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Berich Beratius
Berich Beratius
Chef des Voleurs
Messages : 148
Sujet: Re: Hide and seek (marcus & berich) Lun 13 Aoû - 23:28

HIDE AND SEEK
Cœur-de-Roche, Appartement privé.
La simple idée d’une collaboration avec ce Général apparaissait comme quelque chose de mauvais. Une décision désastreuse qui apporterait plus de mal que de bien. Mais l’hésitation reste bien présente et le voleur doute, grandement. Sa fierté ou l’avenir de la Guilde ? Qu’est-ce qui devait être placé en première position cette fois-ci ? Une grimace vient tordre ses lèvres et ses yeux se plissent doucement. Bien sûr qu’il a raison. Il voudrait bien l’affirmer à voix haute, mais pour une fois, il choisit de simplement se taire et de hocher le chef sans rien dire de plus, presque trop sagement quand il suit l’homme d’un pas tranquille. Un rapide coup d’œil sur sa blessure le rassure et il laisse échapper un grognement en prenant compte de l’état de sa chemise. Crasseuse, tâchée du sang de ce connard de Cyrodiil. Il y a mieux, mais encore une fois, le voleur prend sur lui et remet son haut sans plus broncher ; traverser les couloirs du Cœur-de-Roche à demi nu n’est pas son activité favorite. Soustraire sa blessure à sa propre vue est aussi une bonne motivation pour se couvrir à nouveau.

Berich n’est pas à sa place mais il agit pourtant comme tel, nonchalant au possible, respirant la dissidence quand il entre dans la chambre de Tullius. Très vite, il prend presque possession des lieux tout en prêtant une oreille attentive aux mots de l’autre homme. Le voleur fouille, il déplace certains objets, il les observe avant de les reposer. L’autre s’est assis et il progresse dans sa visite. Il n’en a cure des règles de politesse, il laisse ça aux nobliaux et aux lèches-bottes. Il cesse sa balade seulement quand l’Impérial s’est arrêté de parler, redressant la tête pour l’observer quelques secondes avant d’enfin daigner parler. « Je ne veux pas que ces espions viennent mettre à mal la Guilde. Peut-être que tu devrais penser à purger tes rangs avant d’engager des Voleurs. Mais soit. Notre loyauté donc. » Berich s’interrompt, le temps peut-être de réfléchir à la chose. Il se retient de rire et se contente d’un simple sourire qu’il dissimule maladroitement en abaissant la tête.

Il repose d’abord ses prunelles sur le blessé, levant une épaule comme si le tout était pleinement logique. « Ce sera pas suffisant. Et je pense que tu le sais. Solitude était une erreur de parcours, fais moi au moins le plaisir de ne pas me prendre pour un abruti. » Parce que ça l’emmerde déjà assez d’être si proche d’accepter un potentiel accord avec cet homme, Berich veut au moins s’en tirer un minimum gagnant si il doit tirer un trait sur le peu de fierté qu’il lui reste. Lentement, il s’avance pour continuer sa fouille de manière distraite, encore assez civilisé pour ne rien subtiliser. « Je tâche de voir plus loin, tu comprends ? Une information ne me rapportera rien. Ce n’est pas l’ennemi qui va payer, c’est toi. Ça te servira au moins à acheter un début de confiance. Jusqu’à ce qu’elle ne soit plus d’actualité, mais je veux plus que ça. » Il pèse ses mots, il prend son temps pour ne pas sortir d’énormités qui viendraient foirer ces négociations. Le voleur renifle et tire une petite moue, jouant la carte de la totale honnêteté pour ce tour là. Ça ne durera pas, mais ça aidera, un peu, il l’espère. « J’ai pas l’intention d’impliquer la Guilde dans ta guerre civile. Pas sans la certitude qu’on sortira nous aussi vainqueurs, peu importe la volonté de ton Empereur. »

