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Berich Beratius
Berich Beratius
Chef des Voleurs
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Sujet: Can we skip the killing part ? (lona & berich) Mar 30 Jan - 21:28
Laisse moi vivre stp.


Date du rp Soirétoile.  
Partenaire feat. Lona Pontius.
Climat, météo, saison, heure Probablement le matin, osef du climat, vu qu'on est dans une ruine naze :stache:





CAN WE SKIP THE KILLING PART ?
LONA PONTIUS & BERICH BERATIUS
À quel moment est-il devenu un voleur aussi peu soucieux de son putain de bien-être ? Difficile à dire, mais il lui faudrait bien assumer à un moment ou à un autre, n’est-ce pas ? En attendant, il tâche de se réveiller, et tout ce qu’il sait, c’est qu’il se tape une sale gueule de bois (feat. Mal de Tête et Bouche Pâteuse) qui l’empêche accessoirement de penser clairement. Les souvenirs de la veille sont vagues, beaucoup trop vagues pour qu’il puisse en tirer la moindre conclusion sur ce qu’il s’était passé. Une grande quantité d’alcool, une femme au sourire un peu fourbe, rien de plus. Et.. tout bien réfléchi, ça l’étonne presque de ne pas sentir la chaleur d’un autre corps à ses côtés. La pierre est froide sous l’une de ses mains, mais on a tout de même eu la décence de caler sa tête contre quelque chose de plus ou moins confortable. L’endroit ne lui est pas familier du tout et il parvient à faire un constat simple : il n’est pas dans son lit. Ou dans aucun autre qu’il a déjà pu utiliser ou partager d’ailleurs. Et ça, ça sent mauvais. Plus mauvais encore que l’endroit dans lequel il se trouve. Enfin, Berich trouve le courage d’ouvrir les yeux plutôt que de repartir pour une bonne sieste réparatrice. Dans un grognement rauque, il se redresse doucement, portant une main à son crâne douloureux. Il aurait été jouer autour de quelques géants que ça aurait donné le même résultats. L’impérial met un moment à intégrer et filtrer toutes les informations. Et de ce qu’il peut constater : 1) il est clairement dans un endroit au fort potentiel hostile, 2) il n’est pas seul. Le sort s’acharne et ses prunelles s’arrêtent sur une femme.

Il pense la reconnaître, mais impossible pour lui de mettre un nom sur son visage, ni même une affiliation. Il l’a déjà vu quelque part, c’est certain, mais il ne parvient pas à trouver un autre élément dans son esprit qui pourrait lui indiquer qui elle est, ni ce qu’elle veut. Berich plisse les yeux, comme si c’est ce qui l’aiderait à se souvenir de quoi que ce soit. Avant de poser les pieds au sol. Il n’ira pas plus loin pour l’instant et, après un moment, il repose son attention sur l’autre. « ‘jour.. » Encore assez poli pour saluer, il s’arrête quand même sur les courbes de la femme, sans trop se gêner, on ne se refait pas. Jusqu’à ce qu’il finisse par noter que celles-ci sont.. plutôt bien moulées par le bel uniforme de la Confrérie Noire. Oh, merde. Il a l’esprit encore trop embrumé pour se demander pourquoi il est encore vivant et pourquoi il a l’immense honneur de rencontrer son potentiel assassin. Alors dans un geste désespéré et beaucoup trop lent, il tire l’unique dague qu’il portait ce soir là hors de son fourreau. « J’te l’annonce tout de suite joli coeur, j’suis pas vraiment d’accord pour crever maintenant. » Il se sent hautement ridicule, lui avec ses simples vêtements, une seule putain de dague pour se défendre face à un assassin probablement plus que capable de le démonter sans trop suer. Alors il se ravise, ses yeux parcourant la ruine pour tenter de repérer une issue. « Je.. sérieusement, y a pas moyen d’repasser plus tard ma belle ? On peut trouver un arrangement, j’suis sûr. » Berich fait tout pour paraître calme et sûr de lui, mais comment dire qu’il assure pas vraiment sur ce coup-ci. Peut-être qu’en gagnant du temps, il parviendrait à élaborer l’ébauche d’un plan d’évasion. Même si ça ne l’aiderait sûrement pas à ne plus avoir les assassins au cul.

