquiète-t-il ? Pas vraiment. Il a d’autres choses à faire que de s’attarder sur lui, la menace le freinant dans ses ardeurs. On lit la crainte sur son visage et il se tait. Il ne répond pas immédiatement à ça, pas de commentaire sarcastique sorti spontanément, il se mord la lèvre inférieure, conscient que l’absence de réponse trahit qu’il y a bel et bien quelque chose là dedans. Il s’apprête enfin à répondre mais se coupe au dernier moment, le regard plissé.

Le Général est-il en train de perdre pied..? Il lui faut encore quelques secondes pour réagir, comblant la distance qui les sépare pour le retenir, l’accompagner au sol pour éviter que son cas ne soit aggravé. L’effort lui arrache un grognement et il risque de lui aussi rouvrir sa plaie si il continue sur cette lancée. Berich ne manque pas de lui répondre, souriant en coin. « Et toi un putain d’enfoiré. » Il fait claquer ses doigts devant son visage, cherchant à le faire réagir, à le faire rouvrir les yeux. Peu importe à quel point il en est venu à le détester, si un garde se pointait maintenant, tout ce qu’il verrait, c’est un voleur aux côtés d’un général impérial blessé, c’est lui qu’on accuserait sûrement. « Hey, reste avec moi. » Il garde une main sur son épaule valide, n’appuyant que très légèrement. Il ne veut pas le secouer, conscient que ça ne risquerait que d’aggraver son cas. Il évolue sur un terrain instable, l’issue est bien trop incertaine à son goût et le voleur grogne, frustré. Il doit s’assurer que l’homme n’exécuterait pas sa menace, qu’il ne ferait pas fouiller les ruines.

Un juron lui échappe et le voleur finit par retirer sa chemise, usant de celle-ci pour faire pression sur la blessure qui s’était rouverte, dans l’espoir d’éponger, dans l’espoir d’arrêter le saignement. Il voudrait l’abandonner là et le laisser se démerder, peut-être même le laisser se vider de son sang. Mais Berich n’est pas comme ça, il y a déjà eu trop de morts et en rajouter un sur la liste, aussi détestable soit-il, n’est aucunement son intention. « Tu fais peine à voir, tu le sais ça ? J’en aurais attendu plus du Général Tullius. » Il ricane légèrement, moqueur alors que son objectif est surtout de le garder éveillé en attendant d’une meilleure solution.
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Marcus Tullius
Marcus Tullius
Général de Légion
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Sujet: Re: Hide and seek (marcus & berich) Dim 6 Mai - 21:20

« Hide & Seek »


Markarth, Cœur-De-Roche.

Rester. Pas envie, il est bien là, ça le rend plus sympathique, plus vague aussi, mais il est bien. Il en soupire doucement, son sourire aux lèvres, il le perd doucement, l’écoutant d’une oreille distraite, ce n’est pas comme s’il n’avait pas compris qu’il était au bord de l’inconscience et qu’il devait lutter contre la douleur qui l’assomme. Il entend pourtant les piques, les insultes qui fusent, il sait qu’il devrait se rattacher à celle où il insulte sa vision de l’Empire, rétablir la vérité, venger son Empereur, mais ce n’est pas ce qui le préoccupe. Sa tête se soulève, part sur le côté alors qu’il sourit, l’observant faire. Pourquoi il fait ça ? Il a peur qu’il soit une cible ? Ridicule, il ricane faiblement, ça le fait marrer, tout ça est une plaisanterie, bien un comportement digne d’un putain d’impérial. Oui, il le pense et il sait que le trois quart des siens sont comme ça, d’abord leur peau avant celle des autres, ça le dégoûte presque.

« Lâche-moi…. Laisse le clébard à son Empereur mourir tu veux ?… J’vais ramper vers un trou…. Compter les pierres qui le compose….. T’es vraiment un connard…. Général…. Général…. Putain vous me faites chier avec ça….. »

Il soupire, se sent pas trop bien, mais ça va mieux, il est engourdi, ses doigts bougent faiblement, chaque muscles utilisés le font sourire, il serrer les dents, inspirant par à coup pour reprendre contenance. Il ne savait même pas pourquoi il s’acharner à lui répondre, c’était un voleur, mais c’était aussi un abruti de déserteur et un des seuls petits cons à lui tenir tête, c’était agréable de ne pas voir de personne qui lui cire les bottes, ça lui changeait.

« Faire peine…. Je te permets pas…. J’ai explosé mon bras contre le vampire…. Il a détruit mon bouclier…. Le jour où j’ai fait peine à voir c’était…. Quand on a tué la moitié de notre…. Escadrons…. c’était un coup dur…. Tu sais…. Les vampires…. On en a peur, tous…. Même moi, je flippe…. J’ai perdu beaucoup…. Ils sont horrible et ça… me fait chier de pas l’avoir assommé…. T’aurais dû voir celui de l’auberge…. Il a mangé mon bouclier…. Ça c’était de l’acharnement…. Mais ça valait le coup…. Leur sourire à mes gars, tu aurais dû voir ça…. Un cauchemar en moins pour eux…. »

Il ne délie pas vraiment, il se contente de discuter, de parler, d’oublier comme il peut sa douleur, mais il aurait tellement voulu chopper ses cheveux pour lui faire ravaler son arrogance, c’était bien une chose qu’il ne supportait pas chez lui. Il bouge, tente de se foutre au mieux contre la porte même si ça lui écrase les côtés. Il l’observe et lui fait signe de s’asseoir au lieu de se foutre en l’air. Il est blasé, il a du mal à garder les yeux ouvert, ça le rend grognon.

« Tu sais, ce n’est pas mal d’être un Coyote. Renard Gris serait assez satisfait de voir qu’ici c’est pas pourri. …. Et ravale tes couleuvres putain, tu m’énerves à me chercher comme tu le fais…. »

Il a du mal à se concentrer, il récupère son bras qui semble engourdis et sans sensation. Sa main valide agrippe son bras, serran, la souffrance le faisant trembler, il souffre de base mais ça le rend encore plus mauvais de voir qu’il se fait aider par un sale petit con. Il renifle de dédain. Avant de trembler, riant malgré lui.