Ses pas l’ont bien vite ramené vers l’homme et il abaisse le regard, le fixant avec un air déterminé, sûr de lui, bien loin de l’être hésitant et de la bestiole prise au piège contre un Général. « Je veux Faillaise. Je veux que les voleurs puissent reprendre leurs droits là bas. Ce sera ma seule demande, en plus de l’or que tu feras entrer dans nos caisses, bien sûr. » Peut-être qu’il pousse le  bouchon un peu trop loin et qu’il cherche à profiter plus que nécessaire. Mais c’est l’occasion de pouvoir remettre un pied dans la ville, puis pourquoi pas de reprendre possession de la Souricière, plus tard, quand l’endroit sera porté comme un lieu réellement sûr.
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Marcus Tullius
Marcus Tullius
Général de Légion
Messages : 81
Sujet: Re: Hide and seek (marcus & berich) Jeu 16 Aoû - 14:23

« Hide & Seek »


Markarth, Cœur-De-Roche, Appartement privé.

Que pouvait-il dire de plus ? Il laissait son futur collaborateur mettre ses exigences sur la table, imposer sa vision des choses. Marcus était-il en position de force pour refuser et chipoter ? Personne n’était en position. Tous deux semblait mettre en avant des demandes qui au final ne dépendait pas d’eux, mais des dieux. c’était ce qu’il pensait. Marcus ne pouvait pas prétendre quelque chose. Il ne pouvait pas promettre quelque chose qu’il risquait de ne pas avoir, de ne pas posséder. Il suffisait que l’annexion se passe mal pour que tout foire. C’était bien une des choses qu’il cherchait à ne pas entrevoir dans ses plans. Il souhaitait simplement unifier ce pays et montrer que l’Empire n’était pas mauvais. Le Thalmor mettait trop de fois son sel dans ce qui ne les concernait pas, mais comment en vouloir à quelqu’un qui ne voulait pas voir sa domination être défaite. l’Empire était soumise, mais pas les Impériaux. Tous n’avaient qu’une envie, celle de se venger et d’écraser ses occupants. St-Alessia chérit par les impériaux, première femme à retourner le contrôle des elfes contre eux. Reine Esclave, bienfaitrice d’Akatosh. Sa légende était sacré et Marcus y repensait souvent lorsque les Haut-Elfe était de passage, il voulait qu’un même miracle se produise, mais pour se faire, il devait tout simplement accepter les dangers et s’exposer. Il inspire longuement, hochant la tête pour montrer qu’il suivait la discussion, mais au fond, il essayait de prévoir ce qu’il se passerait si Ulfric était d’or et déjà sûr de son contrôle sur Faillaise.

Le Général laissa sa main bouger comme pour signaler qu’il parlait trop, il était déjà en train de réfléchir. Son bras immobile contre lui, l’obligeait à rester attentif à ses propres gestes. Le gris de ses iris ne lâchaient pas le voleur, un léger sourire s’étire sur le coin de ses lèvres.

« Si tu acceptes de travailler pour moi, tu devras te mêler à cette Guerre civile. Après tout, Faillaise ne se récupère pas en claquant des doigts. Tu n’es pas logique dans tes propos. Je pense que tu sais parfaitement que je compte récupérer l’ensemble du territoire et que tes inquiétude deviennent inutiles pour moi. Tout ce que je veux, c’est connaître à l’avance les mouvements des troupes et d’avoir des messages digne de ce nom. Je commence à devenir limiter dans mes actions. »

Il semble fatigué, un peu trop pour continuer, il sait parfaitement que tout ça va finir par une acceptation ou un refus de l’un des deux camps.

« Mais soit. j’accepte tes conditions, je n’ai pas vraiment le choix, tu as besoin de l’or de l’Empire et j’ai besoin d’informations sûres. Nous sommes d’accord sur ces points. »

Il se frotte le front de sa main valide, cherchant alors à ne pas se perdre dans d’autre pensées. Pourtant il avait pour projet de reprendre le pays, s’occuper de ses dragons tout en essayant de virer le Thalmor d’ici. C’était des objectifs qu’il ferait sous le nez de l’Empereur, il savait que celui-ci lui portait une confiance solide. Tout ça était un méli-mélo trop intense pour qu’il arrive à se dépêtrer sans avoir une verre d’alcool dans la main. La douleur le relançait malgré tout et cela commençait à devenir encombrant.