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Sujet: Re: Can we skip the killing part ? (lona & berich) Dim 4 Fév - 22:52
can we skip the killing part ?
feat berich

Le QG d'Aubétoile était calme à cette heure-ci. La nuit était tombée sur Bordeciel, la plupart des assassins étaient soit en mission soit se reposer dans les dortoirs. L'avantage d'être monté dans la hiérarchie, c'était que Lona bénéficiait de ses propres appartements, même à Aubétoile. L'Oreille passa devant la porte de la Seconde. « La Mère de la Nuit vient de parler » Lona leva les yeux vers l'assassin et l'écouta. On réalisait en ce moment un sacrement noir, dans un petit village près de Markath. La Seconde devait s'y rendre et annonça qu'elle irait chercher le contrat. Cela faisait tellement de temps qu'elle n'en accomplissait plus elle, ça lui changerait les idées. Les jours avaient filé et l'assassin se rendit sur les lieux du Sacrement. Habillée en tenue de la Confrérie, le visage masqué et le capuchon ajusté sur sa tête, elle entra dans la demeure. C'était une belle maison, bien décorée, elle paraissait grande. Un noble sans aucun doute. Peut être le maire du village, se mit à supposer l'Impériale. « adorée, envoyez-moi votre enfant » Cette prière était devenue une douce mélodie aux oreilles de l'assassin et elle se mit à les prononcer en même temps que le suppliant « car les pêchés des indignes doivent être lavés dans le sang et la peur ». La voix de l'homme devenait imprécise, manquant de vigueur. Cela devait faire plusieurs jours qu'il répétait sans cesse cette même phrase, jusqu'à ce qu'un assassin se montre. Cela permet un certain tri, ceux qui appelaient pour le plaisir d'appeler et ceux vraiment motivaient pour payer un assassin. Au vu des déglutissements répétés, il s'agissait bien du deuxième cas. En apercevant la silhouette de l'assassin, l'homme émit un soupire de soulagement et commença à lui raconter combien il était content qu'il soit enfin là. Lona ne prononça pas un mot jusqu'à ce qu'il lui dise ce qui l'intéressait vraiment « Berich Beratius. Ce chien... C'est lui qui m'a dépouillé j'en suis sûr ! Lui ou un de ces voleurs ! Cette guilde... La crevasse se portait beaucoup mieux quand ils étaient à l'autre bout de Bordeciel ! » Lona cessa de continuer à écouter. Ce Berich avait un lien avec la guilde des voleurs, autant dire que ce contrat devenait vraiment intéressant. Elle acheva cette rencontre en lui disant que la main de Sithis frapperait bientôt sur Bordeciel puis elle s'en alla.

Comme à chaque fois qu'elle réalisait un contrat, Lona se renseigna un maximum sur sa cible et elle finit par trouver ce dont elle avait besoin. Berich Beratius n'était pas un simple voleur mais le chef de la guilde si son informateur n'avait pas un peu trop abusé du skooma et ne disait pas n'importe quoi. Cette information changeait complètement la donne. Assassiner le chef des voleurs n'était pas une chose à faire. Les deux guildes avaient tout intérêt à coexister et se rendre mutuellement des services pourraient se révéler très intéressant. Sans en parler d'abord à sa chef, Lona prit la décision de le rencontrer et de parler accord avec Berich. Elle ne mit pas longtemps à savoir de qui il s'agissait et encore moins longtemps pour savoir comment faire pour discuter avec lui tranquillement. Il avait une descente qu'on ne voudrait pas remonter à pied et Lona comptait en tirer avantage. Elle passa la soirée à le faire boire, n'hésitant pas d'ailleurs à le droguer avec une potion faite maison pour que les effets de l'alcool soient un peu plus rapides. Elle n'eut qu'à payer généreusement deux gros bras pour emporter le corps loin des regards indiscrets. Et cette partie de Bordeciel ne manquait pas de ruines Dumner qui faisaient parfaitement l'affaire. Lona avait à nouveau revêtu sa tenue d'assassin. Elle attendit que le voleur se réveille, ce qui ne tarda pas. Son réveil fit doucement sourire l'assassin et il s'étira encore plus quand elle le vit dégainer sa dague. « Rassure-toi, si tu es là, c'est justement pour t'éviter ce désagrément » C'était bien la première fois que Lona n'éliminerait pas une cible, cette phrase l'étonnait autant qu'elle pouvait le faire chez le voleur. Elle répondit alors à sa proposition de repasser plus tard, ce qui lui donna envie de rire « Je comptais justement profiter d'un petit arrangement entre nous, je pense que ça te conviendra plutôt bien Berich. Mais pose cette dague avant de blesser quelqu'un... » Après tout, ils n'étaient là que pour discuter, même si la propre dague de Lona n'était pas bien loin, elle ne comptait pas s'en servir aujourd'hui. L'assassin enchaîna pour expliquer la situation « On ne vas pas y aller par quatre chemins. Si tu es là, c'est qu'il y a eu quelqu'un qui nous appeler pour te faire rejoindre l'Autre Monde plus tôt que prévu. Mais quand on a su qui tu étais, on a pensé qu'il serait plus intéressant pour nous tous qu'on n'accomplisse pas le contrat. » Elle marqua un temps de pause avant de reprendre. « Si tu vois où je veux en venir »
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Berich Beratius
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Sujet: Re: Can we skip the killing part ? (lona & berich) Ven 2 Mar - 16:28