« Ça m’avait manqué…. Avoir quelqu’un qui me prend la tête… Qui n’hésite pas à te défier, c’est …. génial…. Tu n’as pas peur c’est ce qui est louable chez toi, tu continues de t’attirer des emmerdes…. Sans vraiment t’en rendre compte…. Pourquoi t’as quitté la Légion ? J’aurais avoir une tête brûlée…. À mon commandement…. »

Il s’affaisse sur le côté, se retenant avec son épaule à une irrégularité de la porte, l’observant avec un sourire en coin, plutôt calme malgré l’état dans lequel il se retrouve.
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Berich Beratius
Berich Beratius
Chef des Voleurs
Messages : 148
Sujet: Re: Hide and seek (marcus & berich) Dim 6 Mai - 22:36

HIDE AND SEEK
Cœur-de-Roche, entrée des ruines.
Il gronde face au manque de coopération du général. Il ne veut pas de son aide ? Soit, très bien, qu’il se démerde. Il se recule, se relève et récupère sa chemise qui a prit une teinte rouge à l’endroit où il faisait pression. Génial, en plus de sa tenue de la Guilde, il vient de souiller un haut autrefois propre, avec le sang de Tullius. Berich lève les yeux au ciel et s’adosse contre la porte, le regardant de haut. « Soit, démerde toi, crève comme un con. Il va être joyeux, ton Empereur, d’apprendre que son chien est mort stupidement, tout seul. » Le voleur est amer, comme si le voir refuser son aide l’avait profondément touché ; il n’aide pas souvent, il pense pas souvent aux autres et il apprécierait qu’on accepte les rares fois où il est volontaire.

Berich suit chacun de ses mouvements, comme pour s’assurer que l’autre ne lui file pas entre les doigts. Quelque chose lui dit qu’il n’en a pas terminé avec lui, que sa patience sera encore mise à l’épreuve par l’impérial. Il lève un sourcil alors qu’il l’entend divaguer, soupirant, blasé. « T’en fais pas pour moi, je me permets tout seul, abruti. » Il grommelle dans sa barbe, le coupant presque avant de finalement écouter ce qu’il a à dire. Pourquoi lui raconte-t-il ça ? Ne veut-il pas qu’il dégage ? Pourtant il finit par écouter. Ça l’attendrit un peu, ça l’aide à comprendre le personnage aussi. On a vite tendance à oublier que malgré la belle armure, malgré le caractère de merde, le général reste un homme avec ses peines et ses souffrances. Peut-être que, dans une autre vie, il aurait pu l’apprécier. Il inspire longuement avant de s’abaisser à nouveau à ses côtés, posant un genou au sol, se laissant ensuite tomber lourdement sur les fesses alors qu’il veille à ne pas trop se plier en deux. Il soupire.

L’homme risque de ne pas apprécier la suite alors que le voleur se saisit de sa mâchoire, tournant son regard vers le sien. Il veut le garder éveillé, tant pis si l’enfoiré se vexait pour un rien. « Reste avec moi j’ai dit. » C’est sec malgré tout, ça sonne presque comme un ordre alors qu’il reprend sur un ton plus doux. « Mais je comprends… je pense. Celui que j’ai affronté… dans le laboratoire, juste là… Je lui ai enfoncé ma lame dans le ventre. Mais j’avais pas vu qu’il était armé. J’ai seulement eu le temps de le regarder dans les yeux que j’étais soudainement devenu le con avec une dague dans le ventre. » Il en rit presque, un rire fade et un peu triste. Un peu effrayé aussi. Il ne veut plus avoir à revivre ça, jamais. Il ne sait pas vraiment pourquoi il lui raconte d'ailleurs. Peut-être par compassion, un désir de revenir sur un pied d’égalité. Une histoire pour une histoire, un échange honnête. Il sourit à l’évocation du Renard Gris, un réel sourire, sincère, il ne répond rien, mais il ne peut s’empêcher de prendre ça comme la chose la plus proche d’un compliment venant de cet homme. Et Berich en revient à appliquer sa chemise contre la blessure, gardant le menton de l’autre blessé entre ses doigts.

« Je pensais que je t’énervais. Et le seul à s’attirer des emmerdes pour l’instant, c’est toi. Mais si tu veux tout savoir… j’ai quitté parce que j’en avais marre des enfoirés dans ton genre. » Il esquisse un maigre sourire, secouant doucement le chef, il est taquin et plaisante avec une légèreté nouvelle. « Les têtes brûlées, tu te les procures seulement avec des Septims, ça reste jamais dans des Légions… ou dans des armées de rebelles. » Il se trompe sûrement sur ce point, mais il parle surtout pour lui même, n’en ayant cure de la manière dont d’autres pourraient agir. Il le sent bouger et le voleur tâche de le retenir vainement, pestant alors qu’il n’y peut pas grand-chose. « Reste en place, merde. » Il lui grogne dessus sans que les actions ne suivent vraiment, incapable de soutenir l’homme comme il se doit dans son état actuel.
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Marcus Tullius
Marcus Tullius
Général de Légion
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Sujet: Re: Hide and seek (marcus & berich) Lun 7 Mai - 9:48

« Hide & Seek »


Markarth, Cœur-De-Roche.

Tout cela se transformait en conversation banal entre deux grands blessés, même si c’était lui le plus touché pour le moment. Son regard se pose sur l’homme à ses côtés. Il lui avait pourtant demandé de virer, mais il était resté, c’était pas un futé, mais lui était sûrement le plus gros con de l’histoire. Son caractère était capricieux et il n’aimait pas garder cette illusion à l’extérieur d’un terrain glissant. Sa blessure, il sent son bras être à nouveau compressé par quelque chose, il inspire longuement avant de finalement fermer les yeux, même s’il l’engueule plus ou moins pour rester avec lui. Il bouge et rouvre ses iris cyan, lui adressant un sourire arogant. Une façon à lui de lui dire de fermer sa gueule ou bien de montrer qu’il était toujours à l’écoute et qu’il n’allait pas se barrer plus loin que son état lui permettait.

« Tu t’es fait avoir comme un bleu... », ricane t-il alors qu’il grimace, toussant, surpris par le fait que ça lui coupe la parole. Les côtes lui font un mal de chien, il soupire un peu malgré tout. « Je ne suis pas un enfoiré…. J’ai mon caractère, sale con... »

Il se prend d’un élan de compassion pour ce type, il farfouille de sa main valide, bras valide, tapotant sur sa hanche pour chercher quoi que ce soit, il en ricane un peu. Il fallait rire de tout, même des grandes blessures, il l’observe, son regard plutôt vers son abdomen pour vérifier que c’était guérit ou autre. Il n’aimerait pas foutre plus de sang qu’il ne le fallait aux portes Dwemers. Le Général bataille, se force à se redresser, grognant face à la douleur, il se remet droit, penchant dangereusement vers le côté de l’autre individu. Il devait aller mieux, il finit par l’avoir. Il sort avec difficulté, entre ses doigts ensanglantés. Il lui présente un Septim. Sourire en coin, il se marre un peu. Il est taquin et lui présente.