« Tu peux partir, si tu es d’accord avec tous ça… Nous aurons d’autres moments pour en discuter et se permettre d’étoffer notre alliance. Je ne pense pas que tu veuilles que l’Empire et le Thalmor fouillent les ruines dans le fond…. On ne veut pas ça pour vous, c’est toi qui choisit. »
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Berich Beratius
Berich Beratius
Chef des Voleurs
Messages : 148
Sujet: Re: Hide and seek (marcus & berich) Jeu 16 Aoû - 20:40

HIDE AND SEEK
Cœur-de-Roche, Appartement privé.
À présent que Faillaise se trouve dans la balance, négocier avec cet homme ressemble un peu moins à un fardeau. Ce n’est toujours pas agréable mais les bénéfices qui peuvent en ressortir sont trop importants pour laisser cette occasion filer. Il lève un sourcil au geste de l’homme, dubitatif et légèrement désintéressé. Il l’écoute attentivement pourtant, juste que dissimuler son intérêt lui semble plus convenable pour préserver sa fierté. Il n’a pas déserté pour finalement se retrouver à servir l’Empire. Dommage que ce soit le seul parti qui soit avantageux dans l’instant présent. Il grogne à sa remarque et renifle, hautain quand il lui répond. « C’est bien pour ça qu’il me faut une garantie qui vaut le coup, tout comme nous te ramènerons ce qu’il faut pour mériter Faillaise. J’enverrai mes hommes chercher ce que tu souhaites. J’ose seulement espérer que tu rempliras ta part du marché une fois ta Guerre bien avancée. »

Il devrait être joyeux de cet accord conclus mais Berich reste suspicieux, il attend les premiers rendements de cette alliance avant de se réjouir. De son expérience avec l’Empire, il n’en a gardé que de mauvais souvenirs. Si on mettait ses moments avec Attheia de côté peut-être.

Ses sourcils se froncent et son expression devient plus sombre face à cette menace. Non, il ne veut pas ça. Il ne veut pas revivre la même chose qu’à Faillaise. Il n’aura pas non plus la foi de tout reprendre du début. En admettant qu’il survive, bien sûr. Peut-être que ce serait simplement la fin. Serait-il vraiment capable de se relever ? Ou même de fuir ? Probablement pas. Il regarderait la Guilde s’effondrer, impuissant jusqu’à ce qu’on décide de l’achever. Berich ne veut pas penser à ça. Il ne veut pas que Marcus se rende compte que ça le perturbe à ce point, c’est sûrement trop tard  vu comment sa mine s’est déconfite et il inspire longuement, se mordillant la lèvre inférieure en secouant le chef. « Il serait préférable d’éviter une fouille, en effet… » À quoi bon cacher plus longtemps l’importance de ces ruines ? Il avait compris. Et tout connard que l’autre puisse être, il n’appréciera sûrement pas bien longtemps d’être prit pour un con. C’était aussi son cas et l’avenir de leur association en dépend très probablement.

Le voleur a besoin de passer et de penser à autre chose. Son regard dérive une nouvelle fois sur la pièce. Il n’y a pas grand-chose d’intéressant et Berich tire une petite moue déçue. C’est la cape de fourrure qui attire son œil et un maigre sourire se redessine sur ses lèvres quand il s’en approche pour s’en saisir. La peau est douce et sa valeur est certaine. Il trouverait très certainement une utilité, peut-être même plus tôt que prévu. Sans trop de gène, il montre sa nouvelle acquisition au Général pour gentiment l’informer avec une pointe de provocation. « Très bien. Alors nous en rediscuterons quand j’aurais eu ce que tu veux. Et je récupère ça. Une compensation pour avoir souillé ma chemise de ton sang. » C’était pas nécessaire de la récupérer, mais pourquoi s’en priver ? C’est à la fois un vêtement pour un autre et une avance sur le prochain payement qu’il recevrait. Et sur ces simples mots, le voleur s’en retourne, sa nouvelle cape et sa dignité sous le bras, sans trop se hâter, laissant la porte ouverte derrière lui.
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Hide and seek (marcus & berich)

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