CAN WE SKIP THE KILLING PART ?
LONA PONTIUS & BERICH BERATIUS
Sa tête lui fait mal et pourtant, il lutte pour rester un minimum concentré. Il tient assez à sa vie pour savoir qu’une erreur, une connerie échappée à l’insu de son plein gré suffirait pour que la chère dame qui lui fait face décide de changer d’avis. Et ça, ce serait hautement fâcheux. Il voit déjà les remarques de son collègue alors qu’il sera introuvable pendant.. il ne sait pas combien de temps. Il ne sait pas où il est. Il manquerait plus qu’il soit à des jours de marches de Markarth. Ou qu’il se perde dans la Crevasse sur le chemin du retour. Encore faudrait-il qu’un chemin du retour soit envisageable. Et ce point semblait compromis pour l’instant. La coopération immédiate, c’est pas vraiment le point fort de notre homme à vrai dire. Surtout lorsque qu’il est contrarié. Et là, il l’est. Plus que nécessaire, mais tout de même, il estime avoir de bonnes raisons pour l’être. Berich renifle, amer, réprimant un rire des plus sarcastiques. « La situation est tout de même difficilement rassurante, ma belle. » Quoi de mieux pour rassurer un homme que de l’emmener dans un endroit inconnu après l’avoir récupéré quand il était fortement alcoolisé ? Il secoue la tête, regrettant presque aussitôt le geste. « Et me visiter directement, ça m’éviterait pas ce désagrément peut-être ? Va vraiment falloir revoir vos méthodes. » Il grogne, Beratius n’aime pas ça et il tâche de le faire comprendre à la femme. Probable que discuter d’un arrangement serait pas mal, mais le voleur, tout aussi couard qu’il puisse être, est surtout un concentré de mauvaise foi à lui tout seul. L’homme inspire et tente de se redresser. Il parvient, non sans mal, à tituber jusqu’au mur, s’y appuyant alors que la pièce tourne quelque peu autour de lui. « Tu veux un petit arrangement ? J’vais t’en proposer un : je rentre à la Guilde, j’termine ma nuit et après je te ferais peut-être l’honneur de discuter. On vous apprend pas à être civilisés chez les assassins ? » Visiblement non, mais ça faisait pas de mal d’induire l’idée, n’est-ce pas ? Le brun lève les yeux au ciel en même temps qu’il relève sa main armée, pointant la dague vers la femme. « Même pas en rêve. Tu veux que je la pose, princesse ? Viens me la prendre. » Il provoque, et il devrait pas. Il risque de finir le cou brisé, ou une dague plantée entre les omoplates au fond de cette ruine paumée il ne sait où. La lame toujours entre ses doigts alors qu’il la garde pointée maladroitement vers elle. Une tentative foireuse pour essayer de lui faire comprendre qu’il la préfère loin de lui. Chose rare pour lui, face à une belle femme.

Berich soupire, longuement, son regard se perdant vers ce qui pourrait être la sortie. Est-ce qu’elle le laisserait vraiment se casser après qu’il l’ait envoyé chier gentiment ? « On peut au moins savoir qui est l’enfoiré qui veut ma mort cette fois ? » Plissant le nez, il se déplace petit à petit, comme si la femme ne pouvait pas le voir essayer de fuir comme le lâche qu’il est. C’est assumé, mais après tout, qui ne voudrait pas sauver sa vie face à un assassin sorti de nulle part ? Même si elle semble vouloir l’épargner pour l’instant, il aurait préféré que le dialogue se déroule dans un endroit où il aurait été plus.. à l’aise. « Heureux de savoir que mon cul vaut assez pour m’éviter un assassinat. » Puis il se calme, lentement. Ou il tente, la mâchoire contractée. Il cesse de parler avant de la regarder avec un petit air désespéré. « Bordel de merde. Dis-moi ce que tu me veux, qu’on en finisse. Faut juste que tu sache qu’on s’abaisse pas à tuer, nous. » C’est important de le notifier et il y tient. Ça fait partie de ses lois, des quelques règles qu’il s’impose et qu’il tient à imposer aux membres de la Guilde. On vole, mais on ne laisse pas de cadavres derrière. C’est mauvais pour les affaires après tout, on peut ne peut pas voler deux fois une personne qui repose dans une tombe après tout.

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