« Tien, tien…. Prend mon brave…. » Il laisse son corps reprendre une position plus favorable pour lui. Ses côtés le font souffrir, il faudrait qu’il se relève un peu mieux, ou tout simplement se relever tout court. Il grogne et tente une première fois, se ratant. « Maintenant que t’as…. Ton Septim…. Aide-moi, putain de ragnars…. »

La douleur le foudroie, il jure une nouvelle fois alors qu’il force, attrapant la béquille pas trop intact et se redressant doucement. Il est perdu, il n’arrive pas à aligner un seul sujet, il doit en faire allusion à plusieurs, ça le rend fou, il secoue la tête alors qu’il est redressé. Il inspire longuement, fait un peu le vide et relève la tête. Il a reprit de légère couleur, mais ce n’est peut-être pas ce qui lui permettra de quitter cet endroit sans se prendre le pied dans une irrégularité.

« Reprenons dans un ordre plus…. Cohérent. Tu n’es clairement pas doué pour le corps à corps à voir par la blessure…. Ensuite, tu m’énerves mais c’est de bonne guerre, tu me renvoies ton humiliation dans la figure en profitant de mon état…. », souffle t-il comme à bout de souffle, puis il secoue la tête reprenant tant que son sang irriguait encore bien son cerveau. « Ensuite tu es un chenapan doublé d’un voleur…. Ce qui explique le pourquoi tu déteste l’autorité : les gens comme moi. C’est compréhensible, j’aimerais pas qu’on me donne des ordres par quelqu’un d’aussi irascible… j’oubliais, j’ai déjà foutu mon poing dans le nez de quelqu’un qui me parlait comme ça pendant ma formation. »

Doux souvenir, il fait un pas, puis un autre, sa béquille ne l’aidant que pour éviter de boitiller comme un idiot et de soulager ses côtes de son poids, il avait du mal à garder son bras dans le bon alignement, le laissant au final pendre comme si de rien n’était.

« Mais outre le fait de rater tes vols par moment…. Attention, je ne dis pas que c’est souvent. Tu fais ce qu’on te demandes en échange d’or, si je comprends bien ta logique ? Tu es bien différent des voleurs de ce foutu pays, beaucoup refusent ce genre d’offre car trop facile ou trop dangereux…. Ménage-toi au lieu de faire de mon cas ta bonne action de l’année…. »

Il était certes énervant, mais il était cru et franc, il n’aimait pas enjoliver les choses, il préférait dire ce qu’il avait à dire, il était alors d’un naturel parfois choquant. Il l’était et il montrait à ce voleur que malgré que ce soit un déserteur doublé d’un voleur pas futé pour éviter une dague, il avait une légère sympathie pour lui. À une époque, un autre lieu, il l’aurait mis au arrêt et fait enfermé, mais Bordeciel semblait regorger de surprise qui était déplaisante la moitié du temps, mais parfois de personne qui pourrait être utile dans certaines luttes. c’était ce qui l’intéressait.

« Dit-moi. La Guilde se porte bien ou manque t-elle de quelque chose ? »

Il sourit en coin, l’observant, Berich se douterait peut-être que c’était une question piège, mais c’était un peu un moyen pour lui de se venger de ses paroles contre l’Empire. Oui, il était un chien de l’Empereur, mais il l’avait décidé, alors entendre son avis sur l’Empire était blessant, c’était rabrouer Akatosh et toute la foi qu’il mettait en ce Dieu Protecteur et si absent en ces temps sombres.
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Berich Beratius
Berich Beratius
Chef des Voleurs
Messages : 148
Sujet: Re: Hide and seek (marcus & berich) Lun 7 Mai - 13:38

HIDE AND SEEK
Cœur-de-Roche, entrée des ruines.
Ce sourire l’agace. Cet homme dans son ensemble l’agace à vrai dire. Même si le ton est redescendu, la situation n’en est pas moins stressante pour le petit homme, qui se doute que les choses pourraient dégénérer si l’autre le voulait. Il fronce les sourcils aux mots prononcés et se contente d’appuyer un peu plus que nécessaire, lâchant son menton alors qu’il n’est pas loin de se lever à nouveau pour disparaître dans les ruines. Il lève seulement au ciel, marmonnant, ne prenant même pas la peine de lui tenir tête sur ce point. « Caractère de merde, ouais... » Berich l’observe fouiller, le laissant aller à ses stupidités, peu importe l’idée que l’autre a en tête.

Il suit son regard jusqu’à son abdomen, grimaçant doucement en observant la blessure. Elle avait été recousue, mais elle barrait malgré tout son ventre sur quatre ou cinq centimètres. Et les risques que ça s’infecte, les risques que la plaie s’ouvre à nouveau sont toujours bien présents, un douloureux rappel qu’il n’est pas insensible, qu’il n’est pas immortel et qu’il aurait très bien pu y passer cette fois. Peut-être aurait-il dû garder l'ancien bandage, ne serait-ce que le temps de traîner sa carcasse jusqu’à l’assistant du mage, mais cette connerie lui comprimait l’estomac et l’ôter lui avait parut comme une bonne idée. Doucement, il tâche de le soutenir, de lui éviter de rebasculer du mieux qu’il peut.  

Son nez se plisse et ses sourcils se froncent et le voleur observe la pièce sans faire le moindre geste pour la prendre. « Je rectifie… t’as pas seulement ton caractère, t’es réellement un putain d’enfoiré. » C’est vexant, presque insultant, qu’on le pense cupide à ce point, qu’on vienne à penser qu’il n’apporte son aide que contre des putains de pièces. Peut-être est-pour ça qu’il ne la prend pas. Un sale désir de prouver qu’il vaut mieux que ça et qu’il n’est pas juste un homme attiré par l’or. Si il fait un geste pour prendre le Septim, c’est seulement pour la remettre là où l’homme l’avait prit, se contentant simplement de grogner. Il s’en fiche, de comment on peut le voir, de comment on le perçoit et de ce qu’on pense de lui, mais Berich garde sa dignité. N’est-il pas déjà en train de l’aider ? N’est-ce pas suffisant pour ce connard de général ?

Une inspiration plus tard et il vient l’aider malgré tout. Ça l’emmerde mais il veut lui prouver qu’il a tort, juste par esprit de contradiction, que l’autre puisse se rendre compte à quel point il peut être stupide. Il se contente d’abord de le soutenir et de le remettre sur pieds. S’écartant une fois certain que Marcus soit capable de tenir debout sans aide. Il reprend une légère distance, inclinant la tête de côté alors que l’autre se remet à divaguer. Où veut-il en venir ? Cherche-t-il vraiment à en venir quelque part ? Il affiche un léger rictus à l’évocation de ses mésaventures à Solitude, toujours aussi rancunier sur ce point particulier. Et pourtant un rire finit par lui échapper. C’est quelque chose de sincère, de franc, ça l’amuse. Il aurait presque envie d’en savoir plus sur cet événement en particulier. Il reste curieux malgré tout. Peut-être que Tullius voulait prouver quelque chose, mais il a du mal à suivre son raisonnement. Il penche la tête de côté, reniflant alors qu’il l’observe un peu mieux. « Et qu’est-ce que tu cherches à démontrer exactement ? Que t’es doué pour tirer des conclusions ? Dois-je t'applaudir ? » Presque dédaigneux dans le ton qu’il emploie, il est surtout perdu. Il a peur de se faire manipuler par l’autre, il a peur de faire une erreur qui lui coûterait bien trop cher. Mais il l’écoute continuer, il est attentif, autant à ses mots qu’à ses gestes. Il veut comprendre et le laisser chuter pour s’exploser le crâne contre la pierre serait seulement contre-productif.

« Solitude était un accident. J’étais distrait. » Il grommelle, murmurant ces mots à demi-voix. Comme si se défendre est encore nécessaire, comme si ce serait vraiment utile. Il reprend un ton plus assuré, retrouvant même un léger sourire. « Mais méprends toi, je ne suis pas si différent des autres. » Il les dirige, aux côtés d’Arawn, certes, mais il ne reste qu’un homme qui cherche à servir sa Dame, convaincu que ça le mènerait quelque part un jour. « Je ne suis pas celui qui besoin de se ménager, ici. Et je ne suis pas non plus un putain de mercenaire. Ne va pas croire que je ferais tout ce qu’on me demande juste pour de l’or, j’ai des principes malgré toutes les conneries que tu peux penser. » Toujours à ses côtés, Berich le fixe. L’air frais de la pièce le fait frissonner et il soupire.

Sa tête s’abaisse et il demeure silencieux un instant, tâchant de choisir ses mots avec un soin tout particulier. En a-t-il réellement quelque chose à foutre ? Userait-il se sa réponse contre lui ? Est-ce une simple curiosité ? Et comme il n’est certain de rien, le voleur se contente de ricaner, simplement. « Tu crois vraiment que je suis au fait de ce genre de choses ? Et quand bien même… qu’est-ce que ça peut te foutre ? » Il est sensible et peu subtile quand on s’intéresse de trop prêt à la Guilde. Surtout quand il s’agit d’un général impérial qui vient à poser ce genre de questions. Il se tend, regagnant cette posture hostile qu’il tenait au début de cet échange, aux aguets, espérant que son mensonge prenne malgré les mots prononcés plus tôt.  
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Marcus Tullius
Marcus Tullius
Général de Légion
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Sujet: Re: Hide and seek (marcus & berich) Lun 7 Mai - 15:08

« Hide & Seek »


Markarth, Cœur-De-Roche.

« Pas applaudir. J’essaie simplement de comprendre comment tu fonctionnes. Tu vis juste ta vie, c’est ce que je trouve d’intéressant chez toi. Tu me prends pour une sacré merde par contre. j’accepte l’insulte, l’air hautain que tu peux te traîner, mais juste une chose. »

Il semble retrouver un peu de raison, pour le pointer du doigt, le désigner dans l’ensemble qu’il est, cela ne dérange pas le légionnaire de devoir se retourner le cerveau pour comprendre les autres, mais il a de l’estime pour ceux qui survivent en ces temps durs et il préfère apporter son soutien. Il soupire.

« Je ne sais pas si tu as entendu ma conversation avec Atthéïa, mais sache que je n’apprécie pas vraiment ce qu’il se passe ici. Tu ne trouves pas ça bizarre que l’activité de l’Empire se porte surtout sur les Dragons et les Créatures de la nuit, plutôt que sur une guerre contre des rebelles ? Imagine juste que si je meurs, un putain d’elfe découvre le poteau rose et fait de cet endroit la sépulture de tout suivant du Général de l’Empereur. Je ne veux pas de tout ça. En ce moment j’essaie de te comprendre et d’apporter mon aide, car j’entends bien passer un accords avec tes chefs pour un échange de bon procédé. Après tu fais ce que tu veux… J’essaie de te faire comprendre que malgré nos différents, je cherche à avoir des hommes sous la main pour me tenir au courant de plusieurs choses avant d’autre…. »

Il brûlait les étapes, mais il ignorait les phrases, essayant de ne pas s’endiguer dans une discussion sans profondeur. Il inspire longuement, avant de finalement secouer la tête, cherchant à se maintenir en forme pour le moment, il fait un pas, puis un autre, restant assuré dans sa démarche. Il soupire un peu.

« Ce que ça peut me foutre ? J’ai besoin d’aide. Tu crois que je peux arriver à gérer la crise avec des elfes qui espionnent mes faits et gestes ? C’est impossible, je ne peux pas bouger. »

Il se rend compte qu’il en parle comme si de rien n’était, mais il se fiche qu’il répète l’information, pour le moment il n’en était pas à ce point, ce qu’il désirait c’était mettre de l’ordre dans ses idées. Il s’arrête et observe l’homme en souriant un peu.

« Je te présente mes excuses. Mais l’envie de t’insulter et de m’insulter est forte de base, j’ai l’impression. Vu que tu détestes les enfoirés dans mon genre. Je veux juste une trêve. Que tu répètes ça au premier Thalmor venu, je m’en fiche…. Tu seras aussitôt capturé et interrogé. Car c’est ce qu’ils font toujours… Et au final, plus rien ne pourra te sauver. A part bosser pour eux. »

Il secoue la tête, reprenant sa respiration.

« Je propose une alliance avec les voleurs. Je ne sais pas si vous êtes comme ceux de Cyrodiil, mais je sais que je risque d’avoir besoin d’espions, de voleurs pour avoir une avance sur tout le monde. J’ai besoin de ça pour Fortd’Hiver…. Il manquerait plus que la Morag Tong se ramène pour attenter à ma vie et je pourrais limite dire que j’ai tirer le billet gagnant….. Berich c’est compliqué, mais je veut faire la paix avec toi, car tu risques de m’être utile, si tu veux m’aider, bien entendu…. D’où ma question. Je ne compte pas vous chercher un par un pour vous enfermer, c’est ce que certains voudraient…. L’Empereur me dicte ses mots, mais moi j’obéis à ma logique et je fais en sorte que l’Empire en tire un bon profit et si ça peut amener un profit conséquent à d’autres, où est le mal ? »
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Berich Beratius
Berich Beratius
Chef des Voleurs
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Sujet: Re: Hide and seek (marcus & berich) Lun 7 Mai - 21:50

HIDE AND SEEK
Cœur-de-Roche, entrée des ruines.
Qu’il cherche à le comprendre, ça l’emmerde franchement et il le montre. Une moue courroucée sur la face, il n’a malgré tout aucun moyen pour l’en empêcher, pour détourner son attention sur autre chose. C’est probablement trop tard à présent, bien trop de choses ayant déjà été déduites de toute manière. Alors il le laisse continuer, se forçant à ne pas prendre ses mots comme des compliments, souriant d’un air entendu. Bien sûr qu’il le prend pour une sacré merde, bien sûr qu’il n’a aucune considération pour lui. Il s’en venterait presque. Mais tout ça l’intrigue malgré tout, tout ça le fait s’interroger sur les réelles intentions de l’homme. Si il l’emmerde tant que ça, il aurait pu appeler les gardes puis bien longtemps au lieu de chercher à perdre son temps avec lui. Ses mots le font rire et il ne se prive pas pour lui signifier, secouer le chef alors qu’il continue d’avancer tout aussi lentement à ses côtés.

« Il va falloir que tu comprennes quelques chose. Tu te méprends sur toute la ligne. Je m’en cogne de tes projets, je m’en cogne de l’Empire et de toutes les conneries qui tournent autour. Peu importe ce que tu complotes avec elle, j’ai pas l’intention de fourrer mon nez là dedans. Je ne suis pas l’un de tes suivants et ces putains d’elfes seront le cadet de mes soucis si tu foires ton coup. » Et il choisit d’éluder la fin de sa tirade, détournant légèrement le regard. A-t-il vraiment envie de passer un accord avec cet homme ? Collaborer avec lui demanderait de grands efforts et dans l’état actuel des choses, il n’est pas certain de vouloir le faire, cet effort. La faute à une trop grande fierté, la faute à cette rancune qu’il ne parvient pas encore à apaiser totalement. Mais il est venu au fait, et Berich continue malgré tout de douter.

Dans l’instant présent, il n’en a que faire de ses excuses, ce n’est pas vraiment ce qu’il cherche, ce n’est pas ce qui l’aidera à vraiment comprendre. Mais le voleur s’est adouci malgré tout. Moins d’animosité, peut-être même une volonté naissante de coopérer. « Que se passerait-il si je refusais de transmettre ta demande ? Est-ce que tu ferais comme le Thalmor si quelque chose te déplaisait ? Parce que je ne suis pas certain que tu vailles bien mieux qu’eux. » Il inspire, hochant finalement la tête. « Mais partons du principe que j’accepte ta trêve. Tu feras quoi une fois celle-ci rompue ? »

Il grogne et finit par venir se planter devant lui, à la fois pour l’arrêter dans sa progression et pour pouvoir croiser son regard. Si le général en venait à entamer des pourparlers avec les voleurs, ce serait lui qui les représenterait, c’est ainsi que ça fonctionne et la réaction que l’autre pourrait avoir soulève autant de questions que d’inquiétudes. Ça pourrait changer sa manière de voir les choses, sa manière d’appréhender les possibles négociations. Il doit lever la tête pour pouvoir planter ses prunelles dans les siennes, mais toute trace d’arrogance, toute trace de dédain semble avoir disparu. Il cherche à comprendre, lui aussi. Il s’engage dans quelque chose qu’il pourrait bien vite regretter et il veut avoir le cœur net quant aux réelles intentions de ce général avant de continuer.

« On est plus proche de ceux de Cyrodiil que tu ne le penses. Mais tu me fais douter, Tullius… Es-tu vraiment désespéré au point d’en appeler à la Guilde ? Ou est-ce que tu ne cherches qu’à me tromper ? Qu’est-ce qui me dit qu’aussitôt présenté à… mes chefs, tu ne les trahiras pas ? Je ne peux pas être responsable d’un second déclin de la Guilde. Surtout si c’est l’abruti que tu es qui mène tout ça… Oh, comme ça me ferait du mal que de te voir récompensé pour cette prouesse… Je vais avoir besoin d’une garantie, tu le sais… Mes chefs auront besoin d’une garantie. Une preuve de bonne volonté. Et je ne parle pas d’or, ce serait bien trop simple. T’es pas n’importe quel client et on doit pouvoir te faire confiance avant d’accomplir quoi que ce soit pour toi, tu comprends ? » Il a pourtant du mal à penser et à parler comme un simple voleur, à ne pas directement représenter les siens. Mais il ne veut pas se foirer, il ne veut pas que son erreur lui cause de nouvelles pertes.
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Marcus Tullius
Marcus Tullius
Général de Légion
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Sujet: Re: Hide and seek (marcus & berich) Lun 7 Mai - 22:54

« Hide & Seek »


Markarth, Cœur-De-Roche.

Il se fait arrêter dans son avancée, il ne bouge plus, reste tranquille. Marcus courbe l’échine laissant ses iris rencontrer les siens, il ne dit rien l’écoute et lentement, il reprend son rôle, sa volonté de vouloir servir les siens d’une manière qui ne leur plairait pas. Il sourit en coin, laisse son poids s’appuyer sur la béquille. Il est vague. Que Berich s’en cogne de tout ça, il le comprend, lui-même n’aimerait pas aider qui que ce soit si c’est pour finir au fond d’un trou. Il ne dit rien, laissant juste son regard suivre la suite des événements, après tout qui suivrait d’un blessé ? Personne. Ses sourcils se froncent, il réfléchit à ce qu’il pourrait faire, son cerveau tente de comprendre les rouages qui se mettent en place, mais c’est bien vite qu’il désigne un seul et même coupable. Lui-même. Le Pays le connaît comme un Général de l’Empire, un chien qui fonce tête baissée. C’est ce qu’il voulait montrer, faire croire. Il semble finalement sourire.

« Ce qui arrivera ? Je ne sais pas moi-même. Si un allié décide de ne pas aider ou de rompre l’alliance, il est libre de faire ce qu’il veut, je ne vais pas le punir alors qu’il sauve sa peau. Je n’oblige pas la Guilde a participer, si elle décide de me trahir en vendant nos informations à l’ennemi c’est que je n’aurais pas entrevu les multiples scénario. C’est comme ça que je le vois. Libre à toi d’en penser ce que tu veux. »

Il essaie de faire comprendre qu’il a au sein de l’Empire un virus qui se répand, il ne peut plus faire confiance à personne, il inspire longuement, secoue la tête comme si tout ça n’était qu’une bonne blague, c’est un soucis, il ne veut pas de trahison, mais il sait que c’est inévitable. Lentement il lève son bras intact pour se gratter le menton, cherchant ses mots, mais aussi l’occasion de pouvoir parler sans détour.

« Désespéré ? Il y a des taupes au sein de mes troupes. Je n’ai pas le choix, si je dois gagner, j’aimerais avoir autant d’allier neutre que possible. Je ne peux pas contacter Blancherive pour le moment, et l’Archimage est occupée avec le siège. Là aussi je dois apporter mon aide. Berich. Je ne sais pas d’où tu tires cette information, mais j’suis pire qu’un chien, je ne trahis jamais mes alliés, je déteste les coups dans le dos, cela devrait aussi te montrer que je déteste qu’on me trahisse. Je suis hargneux et je n’hésite pas à le montrer, toutefois je ne m’abaisserais pas à ça. Immoral. »

Il s’arrête, écoutant la suite avant de finalement hocher la tête. L’Or ne suffisait pas, il devait trouver quelque chose pour les tenir en laisse… non, pas en laisse, c’était des Coyotes il devait les garder sous la main, leur montrer qu’il n’était pas pernicieux. Il soupire et finit par secouer la tête.

« Quelle garantis ? Vous laisser les restes de guerre ? Il n’y a pas besoin de demander, mais je ne pense pas que ce soit ça. Si je dois réfléchir, je dirais ma vie ? Un contrat avec les assassin ? Je ne saurais quoi dire. »

Il avait une idée, mais il n’aimait pas la tournure qu’elle prenait, s’il entretenait dans un avenir proche l’escouade de Atthéïa, il ne pouvait pas faire de même avec la Guilde, ça le rendait un peu ronchon, il finit par souffler un bon coup.

« Y a-t-il quelque chose qui vous intéresse chez l’Empire ? Autre que l’Or qu’on peut fournir ? »
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Berich Beratius
Berich Beratius
Chef des Voleurs
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Sujet: Re: Hide and seek (marcus & berich) Lun 7 Mai - 23:59

HIDE AND SEEK
Cœur-de-Roche, entrée des ruines.
Jamais il ne se détache de son regard, jamais il ne rompt ce contact qui lui semble si important alors que les choses ont dépassé le stade d’une simple chamaillerie. Ils ont dépassé cette joute verbale, cet échange d’insultes qui ne menait nulle part. Une perte de temps pour les deux. Il plisse les yeux, cherchant toujours à prendre une décision sur ce qu’il pense de cet homme. Son avis a changé à plusieurs reprises en l’espace de quelques minutes et il est toujours incapable de se fixer. « Faire ça reviendrait à tuer la réputation de la Guilde. Mes chefs ne sont pas stupides à ce point… mais si ça ne venait pas de nous ? Si tes amis les elfes découvraient tes plans avec nous. Je- on ne peut pas prendre ce risque. Tes ennemis ne peuvent pas devenir nos ennemis. » Il s’exprime avec un sérieux presque nouveau, pas de sourire mesquin, pas de plaisanterie, pas d’insulte. Juste une simple erreur, il se mord la lèvre en espérant qu’il ne relève pas vraiment. Il pariait beaucoup en lui accordant une pseudo-confiance, en ne faisant qu’envisager la possibilité d’un accord entre eux.

« Alors tu l’es vraiment… Pour t’abaisser à parlementer avec quelqu’un comme moi, c’est que ça doit être sérieux… » Un fin sourire orne ses lèvres à l’évocation de l’Archimage et il secoue la tête pour s’ôter la femme de la tête. Il faudrait qu’il prenne le temps de la visiter à nouveau. « Permets moi de me méfier. T’es pas le seul qui ne sait plus à qui faire confiance. Le tempérament des Nordiques est imprévisible, traiter avec eux n’est pas une mince affaire, j’imagine que tu commences à le savoir. C’est pas parce qu’on se déclare indépendant qu’on a pas besoin d’alliés, nous aussi. » Il y a cette détermination dans son regard, cette volonté de ne pas échouer dans ce qu’il entreprend, de construire des bases solides pour construire quelque chose de grand, quelque chose de mémorable. Ça lui fait mal de le reconnaître, mais les deux sont presque similaires en certains points, il ne l’admettrait juste pas devant lui.

« Ta vie ? » Et il ricane, parce que ça l’amuse plus qu’autre chose. Ça lui rappelle aussi qu’il doit se ménager et son rire se mue en un grognement de douleur, l’homme serrant juste le poing alors qu’il tâche de passer au-delà de ça. « Tu peux reprocher beaucoup de choses à la Guilde mais on tue pas les traîtres. On détruit leur réputation, on les fait enfermer, mais on ne se salit pas les mains, jamais. » Il met un point d’honneur à ce que cette règle soit respectée et qu’on en vienne à imaginer qu’il puisse avoir recourt à de tels moyen lui déplaît fortement. Il ne veut pas que les siens soient associés à de vulgaires bandits peu subtiles. Ils valent mieux que ça et préciser qu’ils ne faisaient pas dans l’assassinat, que les contrats avec ceux-ci n’est pas leur genre est quelque chose à quoi Berich tient.

« Sûrement. Mais qui suis-je pour me permettre de parler au nom de la Guilde, mh ? Cependant l’Empire a des ressources… c’est un soutien non négligeable. Vous avoir derrière nous pour nous couvrir au besoin… c’est quelque chose que tu pourrais proposer à mes chefs si ils acceptent de parler avec toi. » Il devrait se dévoiler à un moment ou à un autre. Ou peut-être qu’il enverrait Arawn pour une fois, qui sait. Peut-être qu’il choisirait de le laisser croire qu’il n’est qu’un simple voleur sans responsabilité. « Tu es certain de vouloir me faire confiance ? » Sa curiosité est bien présente alors qu’il l’étudie du regard, toujours pas décidé à bouger de sa position.
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Marcus Tullius
Marcus Tullius
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Sujet: Re: Hide and seek (marcus & berich) Mer 23 Mai - 13:44

« Hide & Seek »


Markarth, Cœur-De-Roche.

Toute cette conversation n’est pour lui qu’un bilan d’une longue négoce…. Il connaît à peu près la manœuvre de la Guilde, celle du Renard Gris est parfois trop retord à accepter des clients comme lui, mais le choix n’est pas souvent de leur côté. Il ferme les yeux, s’appuie contre sa béquille, l’écoutant avec une attention nouvelle. La douleur s’estompe doucement, il se sent plus concentré, plus vif. Il inspire un coup, rouvre lentement les paupières pour finalement le fixer et redevenir l’espace d’un temps l’homme qu’on n’aimerait pas avoir en face de soi pendant un traité ou un débat. Il le regarde plus attentivement, fait attention à ses mots, sa gestuelle. Le fait qu’il se mord la lèvre. La construction de chacune de ses phrases, son attitude, tout ça, il reconnaît les protocoles, le savoir faire, la technique. Il sait que c’est des mots, des phrases qu’on apprend à manier dans une famille éduquée, il sait aussi qu’un simple voleur n’est pas assez con pour entrevoir les possibilités en tant que simple pion. Tout cela ne fait que lentement faire travailler son cerveau, son esprit décortiquant avant de finalement mettre le doigt dessus. Un léger sourire étire ses lèvres. Il le désigne du menton avant de laisser sa main valide le désigner dans son entier. Il sait ce qu’il lui reste à faire.

« Qui ne me dit pas que je suis pas déjà en train de négocier avec l’un des chefs ? »

C’est une phrase qu’il énonce dans le plus grand calme. Comme pour connaître la réaction, il finit par détourner le regard, observant l’ombre des torches danser sur le mur de pierre. Tout cela risque de l’intéresser un peu plus. Il se doute bien que tout ce palais cache quelque chose, il a réagit bien trop vivement et maintenant il commence à comprendre les choses.

« Mes ennemis peuvent devenir les tiens. C’est si vite arrivé si quelqu’un nous entend maintenant. Tu discutailles comme si tu représentais celle-ci, mais j’oublie, tu t’es trahit, non ? Je me doute que vous n’êtes pas seuls à diriger l’organisation. De toute façon je peux te proposer à toi de vouloir accepter ce que mon contingent peut apporter à la Guilde. Mes ressources en sont pas illimités, mais je peux faire en sorte de couvrir les évasions par des exécutions privés. », susurre t-il entre ses lèvres, laissant comme un doute planer. « Si je ne voulais pas te faire confiance, je n’aurais pas engagé cette conversation. Tu m’as pas l’air futé. »

Il devait bien se douter que ce ne serait pas facile. Il inspire longuement, et regagne cet échange visuel, devenant presque pesant pour eux deux. Lui était à l’aise, il reprenait des couleurs, la douleur semblant le laisser tranquille, tant qu’il ne bougeait pas. Il plisse un peu les yeux, penchant la tête de côté pour lâcher ce sourire en coin qui faisait rager bon nombre de ses collègues à grandes oreilles. Ce n’était réellement pas faute d’essayer de le désarçonner, de lui montrer qu’il n’était pas idiot.

« Mais je pense que tu connais la situation et que tu vas faire en sorte de garder le tout dans un même bloc. »

Sa tête se secoue, il est comme un peu déçu, légèrement. Allait-il continuer de se fourvoyer ?

« Continuons ce petit jeu ? Ou bien tu vas arrêter de me prendre pour un con ? Ton hésitation, tes mots qui semblent englober toute la Guilde et les tiens, alors que tu semble très bine connaître ton sujet, tu es trop vigilent et futé pour être un sous-fifre, tu prends en compte la situation en énonçant les faits et les bonus que mon statut peu t’accorder à toi et aux tiens. Tu n’es pas idiot. Alors arrête ça. »
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Berich Beratius
Berich Beratius
Chef des Voleurs
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Sujet: Re: Hide and seek (marcus & berich) Lun 28 Mai - 0:46

HIDE AND SEEK
Cœur-de-Roche, entrée des ruines.
Peut-être que maintenant ce mensonge si longtemps, peut-être que chercher à jouer avec lui encore et encore n’est pas une si bonne idée que ça en y repensant. Parce que malgré l’état de l’autre, il ne doit pas oublier qui il est. Il reste un Général, ce n’est clairement pas le premier des pécores et l’homme sait probablement ce qu’il fait, tout autant que lui. Et Berich se fige aux mots de l’Impérial, immédiatement sur la défensive alors qu’il se sait possiblement compromis. Il y a peut-être encore un moyen de dévier le sujet, de le faire parler un peu plus pour connaître ses intentions. Mentir ainsi le rassurait pourtant, après Solitude et peu importe les quelques excuses énoncées, sa confiance en cet homme reste inexistante.

Encore et toujours, il reste sur la défensive, se reculant très légèrement pour remettre une petite distance entre eux, penchant la tête de côté. « Ne suis-je pas trop stupide pour ça selon toi ? » Peut-être que sa répartie aurait eu plus d’effet si elle avait été plus spontanée, si il ne lui avait pas fallu un instant pour se ressaisir.

Il fronce doucement le nez, les expressions se succédant sur sa face au fur et à mesure que l’autre parle. De l’ennui d’abord, qui se mue bien vite en agacement. Il préfère tout de même quand il est celui qui provoque, quand c’est lui qui tente de pousser son interlocuteur à bout et pourtant il perd patience. Puis c’est de l’attention qu’il affiche. Les ressources humaines sont bien plus que limitées et éviter de perdre quelques hommes est quelque chose qu’il ne peut refuser. Lui même pourrait en avoir besoin un de ces jours, Solitude reste la preuve qu’un accident est si vite arrivé. Et sa mâchoire se contracte alors qu’il le laisse encore et encore parler, plus attentif qu’il n’y paraît, fronçant même les sourcils face à ce sourire arrogant. Il sait déjà qu’il ne le supportera bien longtemps. Le voleur inspire et reprend une expression plus sérieuse, plus sévère, plus déterminée aussi. Le jeu est terminé et il est temps pour lui de tenter de reprendre la situation en mains. Certainement pas une mince affaire que voilà, mais absolument nécessaire. Cet homme pourrait leur apporter beaucoup si il parvient à négocier comme il le faut. Ce serait un grand pas en avant pour continuer de redresser la Guilde et il espère seulement qu’Arawn serait de son avis. Il incline même un peu le buste malgré la douleur qui le traverse suite à ce simple mouvement, comme pour le saluer, le féliciter d’avoir été si futé.

« Bien. Très bien. Tu m’as eu. Jouons franc jeu. » Son regard se plisse et il se rapproche un peu, l’observant un peu plus en détail. « Tes ressources sont pas illimitées… mais tu dois bien avoir des espions à ta disposition, non ? Pourquoi un Général comme toi s’abaisserait à faire appel aux miens ? Qu’est-ce que tu veux tant que l’Empire ne peut te fournir ? » Il a besoin de savoir, c’est peut-être cette réponse qui le poussera à accepter ou non ce contrat. C’est presque curieux pour lui, de demander de l’honnêteté de la part d’un client. Ce ne sont pas des questions qu’il pose habituellement à vrai dire. Une discrétion totale entrait dans ce qu’il offrait et savoir pourquoi tel abruti voulait obtenir la belle carafe ornée de son crétin de voisin ne l’intéressait pas.

Mais son intérêt semble plus que ravivé face à la demande de Tullius et il a besoin de savoir, sauf que l’homme a souligné un point important qu’il n’a pas manqué de relever. « Mais peut-être devrions-nous aller discuter de tout ça dans un lieu à l’abri des regards ? Je ne voudrais pas avoir tes ennemis sur le dos, ça ne ferait que te rendre encore plus agaçant à mes yeux. » Il regarde rapidement autour de lui, réfléchissant un instant avant de parler à nouveau. « Le Jarl t’a assigné des quartiers privés ou il va falloir que je nous trouve un endroit pour ça ? » Il dit ça comme si ça l’ennuyait, reniflant simplement ; ce n’était qu’une emmerde supplémentaire apportée par cet homme de toute manière.
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Marcus Tullius
Marcus Tullius
Général de Légion
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Sujet: Re: Hide and seek (marcus & berich) Dim 12 Aoû - 23:56

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Markarth, Cœur-De-Roche, Appartement privé.

Les cartes étaient sur la tables, tout était montré, mais il semblait que son adversaire ne sache pas lire ce que lui-même lui donnait comme pioche. Tout ça était d’une facilité et d’un agacement trop proche d’un énervement. Tous deux jouaient avec le feu, avec l’avenir de leur faction. Il plisse le nez et détourne le regard, cherchant un garde ou autre. Oui, se faire voir était une mauvaise idée. Surtout si le voleur était connu dans le coin. Il n’était pas vraiment au courant des dernières nouvelles mais c’était toujours mieux de ne pas trop attirer l’attention. Déjà qu’il était assez visible avec sa béquille et son air souffrant. Marcus inspire longuement, se permettant même de lui jeter un œil blasé, après tout, il lui vouait une haine sans nom, non ? Depuis Solitude, ce voleur semblait l’avoir fiché dans les connards. Il renifle un coup avant de finalement secouer la tête et se détourner.

« Tu as raison, nous devrions en parler dans un endroit plus calme. Le Jarl m’a assigné des quartiers le temps de ma convalescence. Nous pourrons établir les termes de notre contrats à ce moment-là. »

Il ne semble pas lui laisser le choix, il sait où il se terre, il sait très bien ce que ces ruines cachent, les réactions de Berich n’ont fait que le prouver plus que nécessaires. Il claudique vers les contrefort du château, n’hésitant pas à prendre son temps, il réfléchissait à quoi proposer pour le chef de la guilde. Il ne pouvait que fournir un revenu régulier, il n’y avait pas grand-chose qui pourrait plaire aux voleurs. Peut-être que venant de son unité il pouvait permettre à certains de se faire libérer des geôles. C’était une solution envisageable, mais encore fallait-il que le Thalmor ou que le Légat ne s’en mêle pas. Le Tribun, il pouvait faire passer un Dragon sous son nez pendant un bon moment avant que celui-ci ne le remarque, ce n’était pas pareil. Il était trop influençable, bien pour cela que les elfes n’arrêtaient pas de l’approcher. Il inspire, passe le pont de pierre et se perd dans le dédale de roche qu’était le château du Jarl. Son regard se perd un peu ici et là, il ne cherchait pas à savoir si le voleur suivait, il était trop occupé à savoir quoi lui répondre, à répéter les choses qu’il avait déjà énoncé. Ce n’était pas comme s’il avait déjà dit que ses rangs étaient truffés d’espion.

Ses pas le portèrent jusqu’à ses appartements privés, s’autorisant à prendre place dans le fauteuil de pierre qu’il avait fini par adopter. Il n’était pas comme son Tribun qui voulait du moelleux. Il soupire et laisse ses mots lui échapper, qu’importe si le voleur était arrivé ou non. Il était comme ça, il n’avait pas son temps.

« Je pense l’avoir déjà dit que j’avais peut-être des espions dans mes rangs, ce n’est pas pour rien que je cherche à engager tes hommes. Je me doute que je vais devoir fournir un équivalent pour garder votre loyauté sous la main. Mais nous pouvons justement en discuter, non ? L’Empire ne peut me fournir la Loyauté et la Sécurité de mes actions. Je suis certes libre de faire ce que je veux en Bordeciel, tant que cela respecte la volonté de l’Empereur, mais je dois faire attention à ce que mes alliés n’en sache pas trop. Pour moi c’est important pour la suite des opérations. Mais en guise de bonne foi, je peux t’en révéler un peu, une garantie. Tu pourras en faire ce que tu veux de cette information, la vendre à l’ennemi ou non, c’est toi qui verra ce que tu en feras. »
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Hide and seek (marcus & berich)

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